Fabienne nous envoie un poème trouvé dans un registre de Monclar en 1785, après le 11 août, et suite à deux décès, celui de Marie Marti âgé de 2 ans et celui de Jean Rousière (?) âgé de 2 ans et demi.
illustration Clovis |
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Dans quel état déplorable me trouve-je donc réduit la tristesse hélas maccable (m’accable) par tout, le trouble me suit ah, peché, monstre exécrable tes faux charmes mont (m’ont) séduit Dans quel état déplorable me trouve-je donc réduit ne suivant que mon caprice je vis dans l’égarement, au désordre, à l’injustice je me livre à tout moment ; o ciel quelle est ma malice quel est mon aveuglement, ne suivant le Seigneur souvent m’appelle d’un ton rempli de douceur sors de ta langueur mortelle mon fils donne moi ton cœur mais ce cour (cœur ?) toujours rebelle ne lui montre que froideur le seigneur |