• Curé poète à St Blaise Monclar de Quercy

    Fabienne nous envoie un poème trouvé dans un registre de Monclar en 1785, après le 11 août, et suite à deux décès, celui de Marie Marti âgé de 2 ans et celui de Jean Rousière (?) âgé de 2 ans et demi.

    illustration Clovis

       

    Dans quel état déplorable

    me trouve-je donc réduit

    la tristesse hélas maccable (m’accable)

    par tout, le trouble me suit

    ah, peché, monstre exécrable

    tes faux charmes mont (m’ont) séduit

    Dans quel état déplorable

    me trouve-je donc réduit

      ne suivant que mon caprice

    je vis dans l’égarement,

    au désordre, à l’injustice

    je me livre à tout moment ;

    o ciel quelle est ma malice

    quel est mon aveuglement,

    ne suivant

    le Seigneur souvent m’appelle

    d’un ton rempli de douceur

    sors de ta langueur mortelle

    mon fils donne moi ton cœur

    mais ce cour  (cœur ?) toujours rebelle

    ne lui montre que froideur

    le seigneur

     

     

     

    Yahoo!

  • Commentaires

    1
    tatoomsutra
    Samedi 7 Juillet 2018 à 07:38

    Très beau ! Dans les registres paroissiaux on trouve souvent des actes de décès très touchants notamment lorsque de petits anges s'en vont.

    Très belle aussi l'illustration.

    Béatrice

    2
    claudie
    Samedi 7 Juillet 2018 à 11:23

    merci à Fabienne et à Clovis qui nous dévoile des talents cachés !!

    3
    Samedi 7 Juillet 2018 à 13:20

    Avant de lire ce qui précédait ce poème, j'ai pensé à ce qui pouvait tourmenter ainsi le curé. Et je l'imaginais ayant fauté. Je crois que Fabienne aussi d'ailleurs... C'est parce qu'elle a fait un envoi avec ce qui précédait, que j'ai rajouté le "contexte" du poème.

     

      • tatoomsutra
        Samedi 7 Juillet 2018 à 13:31

        En fait moi aussi, j'ai pensé qu'il avait fauté ou été tenté. Qu'il avait peut-être un penchant inavoué pour une belle du voisinage

        ou un autre "vice" : jeu, boisson... Mais aussi peut-être qu'il rejetait Dieu pour des causes qui le révoltaient comme la mort de ces

        enfants et qu'il s'était égaré cédant à je ne sais quel péché ou pensée ou simple doute de Dieu...

        Béatrice

      • Samedi 7 Juillet 2018 à 13:43

        bon, ça va, on n'était pas seule à avoir l'esprit mal placé alors

        et vous avez même échappé à cette illustration suggérée par mon compagnon.

        Le dessin de Clovis semblait plus approprié ...

    4
    tatoomsutra
    Lundi 9 Juillet 2018 à 09:12

    Super cette illustration aussi. Beaucoup d'humour ton compagnon !

    Béatrice

    5
    Max
    Lundi 19 Février à 07:16
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