-
Par macas le 25 Juillet 2018 à 05:52
Dans le fil de discussion du groupe, on a parfois la chance de voir Fabienne se laisser aller à l'écriture Nous faisons tous des "bourdes" et nous en amusons ensuite... Et puis, on apprend de nos erreurs...
Nous avons ainsi fait la connaissance de deux notaires de Monclar de Quercy
un certain Maître Idem et son successeur qui n'était autre que Maître Id
Maître Idem
Maître Id
Fabienne
votre commentaire -
Par macas le 13 Juillet 2018 à 05:58
à la dernière page d'un registre de la Salvetat Belmontet 1681-1683, on peut lire les deux actes suivants
Arnaud Py fils de Jacques et Jeanne Alzonne mariés naquit le huitième décembre 1683 et a été baptisé le douze du même mois son parrain a été Arnaud Delbosc, sa marraine Peyrone ? présents : Pierre Philip et Andrieu Lartigue
et à la suite
Catherine de Py, fille à Jacques et Jeanne Alzonne mariés naquit le dix septième décembre 1683 et fut baptisée le vingtetunième du même mois son parrain a été Dominique Py et sa marraine Catherine de Cougourous présents Pierre Philip et Andrieu Lartigue
Les naissances ne semblent pas avoir posées trop de problèmes, puisqu'il n'y a pas eu de baptème à la naissance "à cause du danger de mort". 9 jours d'écart entre les deux naissances
La suite de l'histoire ne dit pas ce qu'ils sont devenus, il faudrait la chercher. Mais peut-être quelqu'un la connait-elle...
votre commentaire -
Par macas le 12 Juillet 2018 à 07:09
Je reprends aujourd'hui une transcription d'un jugement de police criminelle de 1792.
Jean Jacques Théodart Gerla (fils du notaire Jean François) est alors juge de paix du canton de Villebrumier
12L35-19 AD82
Cejourd’hui vingt septembre mil sept cent quatre vingt douze, l’an quatrième de la liberté et le premier de l’égalité, le tribunal de Police correctionnelle du canton il fut volé dans n de Villebrumier a rendu le jugement dont la teneur suit
Entre le Sieur Dufau procureur de la commune de Villebrumier demandeur et présent, suivant la cédule de citation notifiée le dix du courant d’une part, et Marie Delmas épouse de Salvy Fayet habitante de Villebrumier d’autre part défenderesse et présente.
Par le dit sieur Procureur de la commune a été dit que le quinze du présent mois de très bon matin il fut volé dans le pasu ? de Marie Gisquet veuve Tournon Ricot situé dans le présent lieu de Villebrumier un fagot de sarments qui fut apporté Au voisinage dans la maison de la dite Marie Delmas, qu’ayant été de suite été instruit de ce vol, lui procureur de la commune exposa le fait à M. Gerla juge de paix qui lui accorda une permission par écrit de faire recherche du dit fagot de sarments dans la maison de la dite Delmas en présence d’un assesseur du dit juge ; qu’en vertu de cette permission, le sieur Abeilhou assesseur du dit sieur juge et lui procureur de la commune se transportèrent dans la dite maison où ils trouvèrent la dite Delmas, ils y trouvèrent aussi un fagot de sarment attaché avec un lien de bois de saule et deux javelles de sarments détachées
Qu’ayant demandé à la dite Marie Delmas d’où elle avait tiré lesdits sarments, elle répondit ( ?) ne pas les avoir volés à ladite Marie Gisquet.
Ledit sieur Dufau ajoute qu’il fut trouvé aussi dans ladite maison deux citrouilles sont l’une était entière et l’autre entamée, ainsi que des haricots verts dans un panier étaient dans leur cosse l’autre panier écossés.
Ladite Delmas interrogée d’où elle avait tiré lesdites citrouilles et lesdits haricots répondit que les haricots lui avaient été donnés par une femme qu’elle ne connait point et n’a donné aucune réponse au sujet des citrouilles . Ce pourquoi il fut dressé procès-verbal par le dit sieur Abeilhou assesseur. Le dit sieur procureur de la commune a requis qu’il soit fait lecture du dit verbal et que la dite Delmas soit ensuite entendue pour les faits ci-dessus dont il offre d’administrer à l’instant des témoins en cas de dénégation de la part de ladite Marie Delmas.
Lecture ayant été faite du présent Verbal, la dite Marie Delmas a avoué qu’elle est l’auteur du vol du fagot de sarment tel qu’il est rapporté au dire de Mr le Procureur de la commune. Elle a confessé aussi avoir volé les deux citrouilles sont s’agit dans un champ du sieur Guilhemot situé près le cimetière de Villebrumier, à l’égard des haricots elle a nié les avoir volés, et assuré qu’ils lui auraient té donnés par la femme Brégal de Villebrumier. Elle a ajouté qu’elle demande grace, à cause de sa pauvreté, et elle promet de ne pas récidiver.
Oui de nouveau le dit sieur procureur de la commune qui a dit que vu les aveux de la dite Marie Delmas et attendu qu’il ne peut pas prouver qu’elle ait volé les haricots dont il s’agit il ( ?) passé au jugement définitif ; ce faisant que ladite soit déclarée coupable du vol dudit fagot de sarments dans un pasu et du vol de citrouille dans un champ ; en conséquence qu’elle soit condamnée à un an de détention et à 3 livres d’amende.
Le tribunal de justice correctionnelle, vu ce qui rendu des aveux et déclarations de la dite Marie Delmas, la déclare coupable de vol d’un fagot de sarments dans un pasu du village de Villebrumier et du vol de deux citrouilles dans un champ de la même commune, pour réparation de quoi condamne ladite Delmas à une amende de vingt sols, et à 3 mois de détention dans une maison de correction, et de plus aux dépends liquidés de vingt sols …
ordonne en outre la confiscation et la vente dudit fagot de sarments et les deux citrouilles pour le produit en être distribué aux pauvres
Ainsi fait et jugé au tribunal de police correctionnelle du canton de Villebrumier les jours et an que dessus dans la maison de Mr Gerla juge de paix à l’audience tenue par ledit sieur Gerla et par les sieurs Vacquié et Lala ses assesseurs.
Une enquête est lancée pour savoir qui est cette pauvre Marie Delmas.
En regardant ce qu'a relevé Simone, je m'aperçois qu'elle a une Marie DELMAS mariée en 1784 à Villebrumier avec un certain François GISQUET. Curieuse cette coïncidence de patronyme dans les mêmes périodes.
Pour ceux qui n'ont pas suivi l'affaire, Marie DELMAS, grande criminelle, a volé un fagot de sarments à Marie GISQUET.
Qui va réussir à dénouer tout ça?
votre commentaire -
Par macas le 8 Juillet 2018 à 07:30
le 8 floréal 6 à Finhan
AD 82 Finhan mariage 1797-1798 p 14
Bernard Garguy ajoute[.... quil fonde sa demande en divorce sur se que la ditte Bernard(e) Besse, quoique mariée avec luy depuis environ quatorse mois, n'a jamais voulu luy obeir et consentir aux devoirs que la religion, d'acord avec la nature, luy ordonnoit pour parvenir a avoir des enfans avec ledit Garguy malgré que se dernier est employé toute espèce de (moyens aunettes) pour obtenir de laditte Besse se qu'elle n'avoir pas le droit de luy refuser en pareil cas.
et plus loin
car elle craint de périr si elle devenait enceinte ,
Béatrice et Simone
5 commentaires -
Par macas le 6 Juillet 2018 à 23:47
Fabienne nous envoie un poème trouvé dans un registre de Monclar en 1785, après le 11 août, et suite à deux décès, celui de Marie Marti âgé de 2 ans et celui de Jean Rousière (?) âgé de 2 ans et demi.
illustration Clovis
Dans quel état déplorable
me trouve-je donc réduit
la tristesse hélas maccable (m’accable)
par tout, le trouble me suit
ah, peché, monstre exécrable
tes faux charmes mont (m’ont) séduit
Dans quel état déplorable
me trouve-je donc réduit
ne suivant que mon caprice
je vis dans l’égarement,
au désordre, à l’injustice
je me livre à tout moment ;
o ciel quelle est ma malice
quel est mon aveuglement,
ne suivant
le Seigneur souvent m’appelle
d’un ton rempli de douceur
sors de ta langueur mortelle
mon fils donne moi ton cœur
mais ce cour (cœur ?) toujours rebelle
ne lui montre que froideur
le seigneur
7 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique