• Antoine Marie DELMAS est né le 2 février 1884 à Villemur sur Tarn. Il est fils de Dominique DELMAS ouvrier chapelier, puis garde-pêche et de Marguerite BRUSSON. Il a eu deux frères, Jean (1875)  décédé en bas âge et Jean Martin

    En 1904, Antoine DELMAS est intituteur adjoint à Montaigu de Quercy. Le 29 août 1905, il épouse Jeanne Marie Octavie BLANC, fille d'un restaurateur de Montaigu.

    Il y a une erreur dans le recenssement de 1911. Antoine n'est pas natif de Moissac, mais ses parents y résident.

    Jean Louis DELMAS est venu agrandir la famille le 3 septembre 1906, puis Jean Marie André le 30 novembre 1914.

     

    Antoine DELMAS ne pourra être présent pour la naissance de son second fils. Il est sur le Front.

     

    Il est tué lors de l'offensive au Bois SabotLe 8 mars, le 143ème ( régiment d'Antoine Delmas) s'installe sur le terrain gagné par le 15ème (source).

     

    Au recensement de 1921 à Montaigu de Quercy

    Jean Louis DELMAS a 15 ans et ne vit pas avec sa mère à Montaigu de Quercy. 

    Je sais qu'il a été instituteur à Touffailles. (1931-1932 d'après les annuaires).

    Sa fiche Maitron, vous montrera son parcours jusqu'à la fonction de Maire de Montauban de 1965 à 1983.

    J'ai remarqué récemment, que le giratoire qui permet d'accéder au pont de l'Avenir qui permet franchit le Tarn à l'entrée de Montauban (côté route de Bordeaux), noté sur les plans giratoire Marc d'Autry est maintenant baptisé : Giratoire Louis DELMAS  

     

        

     

    les instituteurs durant la guerre de 14-18

     

    Yahoo!

    votre commentaire
  • Bernard SEGALAS TALOUS, instituteur, né le 28 octobre 1897 est fils d'un gardien de l'administration pénitentiaire. Il n'est pas né dans la Tarn et Garonne, mais dans les Pyrénées Atlantiques d'où sont originiares les SEGALAS-TALOUS. Sa soeur Rose, elle aussi institutrice est née à Villeneuve sur Lot.

    La plupart des documents que j'ai trouvé sur lui sont déposés aux AD82 T 106 : son dossier d'instituteur aux . Celui-ci a probablement était conservé parce qu'il a eu une certaine importance à Montauban (vous le découvrirez par la suite).

    Il a suivi le parcours classique d'un bon élève dont les parents ne pouvaient financer des études au Lycée.

     


    C'est un élève qu'on pourrait qualifier de "brillant". Il sort 1er sur 13 élèves de l'Ecole Normale en juillet 1915, avec les appréciations qui suivent:

     

    caractère, conduite et tenue: du sérieux et de bonnes dispositions sous des dehors un peu espiègles. conduite bonne. tenue parfois négligée

    intelligence, travail, instruction: intelligence vive, jugement assez sûr quand la réflexion ne fait pas défaut. Travail soutenu et méthodique. Instruction très complète. Très bon élève dans les divers ordres d'études.

    valeur pédagogique: Peu d'expérience encore, mais autorité à peu près suffisante. un sentiment assez exact des difficultés de l'adaptation pédagogique. Zèle très actif, un peu impatient par moment.

     

    En conclusion: "peut faire un très bon maître " Le Certificat est délivré le 15 août 1915. Il a alors 17 ans.

    Mais le parcours n'est pas fini, il faut obtenir ensuite le CAP (Certificat d'Aptitude Pédagogique)

    Je n'ai pas trouvé de fiche matricule militaire le concernant. En 1920, il a du compléter une fiche de mobilisation

    où il transmet des éléments concernant ses états militaires:

    Il est mobilisé le 11 janvier 1916, alors qu'il est instituteur stagiaire à Septfonds.

    -du 11 janvier 1916 au 15 avril 1919 en Algérie comme caporal

    -du 16 avril 1919 au 20 mai 1919 en Tunisie

    -du 21 mai 1919 au 30 octobre 1919 en Syrie où il est nommé sergent.

    Aussitôt dégagé de ses obligations militaires, il demande à reprendre ses fonctions d'instituteurs dès sa libération. Ne sachant pas quels postes sont libres  il se "met à la disposition de l'administration sans manifester aucune préférence"  

     

    Il est nommé dans diverses écoles comme instituteur stagiaire: Saint Antonin, Septfonds (en remplacement de Mr Cabrit), en février 1920 il remplace Mr Delbreil décédé à Septfonds, le 1er novembre, il est à Molières..

    Ce n'est que le 27 novembre 1920 qu'il pourra passer son CAP dans une école de Montauban, une classe de Cours Moyen de 40 inscrits et 37 présents ce jour là.

    3 personnes sont dans sa classe pour observer une leçon de grammaire (notée 14/20, une leçon de géogrphie, notée 12/20), une leçon d'orthographe (notée 12/20) et une leçon de lecture (notée 14/20)

     

    Jeune instituteur actif et consciencieux

    Monsieur Ségalas Talous a fait preuve de solides qualités pédagogiques. Il deviendra un très bon maître. Il n'aura pour cela qu'à bien marquer toujours les limites des leçons et à bien mettre au travail au niveau de son autorité.

    Il mérite le CAP   

     

    Enfin, en 1921, il est nommé à l'école de Saint Antonin, à la suite de Mr Martel qui est parti à la retraite.

    Le 29 mars 1921, il épouse à Montauban une jeune institutrice Hélène Marie Louis ALAUX (fille d'un auxilaire de la Compagnie des Chemins de Fer d'Orléans).

    En octobre 1922, ils sont tous les deux à l'école de Lunel près de Lafrançaise.

    Et suivent tous les rapports d'inspection (1923, 1926, 1928, 1929, 1930, 1931). On y voit grandir leur fils André (né à Montauban en 1924)... Les rapports sont toujours très élogieux et la "fameuse note" progresse régulièrement de 14,5 à 17,5). 

    Je relève aussi quelques détails sur les écoles

    ainsi en 1926 à Lunel:

    En 1930, ça ne s'est pas arrangé

    Je lis "soupe scolaire". Cette soupe ne peut se faire qu'en hiver lorsque le poele de la classe est allumé. Ma grand-mère me racontait qu'il en était ainsi pour mon grand-père qui était alors instituteur à Lafrançaise au même moment. Les enfants ou l'enseignant portaient des légumes pour "monter" la soupe et  une marmite était posée sur le poële, toute la matinée. Pour remercier l'instituteur, on lui offrait de temps en temps un poulet par exemple. C'était la cantine de l'époque

    Enfin, en 1931

    Entre temps, Bernard Ségalas-Talous est devenu secrétaire de section syndicale. Le 21 octobre 1930, il adresse une demande d'autorisation d'absence à son inspecteur pour sa participation à un congrès syndical à Paris les 1 et 2 novembre (samedi et dimanche) et une autorisation pour le 3. 

    Voici ce que l'inspecteur communique à l'Inspecteur d'Académie 

    Le train de Paris arrive à Montauban vers 7h 30 et l'autobus de Lafrançaise quitte Montauban à 9h. Mme Ségalas talous devra assurer le service des 2 classes (sous-entendu que son mari arrivera un peu en retard)

     

    En 1933, le couple obtient sa mutation pour l'école de Villebourbon. Ils se retrouvent avec des connaissances

    Brégal,,Artis, Verdié).

     

    inspection 1933

    Inspection 1937

     Le 30 novembre 1938*, il fait partie des enseignants grévistes et reçoit comme ses autres collègues.

    En application de la loi du 17 juillet 1940, il doit déclarer sur l'honneur que son père est de nationalité française

     En 1943, il devient professeur de mathématiques au cours complémentaire à l'Ancien Collège.

    Je ne l'ai pas trouvé sur le site "Mémoire des Hommes"  comme Résistant, mais j'ai trouvé son fils André.

    En 1945, il est élu maire de Montauban aux élections municipales. Il n'est pas réélu en 1947. (voir sa fiche Maitron)

    En 1951, il se présente aux élections législatives.

     

    Il ne sera pas élu.

    Une rue de Montauban porte son nom depuis 1986 (il est décédé à Montauban en 1984, 2 ans après son épouse).

    Il manque la lettre "s" à Talous, y compris sur le site de la mairie  

     

     

     les instituteurs durant la guerre de 14-18

     

    *La fin du Front populaire

    À partir de 1938, alors que les menaces de guerre exacerbent les tensions, le Parti radical au pouvoir abandonne le Front populaire, appuyant la politique de revanche patronale : la répression s’abat sur les militants politiques et syndicaux.

    Ainsi, de futurs “45000” sont sanctionnés pour leur participation à la grève du 30 novembre 1938, lancée par la CGT pour protester contre la remise en cause de certains acquis de 1936, notamment la semaine de 40 heures. Plusieurs d’entre eux sont licenciés et inscrits sur des “listes rouges” patronales qui les privent de travail. Beaucoup sont également fichés par la police française à cette occasion et leur participation à cette grève, mentionnée dans leur dossier, sera retenue par les Allemands parmi les motifs justifiant leur désignation comme otages communistes.

    http://www.memoirevive.org/1938-1941-une-repression-syndicale-et-politique-ininterrompue/

    Yahoo!

    1 commentaire
  •  

     

    Alexis BALADIE, jeune instituteur de 22 ans à Poupas et Marie COUREAU ont leur premier fils Pierre Jacques Joseph BALADIE le 4 février 1875.

    C'est à Escatalens, le 19 septembre 1881, que nait Pierre Joseph Henri BALADIE.

    A Escatalens, suit la naissance de Pierre Joseph Marcel BALADIE le 12 janvier 1890 qui décèdera le 8 août suivant.

    Tous les deux deviennent instituteurs comme leur père.

    - Pierre Jacques Joseph réside à Montech lorsqu'il épouse en 1898 à Escatalens, Rose AGENES, fille d'un négociant d'Escatalens. Il est à Marignac en 1901 (fiche matricule). Il y est en 1903, lors de la nassance de son fils Alexis Pierre Marcel BALADIE. En 1905, il est à Saint Aignan et en 1911 à Castelsarrasin.

    Du 14 aout 1914 au 20 décembre 1918, il est mobilisé. Je ne sais rien pour la suite. 

    Son fils Alexis Pierre Marcel est marié à Paris en 1935 est Mort pour la France le 11 juillet 1940 à Besançon. Je ne trouve son nom sur aucun monument. Une ligne ici (page 70)

    GR 8YE 48226 BALADIE, Alexis Pierre Marcel capitaine train 11/08/1903 11/07/1940

    -Pierre Joseph Henri BALADIE est élève instituteur à Bouzarea, Ecole Normale d'Alger.  Il est de retour à Montech, chez ses parents en 1906 lorsqu'il épouse à Escatalens Jeanne Antonine Augusta AUSSIGNAC.

    De cette union naitront Aurore Georgette Marie Louise BALADIE (1908 à Escatalens) et Raoul Alexis Antoine BALADIE (1915 Montech)

     

    J'espère trouver un jour ce petit livre 

     

     

     

    les instituteurs durant la guerre de 14-18

    Yahoo!

    votre commentaire
  • C'est tout à fait par hasard que j'ai découvert la présence de Paul Ferry à Montauban. 

    Je relève en ce moment des registres notariés du début du 17e siècle et je suis toujours étonnée par les différents mouvements de population de cette époque. Les imprimeurs, les médecins, les orfèvres, les professeurs, les pasteurs... attirent particulièrement mon attention.

    J'ai ainsi trouvé des imprimeurs venant de Langres  (Braconnier), d'autres de La Rochelle (Haultin)... 

     

    Mais revenons à Paul Ferry, de passage à Montauban pour ses études. Il va et vient entre les Charentes où son frère est pasteur, Paris, où il retrouve son père, Metz où il est né et se fixera définitivement comme pasteur.

    C'est en 1610 à Montauban, qu'il fit imprimer ses "premières Oeuvres Poétiques".

    C'est dans la maison du baron de Montbeton, "après un souper aux flambeaux", qu'il fit jouer sa pastorale" après avoir été lue et approuvée par les Mrs de l'Académie  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b10090018f/f19.item.r=paul%20ferry.zoom 

    Un petit exemple de ses voyages en 1611: (extrait de son journal manuscrit numérisé sur Gallica)

     

    Mars

    Le mercredi 9 mars 1611  départ de chez Mr Cruvel*

    16   Le mercredi 16 j’arrive chez mon frère

    mai

    1 Le dimanche 1 de mai je pars de Charente pour venir à Paris

    10 J’arrive à Paris le mardi 10 et y vois mon père

    J’écrivis ce jour là même à Mr Cruvel, je lui avais écrit de chez mon frère

    Juin

    2 Je pars de Paris le jeudi 2 juin pour venir chez mon frère

    11 j’arrive le 11

    28 j’en pars pour retourner à Montauban avec Mr Béraud** le 28, un mardi

    Juillet

    3 le dimanche 3, j’arrive à Montauban chez Mr Cruvel

     

    * Je pense qu'il s'agit de Jean Cruvel bourgeois de Montauban dont le fils Pierre sera pasteur et professeur de philosophie à l'Académie de Montauban

    ** Je pense qu'il s'agit de Michel Berauld, pasteur à Montauban

     

     Un peu plus loin, toujours en juillet 1611, on apprend dans son journal

     

     

    20 Mr Béraud est mort le mercredi 20 juillet entre deux et trois heures du jour ; le mal le prit le samedi auparavant venant au dimanche. Il était âgé de 73 ans, le lendemain il fut enterré. J’aidai à le porter au tombeau.

     

    Il s'agit bien du pasteur Michel Bérauld dont on peut trouver le décès dans les registres du Consistoire : vue 75/81

    Paul Ferry aurait écrit et publié  " Sur le tombeau de M. Bérauld, docteur en théologie, recteur en l’Académie et pasteur en l’Eglise de Montauban, Montauban, Denis Haultin, 1611", Mais je n'ai pas trouvé cet écrit.

     

    Paul FERRY sur Wikipedia  https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Ferry

     

    autres liens

    https://www.republicain-lorrain.fr/moselle/2015/01/14/paul-ferry-le-pasteur-qui-resistait-a-l-intolerance

     

     Jean-Charles me communique un extrait trouvé dans:

     FERRY (Paul), Les veritables et sinceres desplaisirs de P. F., Messin, sur le tombeau de
    M. Berauld, docteur en theologie, recteur de l'Académie et pasteur en l'église de Montauban
    , Denis Haultin,
    imprimeur, Montauban, 1611, in 8°, 8 p., non paginé, avec un sonnet de Bicheteau au verso du titre.
    Cf. BENOIT (Daniel), Les origines de la Réforme à Montauban, Mlle Capelle, libraire, Montauban, 1910, p. 142.

     

    Yahoo!

    votre commentaire
  • ou plus exactement Marie Joseph Raymond DAUCET

    C'est le hasard des moteurs de recherche sur Internet qui m'a conduit jusqu'à lui.

    Sa notice de la BNF :

      Archiviste-paléographe. - Licencié ès lettres. - Bibliothécaire et archiviste adjoint à la Section historique de l'état-major de l'Armée (1921) puis archiviste de la Lozère (1925). - Archiviste en chef de Tarn-et-Garonne (1937-1954). - Chevalier de la Légion d'honneur (1954). Officier de l'Instruction publique (1936). Croix de guerre 1914-1918  

    https://data.bnf.fr/atelier/13482356/raymond_daucet/

    sa fiche matricule miltaire  ici

    Marie Joseph Raymond Daucet nait dans le Cantal à Bouval (Barniac-les Bousquets vue 298/383).

    Il est fils d'un marchand forain.

    En 1945, il a publié dans un Bulletin de la Société Archéologique du Tarn-et-Garonne, un article que je viens de découvrir :

       
         

    En suivant ce lien:

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6532297v/f32.item

     

    à partir la la page 30, vous pourrez aussi le lire.

    Nous avons peut-être relevé certains des testaments dont il est question, je ne sais pas.

    Mais peut-être en avez-vous trouvé qui auraient pu figurer dans cet article...

    J'avoue avoir éclaté de rire toute seule en lisant cet article : celui qui fait transporter son lit dans l'église ou au pied du clocher de l'église de Lafrançaise pour dicter son testament, celui qui dicte son testament assis sur son cheval au milieu d'un champ, ceux qui n'ont pas la conscience tranquille, celui qui souhaite que son épouse descende la côte à genoux jusqu'à l'église ...

     

    Je vous laisse découvrir...

    Et si jamais vous trouvez un testament "original", merci de nous le faire partager via un commentaire.

     

    Yahoo!

    3 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique