• le Tarn et Garonne

  • Villebourbon est un quartier de Montauban situé sur la rive gauche du Tarn.

    Côté gauche, en traversant le Pont Vieux nous pouvons voir l'arrière des maisons de la Grand Rue Villebourbon.

    Aujourd'hui, je m'intéresse à la maison n° 

    Voici sa façade côté Grand Rue Villebourbon.

    Une plaque y a été apposée

     

     Voici qui vivait dans cette maison en 1807: (recensement 1807 AD82)

    David Joseph MARIETTE AURIOL, minotier, est le fils de Daniel et Anne MARTIN. Il a épousé Anne SENILH en 1788. Zilia (Marie Zilia (1789) et Pierre Daniel MARIETTE (1790) sont leurs enfants.

    David Joseph MARIETTE AURIOL est le frère de Marie MARIETTE qui a épousé Jean Benjamin ROUFFIO CRAMPES  en 1780.

    Auguste ( Jean Pierre Auguste 1787), Emilie Magdeleine (1788), Martial (David Martial Joseph 1782), Pierre aîné (1781) ROUFFIO sont leurs enfants.

    Quelques années plus tard, en 1841.

     

    David Joseph MARIETTE AURIOL est décédé (1828). Anne SENILH son épouse est dans la maison avec deux domestiques.

    Leur fils Pierre Daniel MARIETTE AURIOL vit dans la maison avec son épouse Suzelly COMBES (Suzanne Marquette Suzelly (1793). Ils se sont mariés en 1817. Elle est fille du président du tribunal de commerce de Montauban. Leur fille, Joséphine Elisabeth nait en 1818. Elle sera plus tard, en 1846, la mère de Henry de FRANCE

    David Martial ROUFFIO CRAMPES a épousé en 1814, sa cousine Marie Zélia MARIETTE AURIOL. Ils ont deux fils:  Jean Pierre Eugène (1815)  et Joseph Emile Léon (1818) qui habite toujours chez ses parents.

    En 1846

    La maison est bien remplie avec plusieurs ménages, dont celui de la famille NAZON : la veuve du pasteur Jean Théodore NAZON, avec son fils François Henry NAZON

    La maison est grande...

    Les deux fils Léon (Joseph Emile Léon) et Eugène (Jean Pierre Eugène) ROUFFIO-CRAMPES vivent avec leurs parents. Eugène a fondé une famille en épousant en 1845 Marque Marie Eugénie LANIS, fille d'un propriétaire montalbanais. 

     

    En 1856

    La veuve du pasteur NAZON est toujours dans la maison, comme propriétaire, mais c'est son fils Edouard, notaire  qui vit avec elle.

    La famille d'Eugène ROUFFIO et Eugénie LANIS s'est agrandie avec Berthe (Joséphine Anne Antoinette Berthe 1846) et Edmond (Jacques Marie Edmond 1847).

    Joseph Emile Léon ROUFFIO vit avec ses parents. Il décède à 55 ans, célibataire, en 1874 dans cette maison.

    Joséphine Anne Antoinette épouse en 1867, Baptiste Marcellin Albert GARRISSON d'ESTILHAC.

    Jacques Marie Edmond ROUFFIO, sous-lieutenant de la garde mobile de Montauban, décède dans cette même maison le 10 février 1871  

    En 1872, nous retrouvons donc:

    En 1881, 

    parmi de nouveaux habitants, Eugénie ROUFFIO, 56 ans (je suppose Eugénie LANIS épouse d'Eugène ROUFFIO), veuve GARRISSON Alice (peut-être une erreur avec Joséphine Anne Antoinette Berthe ROUFFIO (né en 1846) veuve de Baptiste Marcellin Albert GARRISSON d'Estilhac (décédé le 15 mars 1880 à 39 ans) et Eugénie GARRISSON (Eugénie Adrienne Alice née en 1867), leur fille.

    Le 20 août 1877, pour la préparation du contrat de mariage de Eugénie Adrienne Alice GARRISSON, grand-mère et mère, se rendent chez le notaire Edouard NAZON (5 E 18442) :

    Le contrat de mariage est signé le 14 octobre et le mariage, le même  jour.   http://www.archivesdepartementales.cg82.fr/ark:/40357/276moxd32x8d96j7

    Maurice Paul Emmanuel SARRAIL, lieutenant au 9e régiment d'Infanterie, stagiaire à l'état major de la 33e division d'Infanterie, natif de Carcassonne, âgé de 31 ans, épouse Eugénie Adrienne Alice GARRISSON d'ESTILHAC, âgée de 20 ans.

    Une fille naîtra de cette union au 26 Grand Rue Villebourbon en 1890. Elle  se mariera à Montauban, le 12 mai 1915, quelques mois après le décès de sa mère, alors que son père est sur le Front comme Commandant de la 3e armée. Elle décèdera à Montauban en 1981, à l'âge de 91 ans. 

    Le général Sarrail est décédé quelques jous après le maréchal Foch.

    Quelques articles dans l'Express du Midi:

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5389429k/f1.image.zoom

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5389434w/f1.image.zoom

    dans la Dépêche du Midi

    https://www.ladepeche.fr/article/2013/11/10/1749806-carcassonne-maurice-paul-sarrail-1856-1929-general-politique.html

    Le général Sarrail en Argonne en 1915  http://www.chtimiste.com/batailles1418/1915argonne.htm

    « A ce jeu, les troupes s'usent vite. J'ai dit déjà que, depuis le 8 janvier, j'avais perdu en Argonne 1200 officiers et 82.000 hommes, presque la moi­tié de l'effectif de l'Ar­mée " 

    A la suite des événe­ments du mois de juillet en Argonne, le général Sarrail fut remplacé dans le commandement de la 3e Armée par le général Humbert.  

    Général Sarrail :  Mon commandement en Orient

     

    La Grand Rue Villebourbon est aujourd'hui appelée "rue du Général Sarrail"

    Tout en finissant cet article, je pensais à l'article écrit par Simone sur son grand-père Germain Penchenat ...

     

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  • Nous connaissons tous ce poème d'Arthur Rimbaud, écrit lors de la guerre franco-prussienne de 1870-1871.

    Le conflit (du 19 juillet 1870 au 28 janvier 1871) aurait fait 139 000 morts dans les rangs français (combat ou maladie) et 51 000 morts côté allemand.

     

    Le nombre de prisonniers de guerre français fut exceptionnellement élevé. En février 1871, Jules Favre, ministre des affaires étrangères, donnait l'estimation suivante : 509 000 combattants français prisonniers dont 420 000 détenus en Allemagne, 4 000 internés en Belgique et 85 000 en Suisse contre 35 000 soldats allemands faits prisonniers.

    La plupart des prisonniers français restèrent captifs en Allemagne de 2 à 10 mois, certains ne revenant que plusieurs mois après la fin de la guerre et le traité de paix. 18 000 prisonniers français morts dans les camps sont enterrés en Allemagne.

    source Wikipédia

     

     

     

    Par Havang(nl) — Travail personnel, Domaine public,

    https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=7321919

     

     

    Le monument qui commemore la guerre de 1870-1871 vient d'être recemment restauré. 

    Il se trouve sur la place Antoine Bourdelle face au musée d'Histoire Naturelle.

     En 1897, C'est le projet d'Antoine Bourdelle qui a été retenu pour la création du monument.

    L'historique de ce monument est ici  

     

     

    HOMMAGE AUX MORTS

    AUX COMBATTANTS et SERVITEURS 

    DU TARN-ET-GARONNE- 1670-1671

     

    Le 14 septembre 1902, le monument est inauguré.

    Dans La Dépêche du lendemain, nous pouvions lire l'article ci-contre.

    (AD82  PER 360 1902-9)

     

     

     

    Sur une face du monument des noms ont été gravés. Ils sont difficilement lisibles

    On parvient encore à en lire certains

    ESCAFFRE : Je pense qu'il s'agit d'Adrien Escaffre, natif de Caylus 

    FRANCIEL : certainement Antoine Franciel également de Caylus

    ROUFFIO: peut-être Jacques Marie Edmond ROUFFIO  de Montauban

    Tous les 3 sont Gardes Mobiles.

    Il existe un Mémorial GenWeb où l'on peut retrouver quelques noms de victimes de cette guerre. 

    Durant cette guerre, il y a eu différents soldats : des militaires et des gardes mobiles.

    Concernant la Garde Mobile du Tarn et Garonne, il existe un document intéressant  qui est visible sur Gallica. C'est l'historique du premier bataillon des Mobiles du Tarn et Garonne, écrit par le Vicomte Marie Pierre Antoine Edmond de Layrolles (1) , chef du premier bataillon des Mobiles du Tarn et Garonne, nommé chevalier de la Légion d'Honneur en juillet 1871.

     

     

     

     

     

     La Garde Nationale Mobile, crée en 1868 et supprimée en 1871 était considérée une réserve pour l'Armée active.

     

     

    19/07/1870: l'Empire français déclare la guerre à l'Empire prussien

    2/3/1870: capitulation de Napoléon III, proclamation de la République

    26/01/1871: Armistice

    15/02/1871: Armistice général

    18/03 au 28/05/1871: Commune de Paris et dans d'autres ville contre un gouvernement monarchiste

    10/05/1871: déclaration de la victoire allemande, perte de l'Alsace-Lorraine

     

     

     Le 29 août 1870, les hommes du 1er bataillon de Garde Mobile du Tarn et Garonne sont réunis à Montauban.

     

     

     

    J'ai extrait de son livre l'organisation de la Garde Mobile du Tarn-et-Garonne.

     

     

     

     

     

     

    GARDE NATIONALE MOBILE DE TARN-ET-GARONNE 

    PREMIER BATAILLON 

     

    Etat-Major

    Chef de bataillon : M.de LAYROLLES

    Aide-Major : M. GALTIE

    Officier-Payeur : M.GARRISSON, Paul

    1ere compagnie

    Capitaine

    Lieutenant

    Sous-Lieutenant

    M. de VALADA, Antoine

    M. SMYCZINSKI, Auguste

    M. RUPIN, Jean

    2eme compagnie

    Capitaine

    Lieutenant

    Sous-Lieutenant

    M. de VESINS, Elie

    M. d’ELBREIL, Henri

    M. CHENE, Gabriel

    3eme compagnie

    Capitaine

    Lieutenant

    Sous-Lieutenant

    M. de JORDANET, Julien

    M. FAVENC, Edmond

    M. PRAX, Maurice

    4eme compagnie

    Capitaine

    Lieutenant

    Sous-Lieutenant

    M. de CRUZY, Henri

    M. CONSTANS Emmanuel

    M. MALAVAL

    5eme compagnie

    Capitaine

    Lieutenant

    Sous-Lieutenant

    M. COMBES-LALANDE

    M. MIRET, Aubin

    M. CAZALS, Raymond

    6eme compagnie

    Capitaine

    Lieutenant

    Sous-Lieutenant

    M. BESSEY, Paul

    M. de GIRONDE, Leopold

    M. ROUFFIO, Edmond

    7eme compagnie

    Capitaine

    Lieutenant

    Sous-Lieutenant

    M. de BONNE, Armand

    M. de GRAND BOULOGNE, Antoine

    M. CAPELLE Léon

     

    1ere compagnie

     

    Sergent major

    Sergent fourriers

    Caporal fourrier 

    MOLES, Guillaume

    GARDES

    TERRIEUX, Pierre

     

     

    Sergents

     

    NEDELEC, F 1er cl

    RIVAYROL, J

    de FRANCE, Henri

    LASSERRE, Jean

    CHARLES, J ,hre

    GRAS, Pierre, id

     

     

    Caporaux

    CLAMENS J 1er cl

    DUCLOS Louis id

    LINON Pierre

    PERIES Pierre

    DENAYROUX Paulin

    HUC Jean hre

    LAJEUNIE, Alexandre id

     

    2eme compagnie

     

    Sergent major

    Sergent fourriers

    Caporal fourrier

     

    GALINIE Adrien

    PEDURAN, Leonard

    FERRIE Basile

     

     

     

    Sergents

     

    FOURNIER,L  1ercl

    ROUDOULY, Firmin

    GAILLARD, Antoine

    VAISSIERES, J-L

    GARRISSON, G   hre

    AGRECH, Simon

    LAJOUANIO, id

     

     

     

    Caporaux

    BOURGADE H  1ere classe

    BOSC V-Hip   id

    ROSSIGNOL Firmin

    LAGARRIGUES Jean

    CHARRIE Louis

    PRIS Cyprien

    PRIS Lucien

    DENAYROLLES S hre

    LADES François id

     

    3eme compagnie

     

    Sergent major

    Sergent fourriers

    Caporal fourrier

     

    CAPELLE, Leon

    ARMAIN, David

    BRESSON Antoine

     

     

     

    Sergents

     

    MERLY Jean 1ercl

    FERAL David

    SOULIE Jean

    ROUS François

    GRIMAL, Marc

    DAYNES Baptiste hre

    TIVIER Alcide

     

     

     

    Caporaux

    BERAY V 1erecl

    PARRE Eugène

    DELLARD Pierre

    BONGRAT-CAILLARD

    BELLUC Jean

    ARMAND Ferdinand

    VALETTE Antoine

    BOURTHOUMIEU L

    ALBIGNAC J hnr

    GAIRARD Jean  id

     

    4 eme compagnie

     

    Sergent major

    Sergent fourriers

    Caporal fourrier

     

    CAZELES A

    CASTAN Jules

    BERGALASSE, J-B

     

     

     

    Sergents

     

    JAYLES Al. 1ercl

    MAZEILLE Ernest

    RAFY Theodore

    CATUSSE, Jean Bastiste

    LAUTARD Jean, hre

     

     

     

    Caporaux

    LAFLORENCIE J 1re cl

    MONTARDY Jacques

    SERN Marcellin

    PARIEL Jacques

    LAGARDE J

    TRESSENS V

    MOURGUES Baptiste

    SOUPA Alexandre

    BEC Elie hnr

    BELON Jean id

     

    5 eme compagnie

     

    Sergent major

    Sergent fourriers

    Caporal fourrier

     

    BASSOULS Jules

    TESSEYRE Emile

     

     

     

     

    Sergents

     

    FOISSAC L 1er cl

    MONZIES Louis

    CAMBON Ludovic

    CALVET Ferdinand

     

     

     

    Caporaux

    TOURNIE J 1e cl

    BENAZET Pierre id

    BESSIERES Louis

    ALZONNE Jean

    VIATRE Cyprien

    PUEL Jean

    GIBERT Joseph

     

     6 eme compagnie

     

    Sergent major

    Sergent fourriers

    Caporal fourrier

     

    LABATUT Alfred

    LAGES Antoine

    DUPRE Marcellin

     

     

     

    Sergents

     

    SAINTIS P  1er cl

    FERAL Eugène

    RABOTTE André

    ESTAMPES Jean

    GAYRAL Georges hre

    MARTY Max  id

     

     

     

    Caporaux

    GAYRAL G  1re cl

    MARTY Maxime id

    LAPLACE Antoine

    MOURON Léonard

    LESPINET Jean

    ICHES François

    FAURE Pierre

    GISBERT

    DELY Henri hre

    GALES Jean id

    MOURON Jean id

     

     

     7 eme compagnie

     

    Sergent major

    Sergent fourriers

    Caporal fourrier

     

    DAGRAN Paul

    MAURE Léon

    RAYNAL Célestin

     

     

     

    Sergents

     

    NEDELEC 1er cl

    RIVAYROL J

    LASSERRE Jean

    CHARLES Jean hre

    GRAS Pierre

     

     

     

    Caporaux

    DURBAN J  1re cl

    BALES Jean id

    CONTE Elie

    SAVY Aimé

    TOURNIE Jean

    RETOURNAT A  hre

    SOULIE Hector id

     

     Les listes de la Garde Nationale du Tarn et Garonne sont visibles sur le site des AD82 ici.

    Pour compléter une partie de la liste du  Mémorial GenWeb avec des liens vers les registres d'Etat Civil de certaines communes. Certains, blessés, ont pu revoir leur famille en étant rapatriés dans des hôpitaux à proxximité de chez eux, d'autres sont morts au loin avec des transcriptions de décès plusieurs années après.

     

    BEAUTE Jean Marie Léon * Villebrumier caporal 50e de marche 23 avril 1871 Croissy 20 ans
    BLANC Arnaud Monclar soldat 3e chasseur à pied 4 janvier 1871 Meung sur Loire 20 ans
    BLANC Pierre Saint Nauphary soldat au 55eme de ligne 25 décembre 1870 Torgan (Allemagne)  
    BRIAN Pierre Bruniquel garde mobile 12 février 1871 Suisse  
    CASTELLA Barthelemy ** Verlhac Tescou 46e régiment de marche 24 mars 1871  Munich  
    DAYMIE Jean Auguste Salvetat Belmontet garde mobile   12 février 1871 Chambéry  
    ESCROUZAILLES Jean Pierre Puygaillard garde mobile 25 février 1871 Montauban 21 ans
    FONTA Antoine Puygaillard soldat 7e regiment de ligne 19 mars 1871 Spandau  
    GABACH André Monclar garde mobile  2 janvier 1871 Besançon 22 ans
    GABEN François*** Lavaurette garde mobile 7 janvier 1871 Autechaux (Doubs)  
    LAPEYRE Jacques Salvetat Belmontet garde mobile 6 février 1871 St Laurent (jura) 22 ans
    MARTY (sans prénom) Verlhac Tescou garde mobile 11 février 1871 Besançon 22 ans
    MARTY Antoine Varennes soldat au 39e régiment de ligne 19 janvier 1871 Tours 21 ans
    MARTY Jean Genebières soldat 2e régiment de zouaves 30 janvier 1871 Besançon  
    MARTY Jean Genebrières garde mobile 12 février 1871 Chambéry  
    MARTY Elie Corbarieu cavalier au 6e régiment de hussards 26 octobre 1871 Montauban 21 ans
    MAUQUIE Jean Verlhac Tescou garde mobile 12 février 1871 Soleure (Suisse) 20 ans
    MONRUFET Joseph Monclar garde mobile 7e compagnie 19 février 1871 Argenton 20 ans
    NAUGES Jean Louis Puygaillard soldat 91e régiment de ligne 9 septembre 1870 Cambrai 25 ans
    RIGAL Joseph Bruniquel sergent 1er classe infanterie 4 décembre 1871 Rodez 43 ans
    ROUFFIO CRAMPES Edmond Montauban sous lieutenant de la garde mobile 10 février 1871 Montauban 23 ans
    SOUILLE Jean Monclar garde mobile n°2849 27 février 1871 Chambéry 22 ans
    TAILLEFER Pierre Puygaillard garde mobile 12 décembre 1870  Besançon  
    TAST Jean Louis Montbeton garde mobile 13 mars 1871 Nods (Doubs)  
    TOSQUE Jean Pierre Verlhac Tescou garde mobile 31 janvier 1871  Nods (Doubs) 30 ans

     * il y a une erreur dans la transcription du nom qui est corrigée en 1873  vue 44/52 état civil en ligne AD82

     ** jugement en 1674 voir vue 3/48 état civil en ligne AD 82

    ***  "A Autechaux, le mobile Gabens de la 1e compagnie, qui rentrait d’une reconnaissance faite dans les bois situés au sud du village, tomba mort d’une congélation générale spontanée" ( Historique du 1er bataillon de Garde Mobile du Tarn et Garonne p 42)

     

     (1) Monsieur de Layrolle, natif de Montpellier avait épousé en 1857 une demoiselle de Levezou de Vezins à Montauban.

     

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  • Trois ans après les massacres de la Saint Barthémémy, nous sommes dans une période trouble et agitée..

    Henri III est alors roi de France et de Pologne et toujours dans les guerres de religion.

    J'ai trouvé dans un registre de Guillaume Constans*, notaire à Montauban en 1575, 3 testaments de condamnés à mort.

    Jean-Charles en a fait les transcriptions et me permet ainsi de les partager sur le blog :

     1575 Testament Pierre Cabos du lieu d Auty condamne a mort comme espion (Montauban)
     1575 Testament Pierre Lafont notaire royal de Serignac condamne a mort (Montauban)
     1575 Testament Francois Bons chaussatier de Montauban condamne a mort (Montauban)

     Il faudrait chercher dans d'autres documents, les motifs de ces condamnations.

    Il y a peut-être d'autres renseignements chez les notaires d'Auty et Sérignac...

    à suivre... (peut-être)

     

    * Guillaume Constans a des registres qui couvrent la période de 1572 à 1602.

    Le 31 mai 1602, Mathurin Feutrié enregistre son testament.

     AD82 5 E 807 fo vCxiiii

    On y apprend qu'il possède les papiers de son beau frère oncle Arnaud Pogeti, notaire à Montauban (1543-1578).

    Il a deux enfants : Jean Constans (ministre de la parole de dieu) et Marie Constans de feue Marguerite Pogeti

    Il est noté décédé  lors du contrat de mariage de son fils Jean avec Marguerite Saint Just (fille de Bernard aussi notaire) le premier décembre 1602

    Son épouse Marguerite Pogeti est décédée avant juin 1593, puisque Guillaume Constans épouse Jeanne Salitot.

    Dans son testament il n'y a aucune mention concernant cette deuxième épouse. Elle est probablement décédée. Antoine Bosquet (5 E 174)  avait recueilli son testament le 7 juillet 1596.

    C'était un remariage pour les deux. Jeanne Salitot était fille du notaire Jean Salitot et soeur de Bertrand (aussi notaire). Elle n'a eu qu'une fille Françoise Grelleau qui est décédée, ses soeurs, son frère et ses neveux sont cités dans le testament  

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  • Comme de nombreux instituteurs du début du 20e siècle, Léon Ernest SERRES est issu de famille paysanne.

    C'est ainsi, qu'il nait le 8 novembre 1883 à Feneyrols, d'un père propriétaire cultivateur.

    Il épouse en 1906, à Varen une jeune institutrice Germaine Françoise POPIS, née de 16 août 1881 à Foix. Elle est fille d'un garde forestier, originaire de Bourret (Louis François POPIS) et de Jeanne Marie Clémentine LABRUNE (fille d'un cantonnier de Bessens)

    Après avoir commencé sa carrière d'instituteur à Vaissac (1906), puis Puylaroque (1908), puis Miramont de Quecy (1912, naissance de ses fils), Lauzerte (1920), Grisolles (1922), il finira sa carrière comme directeur de l'école de Villebourbon à Montauban à partir de 1929. Son épouse y sera également institutrice.

    Lorsque Bernard SEGALAS TALOUS recevra la visite de l'Inspecteur dans cette école en 1937, il note dans son rapport d'inspection :

     

    Les cartes d'Histoire et Géographie, les bibliothèques et les musées de classe sont toujours des éléments pris en compte lors des inspections.

     

     

     les instituteurs durant la guerre de 14-18

     

     

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  •  

    Il y a longtemps que j'avais commencé des recherches sur cette famille. J'essayais de comprendre qui était "Martial Artis" qui a donné son nom à l'école élémentaire de Lauzerte.

    Il en est ainsi pour de nombreux autres noms d'école ou nom de rue.

      

    Cette école a été construite sur les restes de l'ancien château de Lauzerte. Le seul vestige en est la salle voutée du réfectoire.

    Commençons par un petit arbre:

     3 frères : 2 instituteurs

    L'aîné Jean Victor ARTIS, né le 23 mars 1878 à Sistels est dit "cultivateur" dans l'acte de naissance de son fils en 1904. Sa fiche matricule militaire est dans le Lot et Garonne

    Le cadet Pierre Léon ARTIS, né le 9 décembre 1880 à Sistels est instituteur. Sa fiche matricule militaire  ne donne pas beaucoup de renseignements sur les écoles où il aurait pu exercer.  Lors de son mariage avec Irène Marie Françoise BARRAU, institutrice, le 15 septembre 1903, il est instituteur à Montech. Leur fille Marcelle Jeanne, née en 1905 à Septfonds. En 1931, il y a un ARTIS, directeur de l'école Annexe à Montauban. C'est peut-elle lui.

    Marcelle (Jeanne) ARTIS épousera en 1931 à Montauban, un instituteur, André Pierre Emile DELMAS.

    le benjamin Martial Jean ARTIS est né le 11 mars 1893, à Sistels. Lui aussi deviendra instituteur.

    Il est mobilisé en 1914 et "tombera aux mains de l'ennemi" à Bertrix, le 22 août 1914. Il ne sera rapatrié que le 15 janvier 1919.

    C'est à son retour de captivité qu'il épouse à Montauban (le 22 avril 1919) une institutrice, originaire du Lot, fille de gendarme : Jeanne Marie Berthe LOBIT.

    En 1920, il est à Lafrançaise lors de la naissance de son fils Pierre, de 1923 à 1934, il est Lauzerte. C'est en 1934, qu'il arrive à Montauban, d'abord à l'école de la rue bêche, puis à Villebourbon.

     

    Il est président de la Fédération des Oeuvres Laïques (FOL) du Tarn et Garonne. En 1957, il reçoit la croix de la Légion d'Honneur.

     

     

    les instituteurs durant la guerre de 14-18

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