• petites Histoires

  • Dimanche 13 juin 2021, Fabienne écrivait dans le groupe de discussion du groupegendep82

      Je viens de tomber sur un testament de 1707 où le testateur se dit prêtre indigne hebdomadier au chapitre de montauban...
    à la lecture du testament il lègue à ses frères et soeurs, aux pauvres comme d'habitude...
    alors pourquoi "indigne" ? est ce une distinction dans la hiérarchie ecclésiastique ?
    j'ai bien relu ce testament et rien de croustillant : pas de maîtresse(s) cachée(s), pas de vices cachés et honteux !!!! suis déçue !!!
     

    André lui a répondu

        Il semble que la mention "indigne" après un titre religieux soit une simple marque d'humilité.
    Il y a eu de nombreux échanges sur ce sujet dans le forum de Geneanet (taper "prêtre indigne").
    "fabienne la mécréante !!!!" : On ne te verra donc pas à la messe ce matin. On priera quand même pour le salut de ton âme :-)

    Bon dimanche.

    Guy aussi

     

    j'ai rencontré très souvent cette citation dans les testaments des prêtres aux 17e & 18e siècles; c'est une expression d'humilité; la France était très croyante, très pratiquante durant ces périodes: monarchie de droit divin héritière du roi Clovis!. J'ai retrouvé plusieurs oncles prêtres et cela était devenu chez certains une formule classique dans la conclusion de leurs dernières volontés. C'est parfois très émouvant, étaient-ils tous candides, je suis bien incapable de donner une réponse à ce sujet. Plusieurs prêtres PONS que je rencontre à Cestayrols où sont mes plus anciennes racines étaient issus d'un milieu rural, instruits, ils s'occupaient bien souvent de la" gestion des affaires de la famille" étant les seuls à savoir lire et écrire! Je pense en particulier à mon "vieux tonton Guillaume PONS" archiprêtre de Cestayrols; il fut toutefois un Saint Prêtre aimé et respecté de tous ses paroissiens. J'ai dans ma bibliothèque un livre lui ayant appartenu avec des annotations écrites de sa main J'ai lu aussi sur certains paroissiaux cette formule écrite de la main de ces mêmes prêtres:

    "- Je prie mon successeur de se souvenir de moi à l'Autel !"

     

    Fernand

    Ayant pas mal d'ancêtres de Mayenne, j'ai plusieurs fois lu la mention "humble et discret" avant le nom d'un religieux, chaque région ayant ses coutumes.
    Bonne journée,

    Voir ci après  https://www.histoire-genealogie.com/Religieux-indigne-ou-Religieux-indigne  ce qui confirme la signification "humble" à donner à l'adjectif "indigne" s' agissant d'un religieux (Cf une des définitions du Dictionnaire de L’Académie françoise, 1st Edition (1694)
    Bien cordialement

       

     

    et Fabienne revient sur son idée

    zut ! j'aurais aimé un prêtre louche !!! celui ci est donc humble comme ses brebis égarées :-)bon dimanche     

    Je pense que nous pouvons dire que Fabienne est une "Généalogiste indigne"

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  • Pierre SALAMON, brassier de Nohic et Catherine VIGOUROUX ont au moins trois enfants: Marie, Géraud et Jean Géraud

    D'autre part, Pierre PEYRILLE, pêcheur de Ste Raffine et Françoise JOLIBERT ont au moins 3 filles: Antoinette Marie et autre Marie.

     

    Géraud SALAMON va épouser Marie PEYRILLE

    et son frère Jean Géraud SALAMON va épouser Marie PEYRILLE

      Jean Géraud épouse Marie en 1707 avec qui il a 2 ou 3 enfants. Marie PEYRILLE décède le 14 février 1710 âgée d'environ 26 ans.
    -Le 3 mars 1710, Jean Géraud se remarie avec Jeanne DELMAS dont-il aura 2 enfants  
      -Le 5 mai 1716 Jean Géraud se remarie avec Françoise ROQUES qui décède quelques mois plus tard le 7 février 1717 à l'âge de 25 ans environ
    -le 13 avril 1717 Jean Géraud épouse Peyronne MAURY jeune  

     

     J'ai aperçu dans les tableaux des relevés du groupe que fabienne et Pascale ont des contrats  pour quelques uns de ses mariages. le curé rédige les actes en précisant chaque fois les noms de ses parents comme s'il n'avait été jamais veuf.

     

    Je ne finis pas son histoire. Elle est encore à découvrir...

     

    Martine

     

     

     

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  • Voici plusieurs jours  que j'explore les registres en ligne de Nohic des AD 82, à la recherche de menus détails qui me permettraient de progresser dans mes recherches généalogiques...

    Me trouvant avec des Cougoureux, Gailhac, Bardy, Fayet, Ginesty, Rey... à Reyniès, dont les registres en ligne ne commencent qu'en 1737, j'ai rapidement été limitée dans mes progressions.

    C'est donc principalement avec les registres notariés découverts avec le groupe gendep82 que j'ai pu progresser. En 3 ans, je parviens facilement pour certaines branches à la génération 14, 15 ou 16 (voir même 18). Mais je me trouve avec un arbre déséquilibré avec des génération 8, 9..., avec potentiellement des découvertes à faire.

    Voici ma zone de recherche:

    En ces périodes de confinement, j'ai donc repris sagement les explorations dans les registres paroissiaux en ligne: Villemur et Nohic.

     

    Un certain curé Delaure à Nohic est très précis dans la rédaction de ses actes.

    Ainsi

     

    L'an mil six cens quatre vingt quinze et le treizieme mars

    Raymonde Fayet fille de feu Jean brassier de le Gilette Bardy

    sa femme du lieu de Nohic a été baptisée dans l'église dud

    lieu et naquit le onze dud mois et parrain Jean Bardy tailleur

    d'habits et frère de lad Gilette et marraine Raymonde Crouzet

    femme de François Fayet brassier de Reyniès belle soeur aussi

    de lad Gillette présents Antoine Bardy frère du parrain et

    Jean Molinier tailleur d'habits de Villebrumier.....

     

    Raymonde Fayet est décédée le dix-huit ...

    présents: Pierre Bardy charpentier

    son grand-père Jean Fayet fils de feu Jammet et de Jeanne

    Gouze

     

    Sur cette même vue 4 du registre, il y a: 

    -l'acte de décès de Jean FAYET dit lafligé décédé à 33 ans environ le 14 janvier 1695

    présents: François FAYET  frère et Pierre BARDY charpentier beau-père du dit Jean

    -l'acte de décès de Jammet FAYET le 28 janvier 1695 à environ 40 ans

    présents: François FAYET de Reyniès son frère

    -l'acte de mariage de Antoine BARDY fils de Pierre charpentier et de feue Jeanne AURIOL

    avec Bernarde GAILHAC fille de Jean et Raymonde VINCENS  tous de Nohic le 15 janvier 1695

    présents: Jean GAILHAC, père de l'épouse, Jean et Joseph GAILHAC aussi oncles de l'épouse

    -Le décès de Jean GAILHAC vieux  le 2 mars 1695 âgé de 60 ans

    présents: Jean et Joseph GAILHAC ses frères

    -l'acte de mariage de Raymond DELPEY et Jeanne GAILHAC veuve de Durand Pons le 30 mai 1695

    présents: Jean GAILHAC jeune oncle de l'épouse

    ah!!! il faut changer de page

    Qui sont les  autres présents?...

    Antoine BARDY charpentier beau frère de l'épouse

    -l'acte de mariage de Jean BONNEMORT avec Jeanne GOUZE veuve de... Jammet FAYET le 7 juin 1695

     

    Je sens que je n'ai pas fini de faire des découvertes... pourtant j'ai déjà regardé ce registre plusieurs fois, mais je cherchais d'autres patronymes...

     

    une suite avec Géraud et Jean Géraud SALAMON

     

    Martine

     

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  • Voici une feuille volante trouvée dans un registre de Jean Malfre (5 E 9487), notaire à Reyniès en cette année 1697.

    Difficile d'en lire le contenu...

    Je zoome donc sur le début:

    Ce dernier jour du mois de novembre 1697, Jeanne Vigouroux, fille de Jacques, charpentier, habitant de Reyniès serait enceinte depuis 8 à 9 mois des oeuvres de:

    Jean Pistouillé, marchand, homme marié habitant de Reyniès...

    Il se trouve que ce Jean Pistoulié est mon ancêtre à la génération 12.

    Il est effectivement marié depuis 1677 avec Bernarde Laferrière (CM J Malfre 5 E 9482)

     

    dont il a au moins 2 filles: Jeanne et Catherine. Pour le mariage de Catherine, en 1702, il est présent. Mais pour celui de Jeanne en 1710, il est décédé.

    Je n'ai pas trouvé de testament le concernant.

    L’enfant à naitre sera nourri et habillé par Jean Pistoulié jusqu’à ce qu’il soit en âge de gagner sa vie.  Il paiera 20 livres pour « l’apprentissage qu’il voudra apprendre ».

     

    Je crois que j'ai trouvé Jeanne Vigouroux

    Le 12 octobre 1689, son père signe pour elle un contrat de mariage avec Arnaud Robert, maître tisserand à Montauban. 

    la marâtre d'Arnaud Robert est la tante maternelle de Jeanne Vigouroux (Jeanne Lacam)

    (AD82 Jacques Rigaud 5 E 1328)

    Jeanne Vigouroux, la future épouse n'est pas présente lors de la signature du contrat. 

    On ne mentionne aucun enfant.

     

    Continuons donc à chercher...

     

    J'ai demandé à Fabienne le testament de Guilhalme Lacam à Reyniès... et...

     Ce testament est déposé chez Malfre Jean Baptiste 5E 9494

     

    Le 10 février 1730 à Reyniès

    Guilhalme Lacam veuve de Jacques Vigouroux habitant de Reyniès.

    Elle a deux filles Jeanne de Jacques Vigouroux

    Son fils aîné Jean  marié avec Jeanne Rouby

    Astrugue Vigouroux épouse de Jean Gary habitant de Fronton

    Autre Jean Vigouroux, au service de sa majesté

     

    HUG: Jeanne et autre Jeanne Vigouroux, ses filles 

     

     Me voici maintenant avec 2 Jeanne Vigouroux... Aucune mention de maraige pour l'une ou pour l'autre et surtout pas d'enfant. Alors...

     

    peut-être "histoire à suivre" ...

    Martine

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  • Nous voici à Montauban en décembre 1638

    Le notaire Jean Brandalac, suivi de  Pierre Lescure, marchand, David Petit bourgeois, Jean Petit, maître chirurgien, Pierre Saby, concierge, Jean Deiche, praticien, Jean Laroze compagnon chirurgien

     

    et Barthelemy Lescure , laboureur du 

    se rendent au château royal de Montauban pour recueillir le testament de 

     

       Pierre Lavedie du lieu de Vaylats

     

    Vaylats est un charmant petit village du Lot  

     

     

     

    Lequel étant couché dans un lit à une chambre du château qui est dessus le crouton (?) pour raison de plusieurs blessures qu'il a sur son corps lui ayant été faites comme il a dit par noble Bernard Goudol sr du dit Vaylats, ses mère et femme, de Ramond Delom sr del Fraisse et autres en nombre de huit à neuf...

    Pierre Lavedie souhaite être enseveli chrétiennement suivant l'ordre de la religion catholique

    Françoise de Carit, sa mère est son héritière universelle et générale. Il souhaite que ses biens puissent revenir aux enfants mâles de Antoine et Jean Lavédie ses frères, ou à François et autre Pierre Lavidie, frères , ses cousins, fils de François. 

     

    Je ne connais pas la suite de l'histoire. Pierre Lavedie a-t-il survécu à ses blessures? Les seigneurs Godal et Delom ont-ils été inquiétés? Pourquoi  se sont-ils tous acharnés sur lui?  Comment est-il arrivé à Montauban?

     

    à partir de photos d'un registre de Jean Brandalac, notaire à Montauban 5 E 234 AD 82

     

    Martine

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