• Le faubourg du Moustier 1

    Voici un faubourg de Montauban qui abrite bien des histoires...

    J'ai habité durant trois ans au deuxième étage (mais côté jardin des plantes) la maison aux volets rouges. Le n°47.

    Aucune plaque apposée sur la façade, alors qu'il y en a beaucoup dans la rue: le 59, le 65... Nous aurons l'occasion dans plusieurs articles de découvrir certains de ses habitants.

    Nous avons déjà rencontré Jules Michelet qui  a séjourné au 21, dans un article de Sophie (qui en prépare un autre sur le 59).

    Les familles Duc-Lachapelle, Rigail de Lastour à une extrémité du faubourg et à l'autre la famille de Lesseps... Et tant d'autres.

    Je constate quand même qu'en 1980, il était possible de garer sa voiture devant sa porte (en faisant attention le 15 du mois de changer de côté), maintenant, ce n'est pas la peine d'y compter.

     

    Mais dans ce faubourg, je ne sais dans quelle maison, s'est déroulée une bien triste histoire.

    C'est Claudie qui m'a transmis un article sur le sujet  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5129119/f2.item.zoom

    Je vous laisse le découvrir...

    Vous y découvrirez que la vie des femmes n'était vraiment pas simple avant Simone Veil. Ce sont les seules accusées le jour de ce procès en 1865. Je suppose que les tours d'abandon avaient été fermés.

    L'histoire est sordide et ne me donne pas envie de faire des recherches généalogiques sur les différentes protagonistes. Pourtant, il faut savoir que "ça a existé". Et quand on lit des actes de décès de jeunes femmes dans les registres, on ne peut s'empêcher de penser que...

    C'est un peu dur certainement, de faire une introduction sur le faubourg du Moustier avec une si triste histoire. Mais ça permet de voir aussi que dans un quartier avec des riches demeures, il pouvait y avoir la plus grande misère. Et c'est aussi l'histoire du département. C'est la raison pour laquelle cet article est publié.

    Nous reviendrons plus tard sur le n°3, le n°21, le n°59, le n°65...

     

    Martine

     

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  • Commentaires

    1
    Lundi 11 Février 2019 à 15:16

    Ah oui quand même , quelles horreurs !

    C'était les "faiseuses d'anges " curieux surnom qui ne reflète pas la réalité . Celle la est particulièrement atroce ;

    2
    Lundi 11 Février 2019 à 16:20

    C'est surtout ce commerce: prostitution, avorteuse, et mise en nourrice d'enfants à Bordeaux, pour en fait les éliminer et percevoir la pension. Et le mari, il en pense quoi de tout ça? Jamais on ne parle des maris dans cette affaire.

    J'ai lu par contre (mais je ne sais plus où) que les femmes  pauvres après avoir accouché, prenaient un autre enfant en nourrice pour gagner un peu d'argent et nourrissaeint en prioriété l'enfant placé pour continuer à toucher quelques sous.

     

    3
    Lundi 11 Février 2019 à 17:02

    Le mari ? Il prenait les sous !

    De toute façon le 19eme siècle a été misogyne , le pouvoir patriarcal a été renforcé par les siècles précédent .

    Le fait que l'avortement était considéré comme un crime a favorisé ces horreurs , heureusement que Simone Veil a légiférée en 75 autrement nous aurions encore des cas semblables .

    Et je ne parle pas de la prostitution qui a existé de tout temps et a toujours été sordide, encore de nos jours ,dirigé , la plupart du temps par des hommes .Tout ça , sur la misère des femmes ; ça n'a pas changé !

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