• Je l'appelle mon pépé Barbe bleu , voilà son histoire

    Quand j'ai débuté la généalogie de ma famille maternelle je suis arrivée assez rapidement à mon ancêtre jean GUILLEN charpentier né a Castanet ( St Pierre de Cuzoul) le 4-4-1776 et décédé le 21-10-1857 a Saint André de Najac

    Il a épousé en 1804 a Najac Rose BAUGUIL descendante de grandes familles rouergates , grâce au mariage je connaissais ses parents Pierre décédé a Castanet le 2-4-1780 et Marguerite MALROUX

    C'est là que cela se corse ….. le mariage Guillen -Malroux a lieu a Castanet le 21-2-1775 et il n'est pas filiatif , le marié a 55ans et la mariée 35

    Faute de trouver un CM j'ai longtemps laissé de côté cette ascendance jusqu'à ce que je décide de chercher les enfants du couple pour espérer y trouver des indices concernant les ascendants

    Je ne m'attendais pas a découvrir que Pierre GUILLEN était un sacré numéro !

     

    Il s'est marié au moins 4 fois :

    -le 2-7-1752 à Castanet avec Françoise Breil (décédée le 30-8-1753)

    -le 15-9-1756 à Castanet avec Françoise Molinier (décédée le 22-6-1764)

    -le 24-6-1766 à Castanet avec Catherine Albert ( décédée le 9-9-1773)

    et enfin ma mémé Marguerite Malroux

    Mais ce n'est pas tout lors de son deuxième mariage on trouve noté :

     

    Pierre GUILHEN fils de Jean et feue Margueritte MAILLE, habitant à la métairie de M. de Cas paroisse du Cuzoul, x Catherine MOLINIER de feus Jean et Marie CADIER, du village de La Meune susdite paroisse, "opposition de la part de dlle Isabeau ESTER habitante de la ville de Sarloüis* et domiciliée selon la signification de son opposition au mariage du susdit GUILHEN du 29e juillet susdite année, ladite opposition ayant été levée à Rodez le second septembre aussi susdite année par Mr MATHAT official

     

    *Sarrelouis est une ville allemande

     Que vient faire une allemande dans le mariage d'un laboureur du Tarn et Garonne ?

    Pierre s'est marié avec sa première épouse à environ 30 ans ( son décès le dit âgé de 60 ans en 1780). Qu'a t'il fait entre 20 et 30 ans , où a eu lieu la rencontre avec Isabeau Ester ?

    Et peut-être d'autres épouses avant ?

     

    Annick

     



     

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  • Une nouvelle rubrique où chacun pourra raconter une histoire de l'un de ses Poilus: rescapé, mort pour la France, non mort pour la France (suicidé, fusillé, maladie non imputable au service). Cet article n'est pas clos, on pourra y publier tous les témoignages que vous enverrez.

     Le journal d'Henry Pouvillon en novembre 1918

    PENCHENAT Germain de Simone  

    un texte manuscrit de Germain Penchenat de Simone 

    BREGAL Faustin Paulin  de Martine   

    FOUASSIER François (l'histoire d'un suicidé) de Christian 

     LABRO Fernand   1      2  de Clovis   

    BRU Raymond  (ami de Fernand LABRO) 1    2     de Clovis 

    LORANCEAU Henri de Claudie

    un fusillé dans le Tarn et Garonne

    extraits d'un livret militaire 

    les élèves instituteurs avant la guerre de 14-18

     

    quelques liens

    pourquoi le terme "Poilus" https://fr.wikipedia.org/wiki/Poilu

    http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/article.php?larub=3&titre=premiere-guerre-mondiale

    https://www.geneanet.org/releves-collaboratifs/geo/FRA/F82/france-tarn-et-garonne?category=archives%23acte_livresor

    pour le Tarn et Garonne

    http://centenaire.org/fr/tresors-darchives/fonds-publics/archives-departementales/archives/les-archives-departementales-du

    http://memoire82.fr/archives/category/memoire/les-hommes

    http://centenaire14-18collegejlacaze82ac-toulouse.fr/page004/page007/Ceux%20de%2014%20/les%20premiers%20combats%20%20de%201914%20et%20leurs%20dimensions%20sur%20le%20Tarn%20et%20Garonne.html

     

     

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  • je n'ai hélas trouvé que cette photo au milieu d'une photo de mariage

    Ernest Joseph AVY est né à Reynies le 7 septembre 1887.

    Il a fait la guerre de 14-18 et a été fait prisonnier en mars 1918 à Mortemer.

    d'après le registre matricule:

    cheveux et sourcils: châtain clair

    yeux bleus front large

    nez fort bouche moyenne

    menton à fossette   visage ovale

    taille 1m 65      niveau d'instruction: 3

    D'après ce que j'ai lu dans différents actes, il a été boucher à Lodève (34), il s'est marié à Foix (avec une ariégeoise), après la guerre il a été chauffeur de tramway à Montauban. Il habitait rue du génie quartier de Villebourbon à Montauban.

    En 1935 il était manoeuvre. Je savais de source familiale qu'il était décédé en 1935 lors de la construction du clocher de l'église St Orens de Montauban.

    Le caveau familial m'a donné une date de décès : le 3 mars 1935.

     

    Dès que je me suis trouvée à la retraite (septembre 2016), j'ai décidé d'aller aux Archives de Montauban vérifier cette "historie familiale". C'était la première fois que je faisais une recherche aux Archives.

    J'ai expliqué mon histoire, j'ai rempli mon bulletin d'inscription, on m'a fait une recherche pour m'aider à faire ma première demande. Et avec les dates que je donnais j'ai pu demander les journaux concernant la période.

    Est arrivée une grande boîte avec les journaux de la période que j'ai manipulé précautionneusement de peur de les déchirer.

    J'ai trouvé quelques articles qui allait me mettre sur la voie

     

    Suspense... Ce n'était pas encore le bon journal, mais je sentais que j'approchais...

    au passage je m'amusais avec quelques publicités de l'époque 

     

    Je comprenais qu'il ne faisait pas bon,avec un temps pareil travailler sur un échafaudage (vent, pluie)...

    Et voilà, qu'après quelques articles sur les crues du Tarn, je tombe sur ce que je cherchais au milieu des faits divers: 

    et le lendemain: 

    Des noms nouveaux apparaissaient: COUGOUEUX, MAFFRE...

    d'autres noms sur le caveau...

    et c'est là que j'ai contracté cette maladie : la "généalogite", au grand désespoir de ceux qui me cotoient.

    Attention parce que c'est facilement contagieux! Les visiteurs de ce blog ont de fortes chances d'être contaminés.

    Je ferais d'autres articles sur cette famille AVY et sur l'église de Saint Orens.

    Je vais faire aussi une recherche dans les archives de l'hôpital de Montauban (elles sont en dépôt aux AD82 pour cette année là). Mais, là, moins sûre qu'elles aboutissent, il faut faire une demande spéciale, pour qu'on fasse une pré-recherche pour n'en extraire que ce qui me concerne.

    Sur Internet, j'ai aussi trouvé cet article:

    J'allais oublier de dire qu'Ernest Joseph AVY était mon arrière grand-père. 

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  • Histoire de mes bagnards 

    L'histoire commence il y a une trentaine d’années, quand j'ai débuté ma généalogie

    J'ai vite trouvé que mon arrière-grand-mère Marie Honorine CABADY était née à Ginals

     

    Mon cousin filleul tout juste ado s'est vite passionné pour les recherches , il a un jour entraîné ses parents et ma grand-mère Julia Delmur (fille d'Honorine ) a la mairie de Ginals pour faire des recherches .Ils arrivent a la mairie de Ginals et quand la secrétaire leur demande qu'elle famille ils recherchent , en entendant le nom Cabady , elle s'exclame « ah la famille du bagnard ! »

    Ma pauvre « mémé » en a été tourneboulée et a pensé que la secrétaire « avait bu un coup »

     

    Des années ont passé et mon cousin toujours passionné de généalogie est devenu archiviste, il a pu chercher et a trouvé.....

    Notre bagnard est Pierre Cabady, arrière-grand-père de ma grand-mère

    Né à Ginals (Saint Igne) le 21-8-1812 et décédé le 22-1-1900, il est le fils de Marc Antoine et Marguerite Lombard .Cultivateur il épouse en 1eres noces Marie Cazelles

    A 18ans il est accusé d'avoir empoisonné le chien du voisin, en 1838 il est blessé par un voisin alors qu'il est allé faire ses besoins devant sa porte puis les bœufs du voisin sont ensuite empoisonnés

    En 1839 la gerbière de la voisine brûle et Antoine Cabady regarde sans rien faire …..Il est arreté le 25-11 et condamné le 28-12 a 6ans de bagne a Rochefort Voilà ce qui est dit de lui à son arrivée au bagne :

    « Sa conduite avant sa condamnation n’a jamais été satisfaisante. Il était par la violence de son caractère et son esprit vindicatif, la terreur de ses voisins. Il a quelque aisance et vit des revenus de sa propriété qu’il cultive lui-même. A tenté de s’évader de la maison de justice de Montauban.

    Mis aux rouges le 1er janvier 1841. Le 1er janvier 1843 mis en demi-chaîne ».

    Charmant personnage, si on rajoute qu'il a été accusé de meurtre en 1831 et mis hors de cause par la Cour Royale de Toulouse le 23-5-1831.Au bagne lors d'une hospitalisation il donnera une fausse identité

     

    Signalement 1840 : 1 m. 61 , cheveux châtain , sourcils châtain se rejoignant , front couvert et bas , yeux châtain , nez ordinaire , bouche moyenne , menton rond , barbe brune naissante , visage ovale , teint pâle . Tatoué sur l'avant-bras droit d'un saint-sacrement et du millésime 1835, une petite cicatrice sur le genou gauche (lors de son arrestation : 1 m. 59, yeux roux, nez pointu) .

      

    En regardant de plus près la chaîne qui amène Pierre Cabady à Rochefort, nous sommes intrigués par un nom Pierre MAYNARD

    Or, à son retour du bagne, sa 1ere épouse étant décédée en 1840 (de chagrin ?) Pierre Cabady a épousé le 17-7-1847 a Ginals Marie dite Rose Maynard, née le 16-3-1819 à Puylagarde fille de Jean- Pierre Maynard et Marguerite Bosc

    A tout hasard les recherches reprennent et …...

    Jean Pierre Maynard né le 1-5-1785 a Puylagarde fils de Jean Pierre et Marie Jeanne MONTAGNE, père de Marie dite Rose a été condamné à 5ans de bagne le 20-8-1839 pour avoir volé du bois C'est un récidiviste en 1828 il avait déjà été cité en correctionnelle pour le vol d'un tronc de prunier !

     

    Au retour Pierre Cabady a dû aller voir son compagnon de bagne et rencontrer la fille

    Aujourd'hui leurs condamnations au bagne pour les faits qui leur sont reprochés paraissent complètement disproportionnées

    Je suis fière d'eux comme de tous mes autres ancêtres, une qui ne l'était peut-être pas était la « terrible « Marie Rose Matha, épouse Delmur, belle-mère de Marie Honorine Cabady

    Était-elle au courant de l'histoire familiale ? Najac n'est pas si loin de Ginals et remariée a un gendarme elle avait peut-être mené l'enquête Elle n'a pas supporté le mariage de son unique fils (2 autres morts jeunes) et en a fait baver a sa belle-fille après avoir déshérité son fils (sur ses vieux jours elle lui a rendu l’héritage).

    Annick

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