les moulins bateaux ou moulins à nefs

L’an mil sept cent sept et le dixième jour de juin à Villebrumier  avant midi diocèse regnant louis XIV   par devant moi notaire royal le presants les témoins bas nommés dans le château du dit lieu constitue en personne , noble Jean Dolmieres seigneur de la barthe de Villebrumier lequel de gré a baillé à afferme à Samuel Crouzet munier du dit Villebrumier ici présent  et acceptant  le moulin à nef qu’il a au dit Villebrumier sur la rivière de tarn pour deux ans prochains qui prendront leur commencement le premier juillet prochain, ensemble lui baille a afferme le port banier du dit lieu qu’il a sur la dite rivière de tarn pour deux années aussi  prochaines qui prendront leur commencement  le quinzième juin mois courant, aux conditions suivantes à savoir qu’il sera tenu , garder et bien entretenir le dit moulin pendant les dites deux années  en bon ménager et père de famille et suivant les règlements de la navigation et placement du dit moulin, auxquelles fins le dit Crouzet y mettra en farine pour conjointement avec lui faire moudre  le dit moulin et le garder de nuit et de jour suivant les dits règlements  à peine de répondre au dit seigneur  de la barthe de tous dépand dommages et intérêts et de la perte du dit  moulin en cas il  ( ?) à le perdre par sa faute, les grosses réparations  nécessaires au dit moulin seront faites  par le dit seigneur de la barthe ou à ses frais et dépands, sans que le dit Crouzet puisse en faire aucune sans  en avertir le dit seigneur de la barthe et a lesgard des petits réparations le dit Crouzet les faira faire à la charge par le dit seigneur de la barthe de lui bailler le bois nécessaires duquel bois le dit Crouzet lui rendra compte, et en cas le dit moulin vint à vaquer de  cesser de moudre faute d’y faire les grosses réparations nécessaires le dit seigneur sera tenu lui précompter le temps qu’il cessera de moudre au-delà du premier jour à prorata du prix du dit afferme sera  tenu le dit Crouzet, mettre tout le droit de mouture qu’il gagnera au dit moulin dans la caisse qui est au dit moulin sans qu’il en puisse mettre ailleurs, et pour charrier les grains au dit moulin le dit seigneur de la barthe a baillé au dit Crouzet deux bourriques au prix capital de la somme de vingt une livres lesquelles bourriques le dit Crouzet sera tenu laisser au dit moulin, de pareille valeur au bout des dites deux années ce pour nourrir les dites bourriques le dit seigneur de la barthe lui baille un paillé de ceux du campart et une charretée  de foin de celui de la rive, et de plus promet payer pour le dit Crouzet sa capitation au dit Villebrumier, pour par le dit Samuel Crouzet , jouir ainsi du revenu du dit moulin pendant les dites deux années comme bon lui semblera et le dit afferme du dit moulin le dit seigneur de la barthe a fait au dit Crouzet pour et moyennant  le prix et qualité de quatre vingt sacs  mixture mesure de montauban de celle qu’il gagnera au dit moulin pour chacune des dites deux années, laquelle quantité de quatre vingt sacs mixture le dit Crouzet promet et s’oblige payer au dit seigneur de la barthe à proportion qu’il gagnera au dit moulin un douzième des dits huitante sacs mixture à la fin de chaque mois de chacune des dites deux années moyennant quoi le dit seigneur de la barthe promet le faire jouir du dit moulin et lui demeurer à tout cas fortuits  en cas le dit moulin vint à se perdre sans qu’il y ait de la faute du dit Crouzet comme aussi demeure  convenu que en cas les personnes qui iront moudre au dit moulin fairont des plaintes justes et  raisonnables  contre le dit Crouzet  Icelui promet et s’oblige de leur faire raison d’abord sans autre figure de procès, et à l’égard du dit port banier, le dit Crouzet promet d’en faire le service pendant les dits deux ans suivant et conformément au privilège passé entre le seigneur du dit Vullebrumier et les habitants auxquelles fins le dit seigneur de la barthe baille au dit Crouzet la grande et  petit nef desquelles deux nefs le dit Samuel  Crouzet se charge et promet de les garder en bon père de famille, avec cette condition que si les dites nefs viennent à se perdre le dit Crouzet sera tenu d’en payer la légitime valeur au dit seigneur de la barthe, et le dit afferme du dit port le dit seigneur de la barthe fait au dit Crouzet pour et moyennant le prix et somme de soixante cinq livres pour chacune des dites deux années et laquelle somme de soixante cinq livres de chacune des dites années le dit seigneur de la barthe charge le dit Crouzet de payer à son aquet et décharge au collecteur du dit Villebrumier en déduction de sa capitation lesquels paiements le dit Crouzet promet faire en décharge du dit seigneur de la barthe quand les paies de la dite capitation seront échues à peine de répondre au dit seigneur de la barthe de tous dépans (…. ?....) moyennant quoi  le dit seigneur de la barthe promet de faire jouir du dit afferme du dit port et pour l’observation de ce dessus les dites parties comme les conserne obligent leurs biens présants et à venir et par expres le dit Crouzet sa personne voulant et se soumettant à estre contraint par corps pour le payement du prix du dit afferme du dit moulin et port que le tous ont soumis aux rigueurs de justice 

Présents :  le sieur Pierre Dejean employés aux gabelles, le Jean Vaisse praticien du dit Villebrumier soussignés avec le seigneur de la barthe le dit Crouzet a dit ne savoir, signer de ce requis et moi

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