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le Tarn et Garonne
Dans cette rubrique, nous publierons des articles faits par les uns et les autres sur les communes de notre département.
Les tramways du Tarn et Garonne
L'industrie et le commerce
le tremblement de terre de 1660
La famille de Bourbon dans le Tarn et Garonne
Les inculpés de 1848
des Tarn et Garonnais déportés en Nouvelle Calédonie
des Résistants durant la guerre 39-45
Les pigeonniers du Tarn et Garonne
Les éléments du patrimoine du Tarn et Garonne
quelques liens
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Par macas le 21 Décembre 2022 à 08:45
Villebourbon est un quartier de Montauban situé sur la rive gauche du Tarn.
Côté gauche, en traversant le Pont Vieux nous pouvons voir l'arrière des maisons de la Grand Rue Villebourbon.
Aujourd'hui, je m'intéresse à la maison n°
Voici sa façade côté Grand Rue Villebourbon.
Une plaque y a été apposée
Voici qui vivait dans cette maison en 1807: (recensement 1807 AD82)
David Joseph MARIETTE AURIOL, minotier, est le fils de Daniel et Anne MARTIN. Il a épousé Anne SENILH en 1788. Zilia (Marie Zilia (1789) et Pierre Daniel MARIETTE (1790) sont leurs enfants.
David Joseph MARIETTE AURIOL est le frère de Marie MARIETTE qui a épousé Jean Benjamin ROUFFIO CRAMPES en 1780.
Auguste ( Jean Pierre Auguste 1787), Emilie Magdeleine (1788), Martial (David Martial Joseph 1782), Pierre aîné (1781) ROUFFIO sont leurs enfants.
Quelques années plus tard, en 1841.
David Joseph MARIETTE AURIOL est décédé (1828). Anne SENILH son épouse est dans la maison avec deux domestiques.
Leur fils Pierre Daniel MARIETTE AURIOL vit dans la maison avec son épouse Suzelly COMBES (Suzanne Marquette Suzelly (1793). Ils se sont mariés en 1817. Elle est fille du président du tribunal de commerce de Montauban. Leur fille, Joséphine Elisabeth nait en 1818. Elle sera plus tard, en 1846, la mère de Henry de FRANCE
David Martial ROUFFIO CRAMPES a épousé en 1814, sa cousine Marie Zélia MARIETTE AURIOL. Ils ont deux fils: Jean Pierre Eugène (1815) et Joseph Emile Léon (1818) qui habite toujours chez ses parents.
En 1846
La maison est bien remplie avec plusieurs ménages, dont celui de la famille NAZON : la veuve du pasteur Jean Théodore NAZON, avec son fils François Henry NAZON
La maison est grande...
Les deux fils Léon (Joseph Emile Léon) et Eugène (Jean Pierre Eugène) ROUFFIO-CRAMPES vivent avec leurs parents. Eugène a fondé une famille en épousant en 1845 Marque Marie Eugénie LANIS, fille d'un propriétaire montalbanais.
En 1856
La veuve du pasteur NAZON est toujours dans la maison, comme propriétaire, mais c'est son fils Edouard, notaire qui vit avec elle.
La famille d'Eugène ROUFFIO et Eugénie LANIS s'est agrandie avec Berthe (Joséphine Anne Antoinette Berthe 1846) et Edmond (Jacques Marie Edmond 1847).
Joseph Emile Léon ROUFFIO vit avec ses parents. Il décède à 55 ans, célibataire, en 1874 dans cette maison.
Joséphine Anne Antoinette épouse en 1867, Baptiste Marcellin Albert GARRISSON d'ESTILHAC.
Jacques Marie Edmond ROUFFIO, sous-lieutenant de la garde mobile de Montauban, décède dans cette même maison le 10 février 1871
En 1872, nous retrouvons donc:
En 1881,
parmi de nouveaux habitants, Eugénie ROUFFIO, 56 ans (je suppose Eugénie LANIS épouse d'Eugène ROUFFIO), veuve GARRISSON Alice (peut-être une erreur avec Joséphine Anne Antoinette Berthe ROUFFIO (né en 1846) veuve de Baptiste Marcellin Albert GARRISSON d'Estilhac (décédé le 15 mars 1880 à 39 ans) et Eugénie GARRISSON (Eugénie Adrienne Alice née en 1867), leur fille.
Le 20 août 1877, pour la préparation du contrat de mariage de Eugénie Adrienne Alice GARRISSON, grand-mère et mère, se rendent chez le notaire Edouard NAZON (5 E 18442) :
Le contrat de mariage est signé le 14 octobre et le mariage, le même jour. http://www.archivesdepartementales.cg82.fr/ark:/40357/276moxd32x8d96j7
Maurice Paul Emmanuel SARRAIL, lieutenant au 9e régiment d'Infanterie, stagiaire à l'état major de la 33e division d'Infanterie, natif de Carcassonne, âgé de 31 ans, épouse Eugénie Adrienne Alice GARRISSON d'ESTILHAC, âgée de 20 ans.
Une fille naîtra de cette union au 26 Grand Rue Villebourbon en 1890. Elle se mariera à Montauban, le 12 mai 1915, quelques mois après le décès de sa mère, alors que son père est sur le Front comme Commandant de la 3e armée. Elle décèdera à Montauban en 1981, à l'âge de 91 ans.
Le général Sarrail est décédé quelques jous après le maréchal Foch.
Quelques articles dans l'Express du Midi:
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5389429k/f1.image.zoom
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5389434w/f1.image.zoom
dans la Dépêche du Midi
Le général Sarrail en Argonne en 1915 http://www.chtimiste.com/batailles1418/1915argonne.htm
« A ce jeu, les troupes s'usent vite. J'ai dit déjà que, depuis le 8 janvier, j'avais perdu en Argonne 1200 officiers et 82.000 hommes, presque la moitié de l'effectif de l'Armée "
A la suite des événements du mois de juillet en Argonne, le général Sarrail fut remplacé dans le commandement de la 3e Armée par le général Humbert.
Général Sarrail : Mon commandement en Orient
La Grand Rue Villebourbon est aujourd'hui appelée "rue du Général Sarrail"
Tout en finissant cet article, je pensais à l'article écrit par Simone sur son grand-père Germain Penchenat ...
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Par macas le 21 Décembre 2022 à 08:39
Nous connaissons tous ce poème d'Arthur Rimbaud, écrit lors de la guerre franco-prussienne de 1870-1871.
Le conflit (du 19 juillet 1870 au 28 janvier 1871) aurait fait 139 000 morts dans les rangs français (combat ou maladie) et 51 000 morts côté allemand.
Le nombre de prisonniers de guerre français fut exceptionnellement élevé. En février 1871, Jules Favre, ministre des affaires étrangères, donnait l'estimation suivante : 509 000 combattants français prisonniers dont 420 000 détenus en Allemagne, 4 000 internés en Belgique et 85 000 en Suisse contre 35 000 soldats allemands faits prisonniers.
La plupart des prisonniers français restèrent captifs en Allemagne de 2 à 10 mois, certains ne revenant que plusieurs mois après la fin de la guerre et le traité de paix. 18 000 prisonniers français morts dans les camps sont enterrés en Allemagne.
source Wikipédia
Par Havang(nl) — Travail personnel, Domaine public,
https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=7321919
Le monument qui commemore la guerre de 1870-1871 vient d'être recemment restauré.
Il se trouve sur la place Antoine Bourdelle face au musée d'Histoire Naturelle.
En 1897, C'est le projet d'Antoine Bourdelle qui a été retenu pour la création du monument.
L'historique de ce monument est ici
HOMMAGE AUX MORTS
AUX COMBATTANTS et SERVITEURS
DU TARN-ET-GARONNE- 1670-1671
Le 14 septembre 1902, le monument est inauguré.
Dans La Dépêche du lendemain, nous pouvions lire l'article ci-contre.
(AD82 PER 360 1902-9)
Sur une face du monument des noms ont été gravés. Ils sont difficilement lisibles
On parvient encore à en lire certains
ESCAFFRE : Je pense qu'il s'agit d'Adrien Escaffre, natif de Caylus
FRANCIEL : certainement Antoine Franciel également de Caylus
ROUFFIO: peut-être Jacques Marie Edmond ROUFFIO de Montauban
Tous les 3 sont Gardes Mobiles.
Il existe un Mémorial GenWeb où l'on peut retrouver quelques noms de victimes de cette guerre.
Durant cette guerre, il y a eu différents soldats : des militaires et des gardes mobiles.
Concernant la Garde Mobile du Tarn et Garonne, il existe un document intéressant qui est visible sur Gallica. C'est l'historique du premier bataillon des Mobiles du Tarn et Garonne, écrit par le Vicomte Marie Pierre Antoine Edmond de Layrolles (1) , chef du premier bataillon des Mobiles du Tarn et Garonne, nommé chevalier de la Légion d'Honneur en juillet 1871.
La Garde Nationale Mobile, crée en 1868 et supprimée en 1871 était considérée une réserve pour l'Armée active.
19/07/1870: l'Empire français déclare la guerre à l'Empire prussien
2/3/1870: capitulation de Napoléon III, proclamation de la République
26/01/1871: Armistice
15/02/1871: Armistice général
18/03 au 28/05/1871: Commune de Paris et dans d'autres ville contre un gouvernement monarchiste
10/05/1871: déclaration de la victoire allemande, perte de l'Alsace-Lorraine
Le 29 août 1870, les hommes du 1er bataillon de Garde Mobile du Tarn et Garonne sont réunis à Montauban.
J'ai extrait de son livre l'organisation de la Garde Mobile du Tarn-et-Garonne.
GARDE NATIONALE MOBILE DE TARN-ET-GARONNE
PREMIER BATAILLON
Etat-Major
Chef de bataillon : M.de LAYROLLES
Aide-Major : M. GALTIE
Officier-Payeur : M.GARRISSON, Paul
1ere compagnie
Capitaine
Lieutenant
Sous-Lieutenant
M. de VALADA, Antoine
M. SMYCZINSKI, Auguste
M. RUPIN, Jean
2eme compagnie
Capitaine
Lieutenant
Sous-Lieutenant
M. de VESINS, Elie
M. d’ELBREIL, Henri
M. CHENE, Gabriel
3eme compagnie
Capitaine
Lieutenant
Sous-Lieutenant
M. de JORDANET, Julien
M. FAVENC, Edmond
M. PRAX, Maurice
4eme compagnie
Capitaine
Lieutenant
Sous-Lieutenant
M. de CRUZY, Henri
M. CONSTANS Emmanuel
M. MALAVAL
5eme compagnie
Capitaine
Lieutenant
Sous-Lieutenant
M. COMBES-LALANDE
M. MIRET, Aubin
M. CAZALS, Raymond
6eme compagnie
Capitaine
Lieutenant
Sous-Lieutenant
M. BESSEY, Paul
M. de GIRONDE, Leopold
M. ROUFFIO, Edmond
7eme compagnie
Capitaine
Lieutenant
Sous-Lieutenant
M. de BONNE, Armand
M. de GRAND BOULOGNE, Antoine
M. CAPELLE Léon
1ere compagnie
Sergent major
Sergent fourriers
Caporal fourrier
MOLES, Guillaume
GARDES
TERRIEUX, Pierre
Sergents
NEDELEC, F 1er cl
RIVAYROL, J
de FRANCE, Henri
LASSERRE, Jean
CHARLES, J ,hre
GRAS, Pierre, id
Caporaux
CLAMENS J 1er cl
DUCLOS Louis id
LINON Pierre
PERIES Pierre
DENAYROUX Paulin
HUC Jean hre
LAJEUNIE, Alexandre id
2eme compagnie
Sergent major
Sergent fourriers
Caporal fourrier
GALINIE Adrien
PEDURAN, Leonard
FERRIE Basile
Sergents
FOURNIER,L 1ercl
ROUDOULY, Firmin
GAILLARD, Antoine
VAISSIERES, J-L
GARRISSON, G hre
AGRECH, Simon
LAJOUANIO, id
Caporaux
BOURGADE H 1ere classe
BOSC V-Hip id
ROSSIGNOL Firmin
LAGARRIGUES Jean
CHARRIE Louis
PRIS Cyprien
PRIS Lucien
DENAYROLLES S hre
LADES François id
3eme compagnie
Sergent major
Sergent fourriers
Caporal fourrier
CAPELLE, Leon
ARMAIN, David
BRESSON Antoine
Sergents
MERLY Jean 1ercl
FERAL David
SOULIE Jean
ROUS François
GRIMAL, Marc
DAYNES Baptiste hre
TIVIER Alcide
Caporaux
BERAY V 1erecl
PARRE Eugène
DELLARD Pierre
BONGRAT-CAILLARD
BELLUC Jean
ARMAND Ferdinand
VALETTE Antoine
BOURTHOUMIEU L
ALBIGNAC J hnr
GAIRARD Jean id
4 eme compagnie
Sergent major
Sergent fourriers
Caporal fourrier
CAZELES A
CASTAN Jules
BERGALASSE, J-B
Sergents
JAYLES Al. 1ercl
MAZEILLE Ernest
RAFY Theodore
CATUSSE, Jean Bastiste
LAUTARD Jean, hre
Caporaux
LAFLORENCIE J 1re cl
MONTARDY Jacques
SERN Marcellin
PARIEL Jacques
LAGARDE J
TRESSENS V
MOURGUES Baptiste
SOUPA Alexandre
BEC Elie hnr
BELON Jean id
5 eme compagnie
Sergent major
Sergent fourriers
Caporal fourrier
BASSOULS Jules
TESSEYRE Emile
Sergents
FOISSAC L 1er cl
MONZIES Louis
CAMBON Ludovic
CALVET Ferdinand
Caporaux
TOURNIE J 1e cl
BENAZET Pierre id
BESSIERES Louis
ALZONNE Jean
VIATRE Cyprien
PUEL Jean
GIBERT Joseph
6 eme compagnie
Sergent major
Sergent fourriers
Caporal fourrier
LABATUT Alfred
LAGES Antoine
DUPRE Marcellin
Sergents
SAINTIS P 1er cl
FERAL Eugène
RABOTTE André
ESTAMPES Jean
GAYRAL Georges hre
MARTY Max id
Caporaux
GAYRAL G 1re cl
MARTY Maxime id
LAPLACE Antoine
MOURON Léonard
LESPINET Jean
ICHES François
FAURE Pierre
GISBERT
DELY Henri hre
GALES Jean id
MOURON Jean id
7 eme compagnie
Sergent major
Sergent fourriers
Caporal fourrier
DAGRAN Paul
MAURE Léon
RAYNAL Célestin
Sergents
NEDELEC 1er cl
RIVAYROL J
LASSERRE Jean
CHARLES Jean hre
GRAS Pierre
Caporaux
DURBAN J 1re cl
BALES Jean id
CONTE Elie
SAVY Aimé
TOURNIE Jean
RETOURNAT A hre
SOULIE Hector id
Les listes de la Garde Nationale du Tarn et Garonne sont visibles sur le site des AD82 ici.
Pour compléter une partie de la liste du Mémorial GenWeb avec des liens vers les registres d'Etat Civil de certaines communes. Certains, blessés, ont pu revoir leur famille en étant rapatriés dans des hôpitaux à proxximité de chez eux, d'autres sont morts au loin avec des transcriptions de décès plusieurs années après.
BEAUTE Jean Marie Léon * Villebrumier caporal 50e de marche 23 avril 1871 Croissy 20 ans BLANC Arnaud Monclar soldat 3e chasseur à pied 4 janvier 1871 Meung sur Loire 20 ans BLANC Pierre Saint Nauphary soldat au 55eme de ligne 25 décembre 1870 Torgan (Allemagne) BRIAN Pierre Bruniquel garde mobile 12 février 1871 Suisse CASTELLA Barthelemy ** Verlhac Tescou 46e régiment de marche 24 mars 1871 Munich DAYMIE Jean Auguste Salvetat Belmontet garde mobile 12 février 1871 Chambéry ESCROUZAILLES Jean Pierre Puygaillard garde mobile 25 février 1871 Montauban 21 ans FONTA Antoine Puygaillard soldat 7e regiment de ligne 19 mars 1871 Spandau GABACH André Monclar garde mobile 2 janvier 1871 Besançon 22 ans GABEN François*** Lavaurette garde mobile 7 janvier 1871 Autechaux (Doubs) LAPEYRE Jacques Salvetat Belmontet garde mobile 6 février 1871 St Laurent (jura) 22 ans MARTY (sans prénom) Verlhac Tescou garde mobile 11 février 1871 Besançon 22 ans MARTY Antoine Varennes soldat au 39e régiment de ligne 19 janvier 1871 Tours 21 ans MARTY Jean Genebières soldat 2e régiment de zouaves 30 janvier 1871 Besançon MARTY Jean Genebrières garde mobile 12 février 1871 Chambéry MARTY Elie Corbarieu cavalier au 6e régiment de hussards 26 octobre 1871 Montauban 21 ans MAUQUIE Jean Verlhac Tescou garde mobile 12 février 1871 Soleure (Suisse) 20 ans MONRUFET Joseph Monclar garde mobile 7e compagnie 19 février 1871 Argenton 20 ans NAUGES Jean Louis Puygaillard soldat 91e régiment de ligne 9 septembre 1870 Cambrai 25 ans RIGAL Joseph Bruniquel sergent 1er classe infanterie 4 décembre 1871 Rodez 43 ans ROUFFIO CRAMPES Edmond Montauban sous lieutenant de la garde mobile 10 février 1871 Montauban 23 ans SOUILLE Jean Monclar garde mobile n°2849 27 février 1871 Chambéry 22 ans TAILLEFER Pierre Puygaillard garde mobile 12 décembre 1870 Besançon TAST Jean Louis Montbeton garde mobile 13 mars 1871 Nods (Doubs) TOSQUE Jean Pierre Verlhac Tescou garde mobile 31 janvier 1871 Nods (Doubs) 30 ans * il y a une erreur dans la transcription du nom qui est corrigée en 1873 vue 44/52 état civil en ligne AD82
** jugement en 1674 voir vue 3/48 état civil en ligne AD 82
*** "A Autechaux, le mobile Gabens de la 1e compagnie, qui rentrait d’une reconnaissance faite dans les bois situés au sud du village, tomba mort d’une congélation générale spontanée" ( Historique du 1er bataillon de Garde Mobile du Tarn et Garonne p 42)
(1) Monsieur de Layrolle, natif de Montpellier avait épousé en 1857 une demoiselle de Levezou de Vezins à Montauban.
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Par macas le 15 Novembre 2021 à 11:50
Trois ans après les massacres de la Saint Barthémémy, nous sommes dans une période trouble et agitée..
Henri III est alors roi de France et de Pologne et toujours dans les guerres de religion.
J'ai trouvé dans un registre de Guillaume Constans*, notaire à Montauban en 1575, 3 testaments de condamnés à mort.
Jean-Charles en a fait les transcriptions et me permet ainsi de les partager sur le blog :
1575 Testament Pierre Cabos du lieu d Auty condamne a mort comme espion (Montauban)
1575 Testament Pierre Lafont notaire royal de Serignac condamne a mort (Montauban)
1575 Testament Francois Bons chaussatier de Montauban condamne a mort (Montauban)Il faudrait chercher dans d'autres documents, les motifs de ces condamnations.
Il y a peut-être d'autres renseignements chez les notaires d'Auty et Sérignac...
à suivre... (peut-être)
* Guillaume Constans a des registres qui couvrent la période de 1572 à 1602.
Le 31 mai 1602, Mathurin Feutrié enregistre son testament.
AD82 5 E 807 fo vCxiiii
On y apprend qu'il possède les papiers de son beau frère oncle Arnaud Pogeti, notaire à Montauban (1543-1578).
Il a deux enfants : Jean Constans (ministre de la parole de dieu) et Marie Constans de feue Marguerite Pogeti
Il est noté décédé lors du contrat de mariage de son fils Jean avec Marguerite Saint Just (fille de Bernard aussi notaire) le premier décembre 1602
Son épouse Marguerite Pogeti est décédée avant juin 1593, puisque Guillaume Constans épouse Jeanne Salitot.
Dans son testament il n'y a aucune mention concernant cette deuxième épouse. Elle est probablement décédée. Antoine Bosquet (5 E 174) avait recueilli son testament le 7 juillet 1596.
C'était un remariage pour les deux. Jeanne Salitot était fille du notaire Jean Salitot et soeur de Bertrand (aussi notaire). Elle n'a eu qu'une fille Françoise Grelleau qui est décédée, ses soeurs, son frère et ses neveux sont cités dans le testament
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Par macas le 14 Octobre 2021 à 08:02
Comme de nombreux instituteurs du début du 20e siècle, Léon Ernest SERRES est issu de famille paysanne.
C'est ainsi, qu'il nait le 8 novembre 1883 à Feneyrols, d'un père propriétaire cultivateur.
Il épouse en 1906, à Varen une jeune institutrice Germaine Françoise POPIS, née de 16 août 1881 à Foix. Elle est fille d'un garde forestier, originaire de Bourret (Louis François POPIS) et de Jeanne Marie Clémentine LABRUNE (fille d'un cantonnier de Bessens)
Après avoir commencé sa carrière d'instituteur à Vaissac (1906), puis Puylaroque (1908), puis Miramont de Quecy (1912, naissance de ses fils), Lauzerte (1920), Grisolles (1922), il finira sa carrière comme directeur de l'école de Villebourbon à Montauban à partir de 1929. Son épouse y sera également institutrice.
Lorsque Bernard SEGALAS TALOUS recevra la visite de l'Inspecteur dans cette école en 1937, il note dans son rapport d'inspection :
Les cartes d'Histoire et Géographie, les bibliothèques et les musées de classe sont toujours des éléments pris en compte lors des inspections.
les instituteurs durant la guerre de 14-18
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Par macas le 14 Octobre 2021 à 07:55
Il y a longtemps que j'avais commencé des recherches sur cette famille. J'essayais de comprendre qui était "Martial Artis" qui a donné son nom à l'école élémentaire de Lauzerte.
Il en est ainsi pour de nombreux autres noms d'école ou nom de rue.
Cette école a été construite sur les restes de l'ancien château de Lauzerte. Le seul vestige en est la salle voutée du réfectoire.
Commençons par un petit arbre:
3 frères : 2 instituteurs
L'aîné Jean Victor ARTIS, né le 23 mars 1878 à Sistels est dit "cultivateur" dans l'acte de naissance de son fils en 1904. Sa fiche matricule militaire est dans le Lot et Garonne
Le cadet Pierre Léon ARTIS, né le 9 décembre 1880 à Sistels est instituteur. Sa fiche matricule militaire ne donne pas beaucoup de renseignements sur les écoles où il aurait pu exercer. Lors de son mariage avec Irène Marie Françoise BARRAU, institutrice, le 15 septembre 1903, il est instituteur à Montech. Leur fille Marcelle Jeanne, née en 1905 à Septfonds. En 1931, il y a un ARTIS, directeur de l'école Annexe à Montauban. C'est peut-elle lui.
Marcelle (Jeanne) ARTIS épousera en 1931 à Montauban, un instituteur, André Pierre Emile DELMAS.
le benjamin Martial Jean ARTIS est né le 11 mars 1893, à Sistels. Lui aussi deviendra instituteur.
Il est mobilisé en 1914 et "tombera aux mains de l'ennemi" à Bertrix, le 22 août 1914. Il ne sera rapatrié que le 15 janvier 1919.
C'est à son retour de captivité qu'il épouse à Montauban (le 22 avril 1919) une institutrice, originaire du Lot, fille de gendarme : Jeanne Marie Berthe LOBIT.
En 1920, il est à Lafrançaise lors de la naissance de son fils Pierre, de 1923 à 1934, il est Lauzerte. C'est en 1934, qu'il arrive à Montauban, d'abord à l'école de la rue bêche, puis à Villebourbon.
Il est président de la Fédération des Oeuvres Laïques (FOL) du Tarn et Garonne. En 1957, il reçoit la croix de la Légion d'Honneur.
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