Les Tramways de Tarn-et-Garonne, sont un ancien réseau de chemins de fer départementaux qui ont fonctionné dans le département du Tarn-et-Garonne entre 1913 et 1933. Le réseau formait un ensemble de 182 km de lignes à voie métrique exploitées en traction à vapeur.

• ligne 1: Montauban - Molières, (35 km), ouverte en 1913
• ligne 2: Montauban - Verdun-sur-Garonne, (29 km), ouverte entre 1917 et 1926
• ligne 3: Montauban - Monclar, (35 km), ouverte en 1926
• ligne 4: Castelsarrasin - Lavit-de-Lomagne, (26 km), ouverte en 1927, ligne isolée
• ligne 5: Caussade - Caylus, (22 km), ouverte en 1913, ligne isolée
• ligne 6: Valence-d'Agen - Montaigu-de-Quercy, (43 km), ouverte en 1919, ligne isolée. Elle fut prolongée en 1922, de Montaigu-de-Quercy jusqu'à la limite du département, sur 2 km dans le but de raccorder le réseau à celui des Tramways de Lot-et-Garonne.

Le centre du réseau était situé à Montauban, dans le quartier de Villebourbon (à proximité de la gare du Midi) où se trouvaient la gare tête de réseau, ainsi que le dépôt et les ateliers, aujourd'hui tous disparus.

(source Wikipédia)

Il y a même des lignes auxquelles il ne manquait que les rails, le tracé était fait, les petits ouvrages d'art aussi. On en voit encore des traces sur la route de Valence d'Agen à Lauzerte.

A Villebourbon, de nombreuses personnes travaillaient au tramway, on lit dans des actes "employé au tramway", "chauffeur de tramway" (ne pas confondre avec conducteur) 

Si vous voulez  en savoir davantage, il est intéressant de regarder ce site  fait par un collègue à la retraite, que j'ai visité un jour par hasard. Vous y trouverez des photos, des témoignages...

La famille GERLA     Martine

La famille GUILHEMOT en cours

à faire

La famille BELAY

la famille BOISSET

La famille POUGET

La famille TOURNOU

La famille ABEILHOU

La famille LAGES

La famille DELCAU

La famille VEZIA

La famille ROUBY

La famille FERRAN

La famille VAYSSE

La famille VACQUIE

la famille PRADINES

la famille MALFRE

La famille VIGUIE

La famille Gerla est présente à Villebrumier à partir de 1670. C'est une famille originaire de Varennes, la commune voisine.

C'est Pierre Gerlard, charpentier, qui arrive à Villebrumier après son mariage avec Marthe DELCAU en 1670. Il est né le 14 février 1647 à Varennes.

Au fur et à mesure des actes son patronyme évolue en GERLA.

Dans son premier testament en 1694, couché dans la salle basse de la maison  qui regarde du côté du midi, Il a trois enfants: Jean (héritier universel), Marie et Jeanne. Dans un article du bulletin de la Société Archéologique du 82, il est signalé un autre enfant Pierre (cité en 1707). Nous sommes plusieurs à avoir travaillé sur cette famille et nous n'en avons trouvé aucune trace.

Pierre Gerla fera un nouveau testament le 18 février 1707, la veille de son décès. Son épouse lui survivra jusqu'en 1713. 

J'ai trouvé un contrat en 1696 où il baille un troupeau de moutons à Antoine Benech de Villemur, diversifiant ainsi ses revenus.

La "dynastie" Gerla se poursuit avec Jean GERLA né le 26 février 1679 à Villebrumier.

Jean GERLA fera un beau mariage avec Marie LAGES (20 novembre 1698 à Villebrumier), fille de Jean LAGES, procureur au siège royal de Villemur et de Jeanne GUILHEMOT.

Ils auront alors au moins 9 enfants

De mon côté c'est Anne GERLA qui a retenu mon attention, mariée à Villebrumier avec Jean PRUNET et ils s'installeront à Mirepoix sur Tarn où Jean Prunet est sarger facturier.

Dans cet article c'est Pierre GERLA qui retiendra l'attention.

Pierre GERLA est suivant les actes et contrats marchand, arpenteur, greffier. Il se marie à Villebrumier le 14 février 1730, avec Marie PENDARIES.

Je reviendrai sur cette famille PENDARIES dans un prochain article...

De cette union, naitront

Jean François GERLA se marie en septembre 1760 avec Jeanne DUFAU, fille de maître chirurgien

De leur union naitront 8 enfants. Pour la suite de cet article je m'appuie sur celui de La Société Archeologique du Tarn et Garonne dont je n'ai hélas pas retenu les références.

Le 27 mai 1833, le testament olographe de Pierre GERLA débute ainsi: 

"moi soussigné Pierre Gerla , licencié en droit, notaire, résidant  et domicilié à Villebrumier, arrondissement de Montauban, département du Tarn et Garonne, déclare que, par le présent écrit, je fais  mon testament en la forme olographe, comme suit: Article Premier: Jean François Gerla  et Jeanne Dufau, mes père et mère m'inspirèrent de bonne heure , l'amour de la justice et de l'humanité, par leurs leçons et par leurs exemples. Je rends grâce à Dieu de m'avoir fait naître de tels parents. je recommande leur mémoire à leurs descendants"

L'article révèle que dans la famille GERLA, on ne "plaisante" pas avec l'argent, les filles ont une éducation chez les Ursulines. Les domestiques ne restent pas longtemps. Les journaliers et saisonniers reçoivent de maigres salaires, ils ont tout de même le gîte et le couvert et quelques avantages en nature ( chemise, guêtres, coiffe, sabots).

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65329926/f186.image.r=gerla%20pierre?rk=42918;4

Pour Pierre Gerla député, lire https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Gerla

C'est Pierre Gerla qui a fait batir le château de Villebrumier.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Villebrumier   notice base Mérimée

Martine

Cet article fait suite à l'article sur les moulins bateaux  à Villebrumier. C'est en feuilletant les registres de la série L que cette anecdote concernant Guillaume Bardy, meunier en 1795

12L35 art 21

Et pour l’occasion j’ai essayé de faire une transcription dans les « règles de l’art » (respecter l’orthographe et la mise en page)

Il y a quelques mots que je ne suis pas parvenue à déchiffrer

L’an trois de la République française une et indivisible et le neuvième jour du mois de thermidor est comparu devant nous Jean Linas juge de paix du canton de Villebrumier et dans notre demeure à Reynies  Guillaume Bardy meunier demeurant à Moulis Lequel nous a dit qu’étant sur le moulin à bateau situé dans la dite commune lieu dit  la mote, il a aperçu un cadavre flottant sur l’eau, qu’étant parvenu à pêcher le dit cadavre il l’a déposé sur le bord de la rivière, droit auprès du dit moulin, le dit comparant interpellé de signer sa déclaration a répondu ne savoir écrire ni signer,

Sur quoi nous juge de paix surdit ayant fait

appeler les citoyens Jean Manenq et Jean Calas

cultivateurs de la dite commune, nous nous sommes

transportés au lieu de lamote  où étant y avons trouvé

le cadavre en question, et après l’avoir examiné

que sait (c’est) celui d’un enfant male de l’age d’environ

dix ans, duquel nous n’avons pu prendre le

signalement à raison de la putréfaction qui

s’étoit emparé du dit cadavre, ayant la taille de

trois pieds . Est aussi comparu le citoyen Pierre

Malfré officier de santé habitant de Reyniès que nous

avons appelé, lequel après examen fait du dit cadavre

nous a rapporté qu’il n’a reconnu aucune plaie ni

contusion au dit cadavre qu’il peut avoir séjourné

environ cinq ou six jours dans l’eau et personne

n’étant venu  réclamer le dit cadavre nous l’avons

lessé (laissé) au dit Guillaume Bardy qui s’en est chargé

pour le représenter à la municipalité du dit Moulis

pour le déposer et   à l’endroit où il a été

arrêté, s’il ne se présente personne pout le réclamer

dans les vingt quatre heures

de tout au dessus nous avons fait et dressé le présent

procés verbal que nous avons signé avec les dits

Calas, Manenq, Malfré et le citoyen Denis Dufau

notre  secrétaire greffier, le dit Guillaume Bardy requis

de signer a dit ne savoir  

la culotte longue en toile rapiécées, d’un gilet

d’étoffe rapiécée de pièces de différentes couleurs et

d’une mauvaise chemise de toile, sans chapeau, ni

souliers 

les coutumes de Villebrumier

les moulins bateaux 

les curés Pendaries

messes à perpétuité

événements climatiques  

le four banier   

les familles de Villebrumier  en cours