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Henri MARTIN, le Toulousain (1)

Quand je me suis intéressé à Henri MARRE peintre d’origine montalbanaise, j’ai appris qu’à l’école des Beaux-Arts de Toulouse un cercle d’amis s’était formé avec Henri MARTIN (1860-1943), Jean Louis Paul GERVAIS (1859-1944), Antoine BOURDELLE (1861-1929) et Achille LAUGÉ (1861-1944).

 

Qui était donc Henri MARTIN, artiste peintre ?

 

Henri Jean Guillaume MARTIN, dit Henri MARTIN est né le 5 août 1860 à Toulouse et est décédé le 12 novembre 1943 à Labastide-du-Vert dans le Lot au nord de Montauban.

 

Son acte de naissance du 2 aout 1860 à Toulouse vue 191/360 n°1511

Par ailleurs Henri MARRE lui fit découvrir le village de Collioure à l’occasion de ses nombreux voyages à Montauban, comme en témoignent les nombreuses toiles réalisées en ce lieu :

1895 Barques à Collioure

 

1902 Bateau bleu au port

 

1920 Barques à Collioure

Musée de Cahors Henri Martin

 

 

 

1897 Baie de Collioure près du port 

Le port de Collioure

 

Après 1923 Les toits rouges à Collioure

Musée des Beaux-Arts à Bordeaux 

 

Il existe d’autres toiles sur Collioure peintes par Henri MARTIN.

 

Henri Martin a longtemps résidé à Labastide-du-Vert, où il décèdera en 1943.

En ce lieu et dans les environs il a réalisé de nombreux tableaux :

 

sa signature

 

Eglise de Labastide

Musée des Augustins à Toulouse

 

Il est possible de voir une partie de ses œuvres dans les musées suivants :

                   Musée Henri MARTIN à Cahors,

                   Musée des Beaux-Arts à Bordeaux,

                   Musée d’Orsay à Paris,

                   Musée des Augustins (ou des Beaux-Arts) à Toulouse,

                   Musée des Beaux-Arts à Carcassonne,

                   Musée Fabre à Montpelier,

                   Musée des Beaux-Arts à Reims,

                   Capitole de Toulouse

Sa famille :

1881 : Décès de son père.

1881 : Le 16 août il épouse à Toulouse Marie Charlotte BARBARROUX, pastelliste qu’il avait rencontrée aux Beaux-Arts. Ils auront quatre fils dont deux deviendront peintres paysagistes et portraitistes :

1882 : Naissance de son 1er fils.

1884 : Naissance de son 2ème fils.

1885 : Le 15 juin naissance à Paris 16ème de son 3ème fils René Jean qui signe ses œuvres Claude René MARTIN.

1893 : Le 6 août naissance à St Paul-Cap-de-Toux (31) de son 4ème fils Jacques Auguste, dit Jacques, MARTIN-FERRIÈRES.

 

Madame Martin au fauteuil vert

 

Ses résidences et ateliers :

1880 : 1er atelier au 21 rue de Laval à Paris.

1881 : nouvel atelier au 27 rue du Faubourg St Jacques à Paris.

1883 : Nouvel atelier au89 rue Denfert-Rochereau à Paris.

 

1895 Toits sous la neige à Paris depuis son atelier

 1900: Achat de la propriété Marquayrol à Labastide-du-Vert dans le Lot où il séjournera tous les printemps et pendant la guerre 14-18.

1902 Vue depuis son atelier

 

L’église de Labastide-du-Vert

 

1910 Vue de Labastide-du-Vert

 

1907 : Alors qu'il réside 280 boulevard Raspail à Paris, son atelier est  95 rue deVaugirard (lettre d'HM datée 1937). L'état lui a octroyé un atelier  au Dépôt des Marbres sur l’Île des Cygnes, non loin de l’Université, pour les grandes commandes.

1912 : Achat d’une maison dans le village pittoresque de Saint-Cirq-Lapopie du Lot qu’il avait découvert en 1911.

1923 : Achat d’une Maison à Collioure.

1939 : A la fin de sa vie il se retire à Labastide-du-Vert où il décédera le 12 novembre 1943. Il y sera enterré.

 

Etudes, formation et exposition :

1875 : il obtient son certificat d’études.

1877 à 1879 : Il effectue son apprentissage à l’Ecole des Beaux-Arts de sa ville natale dans l’atelier du Maitre Jules GARIPUY °1817+1893 (ami d’Eugène DELACROIX, Jules devient conservateur du Musée des Augustins de Toulouse).

1879 : Muni d’une bourse municipale de 1500 francs, avec Henri MARRE il monte à Paris où à l’Ecole des Beaux-Arts, ils suivent les cours de Jean Paul LAURENS (1838-1921).Henri MARTIN, le Toulousain

Henri MARTIN aura comme élève puis collaborateur le dessinateur et peintre Henri DOUCET né en 1883, mort au front en 1915).

1880 : Dès cette année il expose régulièrement au Salon des Artistes Français à Paris.

1883 : Médaille de 1ère classe pour « Paolo de Malestesta » et « Franscesca de Rimini aux enfers » :

1885 : Il obtient une bourse (grâce à l’œuvre « Les titans luttent contre Jupiter ») pour un parcours en Italie où il  étudie les primitifs en compagnie des peintres Edmond AMAN-JEAN (1858-1936) et Ernest LAURENT (1859-1929).

C’est un voyage qui marquera un tournant dans son art et l’orientera vers une inspiration poétique. Il découvre les œuvres de Gioito peintre florentin, le mouvement pictural des Macchiaioli à Florence, la technique de Henri MARTIN, le ToulousainGiovanni Segantini (1858-1899), et l’éclatante lumière du sud. Henri MARTIN dira : « Après avoir vu l’Italie, je peignis avec amour ».

1889 : Scandale à l’Exposition Universelle par sa technique au Henri MARTIN, le Toulousain‘’pointillé’’ avec « La Fête de la Fédération » qui lui valut néanmoins la médaille d’or.

En 1909 il fera un séjour prolongé à Venise

 

Journée ensoleillée à Venise

1892 : Il participe au Salon de la Rose-Croix du 10 mars au 10 avril (Galeries Durand-Ruel à Paris).

1893 : Il participe au même Salon de la Rose-Croix du 28 mars au 30 avril à Paris.

1895 : Décoration de l’Hôtel de Ville de Paris selon son esquisse réalisée en 1892 : « Apollon et les muses » :

 

   

1896 : Triomphe lors de l’exposition de ses œuvres à la Galerie Mancini rue Taitbout à Paris.

1898 : il est décoré Chevalier de la Légion d’Honneur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Apollon et les muses, esquisse de 1892

Clovis

 Nous laissons Henri Martin en 1892, et le retrouverons dans un prochain article... : 

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B
Bonjour,<br /> "L'heure du thé sur la terrasse de Marquayrol" a été vendu 312 500 USD par Sotheby's New York le 17 mai 2017. Richard Green l'aurait cédé à un collectionneur particulier en 1991, peu après l'avoir acquis.
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B
Notes sur Jeanne (dite Eugénie) ESBELIN et Marie Louise BOUGEROL, sa cousine germaine.<br /> - Jeanne ESBELIN nait le 12 avril 1872 au Peu, commune de La Petite-Marche (Allier)Fille d’Etienne, scieur de long, aubergiste et boucher à La Petite-Marche, et de Madeleine BOUGEROL. 3e d’une fratrie de 5 filles et 3 garçons.Réside au domicile de la famille Henri MARTIN, bd Raspail 280, lors des recensements de 1926 et 1931, elle n’apparaît pas dans celui de 1936.Reçoit en 1923 la médaille d'honneur en argent accordée aux domestiques et serviteurs pour les 30 ans passés au service de M. Henri MARTIN (J. O. du 03.08.1923).Présente au Peu, son village natal, lors du recensement de 1936.Décède au bourg de La Petite-Marche le 18 octobre 1954. Célibataire.Inhumée dans la tombe familiale du cimetière communal.<br /> - Marie Louise BOUGEROL nait au bourg de Terjat (Allier) le 28 juin 1889.Fille de Bravy, maréchal-ferrant à Terjat et à La Petite-Marche, et de Jeanne MESSIOUX. 5e d’une fratrie de 3 filles et 3 garçons.Réside au domicile de la famille Henri MARTIN, bd Raspail 280, lors des recensements de 1926, 1931 et 1936.Réside au bourg de La Petite-Marche en 1983.Décède à l’hôpital de Montluçon le 24 novembre 1983. Célibataire.Inhumée dans la tombe familiale du cimetière de La Petite-Marche.<br /> Eugénie ESBELIN a fait don à son neveu (et je crois, filleul), R. E., d’un tableau d’Henri MARTIN et d’un dessin de Jacques MARTIN-FERRIERES. Les deux ont été vendus aux enchères par Me Dagot, à Montluçon, en 1991. Le tableau, HST de 80 x 130, se nomme L’heure du thé sur la terrasse de Marquayrol, il a été revendu par Sotheby’s à New York en 2017. Le dessin est un portrait de Marie Louise BOUGEROL, il a été acquis par un membre de ma famille. Photos dans la Gazette Drouot et dans le catalogue Sotheby's.
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B
Bonjour,<br /> Un de mes oncles possédait deux tableaux d'Henri Martin. Il les tenait, selon la tradition familiale, d'une tante qui pendant longtemps avait été au service de peintre. Je recherche le nom de cette personne qui pourrait se nommer Blanc, Esbelin, Clautrier, Perrin, ou autre.<br /> Existe-t-il une trace des personnes ayant travaillé pour ou chez M. Henri Martin ?<br /> Merci de vos lumières.<br /> Cordialement.<br /> Bernard Jean
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M
Bonjour<br /> J'ai essayé d'apporter quelques corrections. Seulement je n'ai pas écrit cet article. Je vais contacter Clovis pour voir s'il peut mentionner ses sources. C'est un des premiers articles de ce blog, alors je ne sais pas s'il va tout retrouver.<br /> Il y a deux articles qui suivent, il faut cliquer sur la flèche jaune... 
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S
Pardon: Barbarroux!
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