• Antonin PERBOSC

      

    Antoine Crépin PERBOSC naît à Labarthe le 25 octobre 1861 de Pierre PERBOSC, âgé de 28 ans, bordier et de Jeanne Bordes âgée de 25 ans, ménagère son épouse.

    Il est élève de l'école publique de Vazerac, après le Certificat d'Etudes Primaires, il fréquente la pension Gasc à Lafrançaise pour préparer le concours d'entrée à l'Ecole Normale. Il sera reçu en 1878 et intégrera l'école Normale de Montauban  comme élève boursier durant 3 ans.

    Le 16 septembre 1882, Antoine Crépin est instituteur adjoint à Saint Nicolas de la Grave et se marie à Caumont avec une institutrice Marie VIDAILLAC (née à Labastide de Penne le 17 décembre 1860 de Jean Pierre VIDAILLAC, tailleur d'habits et de Marie VALETTE fo 4-5/48)

     

    Le couple s'installe à Lacapelle Livron où Antonin Perbosc rédige la monographie de ce village publiée en 1888

     

     

          

    Le 7 novembre 1883 naîtra à Lacapelle Livron, Fernande Jeanne Marie Hélène PERBOSC

     La famille se déplace à Laguépie en 1887, puis à Comberouger en 1893

    Antonin Perbosc commence à utiliser la photographie, les enregistrements par phonographe. Avec ses élèves il collecte des contes populaires ( Contes populaires de la vallée du Lambon paru en 1914)*

     

    Militant acharné de l'éducation populaire, il inculqua à ses élèves l'intérêt pour les traditions et le patrimoine 

    de leur région, en particulier la langue qu'il fit entrer dans l'école malgré les directives ministérielles qui l'interdisaient, comme toutes les langues non françaises de l'hexagone. Il leur fit accomplir un très important travail de collecte en les regroupant sous forme associative en une « société traditioniste » (51 élèves, filles et garçons, entre 1900 et  1908.  https://fr.wikipedia.org/wiki/Antonin_Perbosc

     

     

    Dans La Tribune des Instituteurs  du 1er octobre 1886 et du 1er février 1887 dans un article "les patois",il écrit

    1. Dans les écoles rurales, l'enseignement de la langue française doit avoir pour base le patois connu de l'élève lors de son entrée en classe. 

    2. Les commerçants doivent être exercés à traduire en français des mots et des phrases patois.

    3.dans les cours moyen et supérieur, on peut donner aux élèves les exercices suivants:

    Traduction en français d'une collecte méthodique de mots patois se composant de tous les termes usuels de la vie des champs.

    Traduction de proverbes patois et développement des idées contenues dans ces proverbes.

    Traduction de morceaux de prose ou de poésie écrits dans le dialecte du pays

    Etude comparative des mots français et patois ayant la même étymologie. 

    Etude des règles grammaticales qui peuvent servir de guide dans l'orthographe dans la seule traduction des mots

    4. On doit engager les enfants à parler le français pendant leur séjour à l'école; leur faire comprendre que tout français a le devoir de connaître sa langue nationale, mais que cette obligation ne saurait empêcher les habitants des provinces d'aimer leurs dialectes populaires et de les conserver sans altération et faux alliage de français, comme un précieux monument de leur passé.

     

       

    Antonin PERBOSC finira sa carrière d'instituteur à Lavilledieu du Temple (1908-1912)

    En 1912, il devient bibliothécaire de la ville de Montauban jusqu'en 1932.

    Il décède à Montauban le 6 août 1944.

    La bibliothèque de Montauban porte son nom, ainsi que le collège de Lafrançaise.

     

     

     

     

    * Ces élèves recueillaient dans leur entourage le patrimoine oral : chansons, dictons et proverbes, légendes, contes... Ils notaient fidèlement, sans y rien changer, les récits en dialecte local. Les plus jeunes élèves, qui ne savaient pas encore écrire, contaient à leurs camarades plus âgés, qui écrivaient sous leur dictée (méthode très innovante). Le travail réalisé par Perbosc et ses écoliers suscita l'attention des savants folkloristes au Congrès des Traditions populaires de Paris en 1900. Les récits contés  par les enfants ont été transcrits par Perbosc en notation phonétique, pour respecter leur accent et leur intonation. Ses publications sont actuellement introuvables.

     

    quelques liens

    http://www.archives.quercy.net/hommes/aperbosc.html

    https://journals.openedition.org/lengas/1167

     http://gendep82.eklablog.com/l-occitan-a-l-ecole-a147149524  l'occitan à l'école après Antonin Perbosc

     http://www.garae.fr/spip.php?article297  pour toute la bibliographie d'Antonin PERBOSC

    https://journals.openedition.org/trema/1526?lang=en#tocto1n1

    Quatre lieux conservent des documents issus de Perbosc ou des copies :

    - La Bibliothèque d’Etude et du patrimoine de Toulouse

    - Le Collège d’Occitanie à Toulouse

    - Le MuCEM (Marseille/Paris), ex-Musée National des Arts et Traditions populaires (Paris)

    - La Bibliothèque Antonin Perbosc de Montauban

    J'en ai oublié, vous pouvez les écrire en commentaire.. de cet article.

    Yahoo!

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :