• Maurice AVY

    Nous avons "parlé" hier, sur le groupe de Saint Lizier et indirectement du château du Clau. Il se trouve que j'avais un article en cours sur le sujet.

    J'avais lu l'article Wikipédia sur Labastide Saint Pierre. J'ai l'extrait de la matrice cadastrale

    Il reste à apprendre à chercher dans le cadastre aux AD pour voir qui sont les propriétaires au fil du temps. Je ne sais pas le faire à ce jour.

    J'ai aussi peu de chances de trouver dans les registres de notaire. Pour cette famille deux notaires sont souvent mentionnés: Mr Cougoureux et Mr Cambon qui ne sont pas déposés aux AD82 pour le moment. J'ai trouvé quelques ventes de terres sur Montauban chez Mr Nazon, mais rien concernant Labastide Saint Pierre. 

    Voici le début de l'article

    J'ai précédement écrit un article sur mon aïeul (sosa 112), arrivant de Cavaillon pour s'installer dans le Tarn et Garonne à Labastide Saint Pierre.

    Il s'agit d'Adrien Maurice AVY, décédé en 1860  à Labastide Saint Pierre. 

    C'est en faisant des recherches sur Léonce RIGAIL que j'ai trouvé un article le concernant (ou plus exactement son fils Joseph Maurice AVY)

      

    Il habitait le château du Clau, et, en 1862, le domaine reçoit la commission chargée d'inspecter  les domaines du Tarn et Garonne, incrits pour la prime d'honneur. 

    Adrien Maurice est décédé et c'est son fils Joseph Maurice,né en 1822, qui reçoit la commission, dont voici le rapport trouvé dans le recueil agronomique publié par les soins de la Société des sciences, agriculture et belles-lettres du département de Tarn-et-Garonne

      

    "Notre agriculture s'ignore elle-même, et contient, sans s'en douter, les germes de tous les progrès; car si elle n'offre pas un de ces ensembles complets qu'on puisse présenter sans restriction comme modèle, il est cependant peu d'améliorations utiles qui n'aient été réalisées partiellement. Mais ces exemples épars dans les divers cantons sont ignorés. C'est au Recueil à les signaler, à les mettre en relief et à indiquer à chaque cultivateur où il peut trouver un modèle pour chaque genre d'opération. Sous ce nom de Voyage agricole dans le département, la Commission permanente d'Agriculture se propose de donner, dans chaque numéro du Recueil, la description d'une ferme où quelque amélioration importante aura été mise en pratique.

     

     De tous les domaines visités par la commission, celui qui, après une discussion sévère, est resté supérieur à tous ses concurrents, est le domaine du Clau, appartenant à M.Maurice Avy. Située dans la commune de Labastide-SaintPierre, et composée de 80 hectares environ, cette propriété reçoit, depuis de longues années, les soins les plus assidus.

    Les cultivateurs de Tarn-et-Garonne n'ont pas oublié Adrien Avy, ce simple fermier qui, par son intelligence, s'éleva à la fortune et mérita que la croix de la Légion d’honneur vînt récompenser les services qu'il avait rendus à sa patrie d'adoption.

     Continuateur de l'œuvre de son père, M. Maurice Avy recueille aujourd'hui, à la fois, le fruit des travaux passés, auxquels il a été associé depuis sa jeunesse, et de ceux qui lui sont personnels, depuis huit ans qu'il est devenu propriétaire du Clàu.

    « L'Industrie agricole est complexe sur ce domaine : la culture s'y combine avec l'élevage pratiqué sur une large échelle. M. Avy possède à Montauban un haras d'étalons baudets, et au Clau un grand nombre d'animaux de travail et de bêtes de croît appartenant aux espèces bovine, ovine et porcine, représentant ensemble un effectif de 0,84 p. 010 de têtes de gros bétail par hectare de terre arable. Afin d'assurer à ce cheptel considérable une nourriture abondante, M. Avy a dû faire, de la production des fourrages, la base de sa culture; la luzerne, en effet, occupe, sur le domaine, une étendue constante de 16 hectares , et l'assolement adopté, sans être suivi rigoureusement, a permis d'établir une rotation telle, que le blé succède toujours à une plante fertilisante et qu'une sole suffisante est consacrée aux plantes sarclées.

    Les fumiers sont, au Clau, l'objet de soins particuliers; ils sont bien aménagés, arrosés fréquemment; les animaux de toute espèce en produisent, année moyenne, 1,500 mètres cubes, auxquels se joignent 300 mètres cubes de compost. Tous ces engrais sont portés, soit dans les champs, soit aux pieds des beaux mûriers qui fournissent les aliments nécessaires aux six onces de vers-à-soie élevées, avec une habileté particulière, dans la magnanerie du château**.

    Quoique déjà très-grande, cette masse d'engrais s'augmentera encore, cela sera même nécessaire, car M. Avy vient de rétablir au Clau la culture de la garance, que son père avait tentée; et quoique cette culture exige des préparations d'une énergie exceptionnelle, il n'a pas craint de l'aborder, parce qu'il possède un outillage agricole aussi complet que sagement choisi.

    L'administration, au domaine du Clau, est incessante.

    M. Avy est le premier de ses ouvriers ; mais il se trouve admirablement secondé par sa mère. La digne compagne d'Adrien Avy n'a pas voulu que sa vieillesse restât inactive; et ce n'est pas seulement sur les travaux de l'intérieur de la maison que se concentrent ses soins, sa vigilance s'étend également au dehors ; son œil est ouvert sur tous les points du domaine où l'intervention du maître est nécessaire, où une amélioration nouvelle est possible ; elle représente, en un mot, auprès de son fils, la tradition agricole, dans ses plus respectables et plus intelligentes manifestations.

    « Il n'est donc pas étonnant que le domaine du Clau se trouve aujourd'hui dans un état de prospérité qui, toutefois, est susceptible encore d'accroissement. Les résultats qu'il donne, en ce moment, ont lieu d'encourager le propriétaire à persister dans la voie qu'il s'est tracée. Le revenu net, établi d'après une comptabilité rigoureuse, soumise à l'examen de la commission s'est, élevé, en 1860, à la somme de 23,990 fr. 26 c. , soit 310 fr. 60 c par hectare. Ce chiffre justifié par la tenue et la direction si sage imprimées à l'exploitation , ont frappé tous ceux qui ont été appelés à les contrôler et à les apprécier. Aussi, le jury a-t-il, à l'unanimité, décerné la prime d'honneur de Tarn-et-Garonne à M. Maurice Avy, propriétaire du domaine du Clau.

      

    **voir article sur la sériciclture

    Son père Adrien Maurice, veuf avec deux enfants en 1825, s'est remarié en 1829 avec Jeanne DOMPEYRE, fille d'un employé aux convois militaires, plus tard aubergiste rue Gillaque à Montauban.

     

    •  Marié le 8 septembre 1813, Cavaillon, 84035, Vaucluse, Provence-Alpes-Côte-d'Azur, France, avec Rose Marie CAVALIER 1791-1825 dont
      •  Joseph Jean Véran Antoine AVY 1820-1894 (marié avec  Anne SEVEIGNES à Montauban, décédé en 1894 à Villebrumier
      •  Adrien François AVY 1822-1893
    •  Marié le 23 février 1829, Montauban, 82121, Tarn et Garonne, Midi-Pyrénées, France, avec Jeanne DOMPEYRE 1810-1872 dont
      •  Joseph Maurice AVY 1832-1904 (marié à Labastide St Pierre avec  Marie Catherine Larroque en 1852, décédé  en 1904 à Labastide St Pierre)  a pris la succession de son père. Joseph Maurice sera maire de Labastide Saint Pierre de 1876 à 1899 (source Simone)
      •  Françoise Anne AVY 1841-

     

    Adrien François AVY (sosa 56) s'est marié en 1845 à Reyniès avec Jeanne Monteils (fille d'un boucher de Reyniès). Leurs 3 enfants sont nés à Monclar de Quercy

      • Maurice Adrien Joseph AVY 1849-1850 
      • Adrien Joseph Maurice AVY 1850- (marchand de bestiaux marié  en 1874 avec  Marie Cayrou, fille d'un propriétaire)
      •  Joseph Maurice Adrien Dominique AVY (1852-1929 ( limonadier, cultivateur suivant les actes, marié  à Reyniès en 1874 avec Jeanne BARDY)

    Joseph Maurice Adrien Dominique AVY (sosa 28) a eu 5 enfants

    •  Felix AVY 1875-1876
    •  Jean Justin Dit Adrien AVY 1877-1959 limonadier, manchand de chevaux marié avec Philomène Marguerite LAURIAC en 1903 à Reyniès)
    •  Félix AVY 1880-1885
    •  Marie Hélène AVY 1883-1884 
    •  Ernest Joseph AVY 1887-1935, mon arrière grand-père
       

    sont surlignés en jaune mes ancêtres directs.

     

    suite de l'article

    J'ai raconté cette histoire à mon frère qui se souvient avoir lu lors d'un de ses voyages un roman écrit en français qu'il avait trouvé. Ce livre avait pour sujet un éleveur de vers à soie du Tarn et Garonne qui partait au Japon chercher des oeufs de vers à soie sains pour relancer son élevage victime des maladies.

    Il ne connaissait pas le titre, mais avec le moteur de recherche je l'ai trouvé et commandé (pas reçu à ce jour)

    L'auteur du roman Alessandro Baricco est italien. Le livre a été traduit en français par Françoise Brun.

    https://www.lexpress.fr/culture/livre/soie_798027.html

    Il semble que le héros est de Lavilledieu (pas Labastide Saint Pierre)

    Ca me rappelle le roman dont le héros est Ismen Fulbert (Jean Pierre Alibert parti au fin fond de la Sibérie, en cure à Châteauneuf les bains, à la fin de sa vie)...

     

     https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6532989q/f176.item

    Martine
     

     

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