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Dimanche 11 novembre 2018 à Montauban

Ce matin je devais faire un petit tour à Lafrançaise qui est presque à mi-chemin entre chez moi et Montauban.

Alors au lieu de rentrer directement dans ma campagne, je décidais de poursuivre mon "itinérance" vers Montauban et le Cours Foucault pour assister aux commémorations du centenaire du 11 novembre de la Préfecture de mon département.

Tous les ans, j'ai du accompagner les élèves aux commémorations du 11 novembre de la commune où j'exerçais. Les élèves étaient chaque année particulièrement impliqués dans ces commémorations. (Je précise ce point parce que j'ai entendu une grand-mère dire à la radio l'autre jour que ses petits enfants n'avaient jamais entendu parler à l'école du 11 novembre). Les enfants musiciens jouaient la Marseille sur des synthétiseurs accompagnés de percussions, sous la conduite de l'intervenant musique de l'école. Les autres disaient des poèmes (le Dormeur du Val d'Arthur Rimbaud par exemple) et entonnaient le premier couplet de la Marseillaise.

Pour le centenaire, j'imaginais que le chef lieu du département, pour ce triste anniversaire du centenaire du massacre de 9 720 453 militaires et 8 871 248 civils (18 591 701 morts source wikipedia et les blessés, les mutilés, les veuves, les orphelins...), j'imaginais face au monument en honneur à ces pauvres victimes, une commémoration exceptionnelle.

  

Il y avait du monde derrière les barrières.

Les cloches des églises et de la cathédrale sonnent à 11h et la cérémonie débute:

Les remises de médailles aux commandant, capitaine...

Lecture à deux voix du journal de marche du 11e RI

La Marseillaise...

et je me suis éloignée un moment...

peut-être au mauvais moment, puisque les enfants d'une école de Montauban devaient assurer une prestation.

 

A mon retour, c'était le dépôt des gerbes et couronnes des différentes personnalités du département, avec les photographes militaires perchés sur le monument aux morts pour immortaliser le moment.

Je n'ai pas fait de photos obéissant aux consignes du début de la cérémonie (téléphone portable éteint et pas de photos en dehors des limites des barrières)

 

La cérémonie s'est achevée avec un chant de Maurice Chevalier: "La Madelon de la Victoire", interprétée je pense par Maurice Chevalier

 

  

Je vous laisse méditer les paroles:

Madelon, emplis mon verre 
Et chante avec les poilus 
Nous avons gagné la guerre 
Hein, crois-tu qu'on les a eus ! 
Madelon, ah, verse à boire ! 
Et surtout n'y mets pas d'eau 
C'est pour fêter la victoire 
Joffre, Foch et Clemenceau ! 

Après quatre ans d'espérance 
Tous les peuples alliés 
Avec les poilus de France 
Font des moissons de lauriers 
Et qui préside la fête ? 
La joyeuse Madelon 
Dans la plus humble guinguette 
On entend cette chanson 
"Ohé, Madelon ! 
À boire et du bon !" 

Madelon, emplis mon verre 
Et chante avec les poilus 
Nous avons gagné la guerre 
Hein, crois-tu qu'on les a eus ! 
Madelon, ah, verse à boire ! 
Et surtout n'y mets pas d'eau 
C'est pour fêter la victoire 
Joffre, Foch et Clemenceau ! 

Sur le marbre et dans l'Histoire 
Enfants, vous verrez gravés 
Les noms rayonnants de gloire 
De ceux qui nous ont sauvés 
Mais en parlant de vos pères 
N'oubliez pas Madelon 
Qui versa sur leur misère 
La douleur d'une chanson 
Chantons Madelon 
La muse du front ! 


Madelon, emplis mon verre 
Et chante avec les poilus 
Nous avons gagné la guerre 
Hein, crois-tu qu'on les a eus ! 
Madelon, ah, verse à boire ! 
Et surtout n'y mets pas d'eau 
C'est pour fêter la victoire 
Joffre, Foch et Clemenceau ! 

Madelon, la gorge nue, 
Leur versait du vin nouveau 
Lorsqu'elle vit toute émue 
Qui ? Le général Gouraud 
Elle voulut, la pauvrette, 
Se cacher dans la maison 
Mais Gouraud vit la fillette 
Et lui cria sans façon 
"Ohé, Madelon ! 
À boire et du bon ! 

Madelon, emplis mon verre 
Et chante avec les poilus 
Nous avons gagné la guerre 
Hein, crois-tu qu'on les a eus ! 
Madelon, ah, verse à boire ! 
Et surtout n'y mets pas d'eau 
C'est pour fêter la victoire 
Joffre, Foch et Clemenceau ! 

Alors, ce fut du délire 
Chacun reprit ce refrain 
Que l'écho s'en fut redire 
À ceux du brave Mangin 
Cette clameur enflammée 
Courut tout le long du front 
Et bientôt toute l'armée 
Répétait à l'unisson 
"Ohé, Madelon ! 
A boire et du bon !" 

Et là, je suis partie...

A mon retour à la maison, les commémorations de mon petit village s'achevaient... c'est là que j'aurais du être...

 

Martine

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