le pot à lait

Je me souviens quand nous allions en Ariège dans la maison familiale du gd père d'Alain, il restaient encore dans cette vallée désertée de Massat qques irréductibles dont Albert & Elise frères et soeurs de plus de 85 ans à l'époque et leurs 2 vaches. Nous allions chercher le lait avec un tel broc. Je me souviendrais toujours de cette anecdote : Nous voyant arriver Elise me pris le récipient des mains et me dis : "donne petite je vais le rincer"  (il était pourtant tout propre). Je la vis partir avec mon broc vers le fossé près d'un tas de fumier rempli d'une eau noirâtre où flottait qques excréments mêlés de paille et voilà ti pas qu'elle se mit à me rincer mon pot là dedans puis le remplit de lait tout juste tiré. Sur le haut du broc flottait dans un lait magnifiquement blanc un bout de bouse de vache accroché à qques brins de pailles. Heureusement qu'on faisait bouillir le lait longuement avant emploi. D'ailleurs j'ai refusé obstinément de le boire !<br /> Quand nous vivions à Saint Loubes (33) dans les années 80 (ah ! nous étions jeunes & beaux), les amis chez qui nous habitions avaient un élevage de chèvres pour le fromage. Nous allions les aider à traire les biquettes et parfois des gens venaient chercher du lait que nous mettions dans ces récipients.  Le reste était mis dans de grands brocs avant la préparation du fromage.<br /> Béatrice

Le pot de ma mère avait bien une chainette qui gênait la crémière quand elle remplissait le pot...<br /> Pour éviter le débordement ma mère avait aussi un truc, mais lequel?<br /> Pour le dessin, comme pour les miracles, il faut un délai, Martine!!<br /> Clovis

A Béziers, il restait une laiterie en ville avec 4 vaches qui ne connaissaient pas les prés !! mais tous les jours nous allions acheter le lait chez Me Fau.<br /> Pour le faire bouillit ma mère avait une espèce de casserole haute qui allait sur le feu et elle mettait à l'intérieur un petit disque en pyrex qui empêchait les débordements.<br /> mais nous aussi nous faisions le caillé !!<br />  

Il l'avait perdu au vide-greniers, celui de ma mère en avait un, mais pas comme ton couvercle.<br /> Clovis

C'est en voyant ce pot à lait au vide-greniers de Châteaugiron qu'un souvenir n'est revenu : Dans les débuts des années 50 ma mère m'envoyait chercher du lait avec un pot similaire chez le crémier-épicier à Paris. Dans la rue voisine (rue Giffard) se trouvait une laiterie nommée "Clodolait" (ce nom de s'invente pas). Il y a bien longtemps que la laiterie a laissé la place à des immeubles.<br /> J'ai connu aussi la casserole où le lait (non écrémé) bouillait sur la cuisinière à charbon (sujet à venir) et aussi la récupération de la crème pour la confection du riz au lait et autres desserts …<br /> A cette époque j'allais, aussi à pied, chercher 400g de steak haché à la boucherie chevaline du coin. Sur le chemin du retour je mangeais la totalité du haché. Evidemment ma mère me renvoyait pour un nouvel achat!!<br /> Clovis