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Pierre-Joseph Vialètes de Mortarieu

 

Aujourd'hui, un article que je ne vais pas écrire, mais reproduire.

Nous sommes en 1851, dans un annuaire du Tarn et Garonne.

Entre 1841 et 1842, la municipalité de Montauban est "agitée"

Thierry Poux (maire provisoire, le 18 mars)
M. Lagravère (maire provisoire, le 25 mars)
M. Constant-Tournier (maire provisoire, le 13 avril)
Baron de Scorbiac (maire provisoire, le 4 août)
Charles Crosilhes (maire provisoire, le 14 novembre)
Baron de Scorbiac (maire provisoire, le 24 août 1850)
Charles Crosilhes (maire provisoire, le 3 janvier 1851)
Charles Crosilhes (élu le 1er mai 1851)

Pour resituer le contexte, c'est la deuxième république, la période de Napoléon 3. La période est trouble et agitée à Montauban comme dans toute la France. Je n'ai pas encore assez étudié cette période pour analyser les alternances politiques de cette époque à Montauban. J'ai lu quelques documents dont celui-ci  et celui-là.

Je vois que Charles Crosihes a été maire 3 fois dans cette période.

Ca n'a aucun rapport avec l'annuaire, mais je garde en mémoire pour de prochaines recherches.

 

Revenons à notre annuaire de 1851, il s'y trouve un article sur le baron Vialètes de Mortarieu, ou plus exactement : Pierre-Joseph Vialètes de Mortarieu

Je rechercherai plus tard qui en est l'auteur (si je le trouve). Je vais me contenter de rajouter des illustrations

 

M. Joseph Vialétes de Mortarieu, fils d'un ancien Officier d'Infanterie sous Louis XV, Chevalier de Sainl-Louis, naquit à Montauban en 1768. Sa famille, originaire du Rouergue, avait pris parti pour les Albigeois, et plus tard, ayant embrassé la réforme, elle vint s'établir, vers le XVn,° siècle, dans notre cité, qui, par les édits de nos rois, avait été donnée aux Protestants comme place de sûreté. A partir de cette époque, on y vit figurer ses mem­bres dans les premières charges do l'Administra­tion publique; et plusieurs même d'entre eux s'acquirent, dans nos annales, une véritable cé­lébrité : tels furent, principalement, David DE VIALETES, qui, en 1621, au siège de Montauban par Louis XIII, fut un des douze Commandants militai­res de la ville; et J. de VIALÈTES, qui, en 1693, fit partie de notre Cour des Aides en qualité de secrétaire  du Roi. C'est encore à un membre de cette famille que Montauban fut redevable de cette fabri­que d'étoffes, qui, en y introduisant un nouveau genre d'industrie, fut pour ses habitants une source abondante de prospérité, et a qui Louis XV conféra le titre de Manufacture Royale, avec toutes ses prérogatives.

M. Vialètes De Mortarieu, bien jeune encore, reçut un témoignage non équivoque de l'es­time qu'il avait inspirée à ses concitoyens : en 1790, à peine âgé de vingt-deux ans, il fut appelé aux fonctions de Capitaine de la Garde Nationale, et dé­légué comme tel à la grande Fédération du 14 juillet. Le régime de la terreur, qui bientôt après pesa sur la France, l'obligea à rester à Paris, où il se maria à -Mademoiselle Agathe-Joséphine de Cohorn Lapalun, fille de M. le comte De Lapalun et de Mademoi­selle De Barras.

 

 

 

De retour dans sa ville natale, après le 18 bru­maire, il reçut successivement plusieurs fonctions importantes. Elu, le 22 prairial an XI, Président du canton de Nègrepelisse, où il possédait quelques propriétés, il eut l'honneur, en cette qualité, de ha­ranguer le Pape Pie VII au nom de tous les cantons du département du Lot, dont Montauban faisait alors partie, et d'assister au sacre de l'Empereur Napoléon. Le 10 brumaire an XIV, il fut appelé au Conseil Municipal de Montauban, et nommé Maire de cette ville.

Une nouvelle carrière s'ouvrit alors devant M. De Mortarieu. Libre désormais dans ses dispositions, il s'abandonne sans réserve à son goût pour l'embel­lissement et l'assainissement de la commune dont l'administration lui est confiée. La Promenade des Cordeliers ne présentait aux regards attristés qu'un monceaux de ruines; quelques ormeaux, tombant de vétusté, étaient répandus ça et là, sans ordre et sans régularité; mais ce qu'il y avait de plus informe, c'était nue étroite ruelle longeant les maisons, dont le niveau, enfoncé, inaccessible aux voitures, formait en hiver un véritable cloaque... M. De Mortarieu ne forma de la promenade et de la rue qu'un seul pla­teau; il y fit planter des acacias, qui alors étaient presque inconnus dans le pays.

 

 

  

Ce vaste emplacement, qui naguère, on peut le dire, était la partie honteuse de Montauban, devint, sous ses auspices, le rendez-vous le plus habituel de ses habitants. A l'humble lanterne, qui était alors le seul mode d'éclairage usité dans notre département, il substitua l'élégant reverbère; la halle aux pois­sons, les boucheries, plusieurs autres monuments publics, lui doivent leur établissement. Il fit ouvrir la rue Bessières, élargir la rue de la Cathédrale, res­taurer la Place Nationale, démolir les maisons de bois. — Après la chute du Quai Montmirat, l'ingé­nieur qui l'avait fait construire, voulant diminuer les frais de reconstruction, avait supprimé la rampe: ce projet avait été approuvé par le Conseil des Ponts- et-Chaussées; toute communication avec la rivière, soit pour les habitants, chevaux ou voilures pour le déchargement des bateaux du port, n'était plus possible. Les Montalbanais s'en alarmaient; mais tout espoir n'est pas éteint dans le cœur du prévoyant administrateur qui préside aux destinées de la ville. Une ressource lui reste encore: il part pour Paris. Rien ne coûte à son dévouement; et, par décision da 17 mars 1818, il obtient le rétablissement de la re­construction du Quai, tel qu'il était avant la chute, et tel qu'il est aujourd'hui.

  

 

 

  

Mais ce n'est pas à ces seules améliorations que M. de Mortarieu avait borné sa sollicitude: tout ce qui se rattachait à l'administration municipale fut de sa part l'objet de la plus scrupuleuse atten­tion; son œil vigilant s'étendit en tout lieu; l'ordre le plus parfait fut rétabli dans la comptabilité; et les nombreux abus que le temps avait consacrés furent impitoyablement détruits. Ainsi régénérés, tous les services de la ville reprirent une nouvelle vie; les arts et l'industrie reçurent une impulsion plus active et plus féconde; le commerce retrouva son essor; et la ville de Montauban, sous sa paternelle direction, vit reluire dans son sein des jours de calme et de prospérité, que les orages politiques semblaient en avoir bannis pour toujours.

Mais la noble ambition dont était animé M. de Mortarieu pour sa ville natale n'était pas encore sa­tisfaite. La fatale révolution qui venait de s'appe­santir sur notre infortunée patrie avait surtout lait ressentir ses terribles coups sur Montauban. Notre cité, qui jadis était en possession d'une Intendance, d’un Evéché, d'une Cour Souveraine, et de tous les établissements qui en sont la conséquence, avait per­du ses brillantes prérogatives : le siège de l'Evèché était à Cahors, et Montauban, qui comptait deux fois et demi la population de cette dernière ville, n'était plus que le siège modeste d'une Sous-Préfec­ture, une humble agrégation du département du Lot. Un partage en même temps si inégal et si injuste avait légitimement froissé l'orgueil des Montalbanais; et ce n'était qu'avec le sentiment d'une profonde indi­gnation que M. de Mortarieu voyait l'état d'humi­liation où était réduite sa ville natale. Il ne pouvait souffrir que Montauban, qui avait tant de titres de gloire, eût reçu dans l'organisation départementale un rang inférieur à celui de Cahors; et il soupirait après le moment de l'en faire sortir, et de venger ainsi son honneur outragé. L'occasion ne se lit pas attendre longtemps : c'était le 22 juillet 1808; sur le point d'entreprendre la guerre d'Espagne, l'Empe­reur était de passage A Toulouse: M. De Mortarieu accourt auprès de lui, en obtient une audience par­ticulière; à force d'instances, il l'attire à Montauban, qui n’était pas dans son itinéraire, et, par l'éclat d'une brillante réception, le prévient tellement en faveur de notre ville, qu'il le détermine, non à transférer à Montauban le chef-lieu du département du Lot, comme il en avait fait d'abord la demande, mais à créer un nouveau département sous le nom de Tarn-et-Garonne, et à en placer le chef-lieu dans notre cité, qu'il décora eu même temps du titre de bonne ville.

  

 

atlas illustré France et ses colonies 1883

 

  

Un résultat si précieux et si inespéré ne resta pas sans récompense : le Conseil Municipal de Montau­ban, dans sa séance du 29 juillet 1809, lui vota des remerciements; et pour mieux lui témoigner la recon­naissance que lui inspiraient ses services et la sagesse de son administration, il donna le nom de Vialètes de Mortarieu à la promenade qui jusqu'alors n'avait été désignée que sous celui des Cordeliers. A son tour, Napoléon, dont le coup-d'œil rapide savait si bien apprécier le vrai mérite, n'avait pas méconnu le zèle et les talents du Chef de la Municipalité de Montau­ban. Indépendamment d'une riche tabatière entou­rée et garnie de son chiffre en diamants, dont il lui fit don, il le nomma Chevalier de la Légion-d’Hon­neur et Baron de l'Empire. Les habitants du nouveau département voulurent aussi s'associer aux témoi­gnages de reconnaissance qui éclataient de toutes parts en faveur du Maire de Montauban, et, par un sentiment presque unanime, il fut élu peu de temps après membre du Corps Législatif, ou il siégea jusqu'en 1814.

  

 

  

Les mémorables concessions que la munificence impériale avait accordées à Montauban étaient bien dignes, assurément, d'apaiser les justes ressentiments de ses habitants au sujet de la position que lui avait faite la Convention Nationale dans son décret d'orga­nisation départementale. Mais ce n'était point assez pour M. de Mortarieu : il méditait encore de lui rendre son antique Evéché. Plusieurs tentatives mêmes furent faites dans ce but; mais ce fut en vain: moins heureux cette fois, il ne put réussir, et ce ne fut que quelques années après, lors du nouveau con­cordat qui intervint sous la Restauration, qu'il fut donné à Montauban de revenir le siège d'un Évêque.

Après les jours d'orage que la France avait eut à traverser, M. de |Mortarieu avait franchement ac­cueilli l'avènement de Napoléon, qui avait répandu sur notre patrie une si brillante auréole de gloire et de bonheur. Après la chute de l'Empire, Louis XVIII ne tarda pas à reconnaître les services éminents qu'avait rendus à son pays M. De Mortarieu. En 1819, il fut nommé membre du Conseil Général du dépar­tement de Tarn-et Garonne, Officier do la Légion- d'Honneur, Secrétaire Général de Préfecture. Trois fois il présida le Collège électoral; il exerça, depuis 1815 jusqu'en 1822, le mandat législatif; et reçut enfin, le 13 juillet 1819, sa nomination de Préfet de l'Ariège.

Les talents administratifs du nouveau Préfet ne tardèrent pas de se manifester. Notamment, lors du cordon sanitaire des Pyrénées et de la guerre d'Es­pagne, Ferdinand VII, roi d'Espagne, appréciant les services que M. le baron de Mortarieu lui avait ren­dus, et pour lui manifester la reconnaissance qu'il en éprouvait, le nomma Commandeur de l'Ordre de Charles III.

L'Ariège doit à M. de Mortarieu plusieurs institu­tions utiles, et de notables améliorations dans toutes les branches de l'administration publique. Le sol de ce département atteste encore à quel point s'éleva sa sollicitude pour tout ce qui pouvait intéresser le sort de ses administrés: il fit rétablir l'établissement thermal d'Ussat, dont l'hospice de Pamiers est propriétaire; au moyen d'une enceinte, il fit réunir en un seul corps les prisons de Foix, qui, composées de trois tours séparées, formaient trois bâtiments distincts, et privés entre eux de toute communication; il con­struisit les casernes de cette ville; il sépara, élargit et fit rectifier les routes de Pamiers au Mas-d’Azile, de Mirpoix* à Laroque et à Foix, de Laroque à Belesta. Ce fut pareillement par ses soins et sous son adminis­tration que fut institué le magnifique dépôt de Saint-Lizier; que le pont de Foix reçut 1’élargissement nécessaire à une voie si passante; qu’une nouvelle rue fut percée en face du pont, dont le débouché était très difficile; et que fut construit enfin, sur la rivière du Salat, le superbe pont de marbre, qui est en même temps un objet d'admiration et de recon­naissance pour les habitants de l'arrondissement de Saint-Girons. 

  

 Pierre-Joseph de Vialètes de Mortarieu par Ingres

 

 * je pense qu'il faut lire Mas d'Azil et Mirepoix

Je n'ai trouvé que cette petite reproduction du Pont de St Lizier et sur Internet dans l'Ariège, le préfet Vialètes de Mortarieu est "invisible". 

Mais j'ai une collection d'Annuaires de l'Ariège où je trouverai peut-être quelques renseignements.

J'ai souvent emprunté les routes dont on parle dans l'article, allant de Montauban à Collioure en passant par Foix, Mirepoix, Larroque...

 

  

En 1830 il fut admis à la retraite, et abandonna le département où il avait fait tant de bien, et où vit encore le souvenir de son administration et des nombreux bienfaits qu'il avait rendus. De retour dans ses foyers, il se consacra tout entier aux douces émotions de la famille et de l'amitié. Ses concitoyens, dont une longue absence n'avait pas diminué l'affection et la reconnaissance, voulant lui prouver encore une fois que le souvenir de ses bienfaits n'était pas effa­ce dans leurs cœurs, le nommèrent membre du Con­seil Municipal. Mais ses forces épuisées ne lui permi­rent pas de conserver longtemps un fardeau deve­nu trop lourd pour lui: il se démit de ses fonctions;  peu de temps après, un de ses fils lui fut donné pour successeur.

Dans le cours de sa longue carrière, les agitations renaissantes de sa vie politique ne lui avaient pas fait abandonner le culte des arts et des sciences; dans sa jeunesse, il s'était occupé notamment de l'art du dessin, et sa famille conserve,Pierre-Joseph Vialètes de Mortarieu comme un précieux héritage, les nombreux ouvrages de peinture qu'il a laissés. Ingres, dont son père avait attiré la famille à Montauban, et dont il devait lui-même, plus tard, seconder les essais, fit et leur donna son portrait.

 Plusieurs sociétés savantes l'avaient admis dans leur sein: il était membre de la Société des sciences et des arts du département du Lot; de la Société d'agricul­ture du département de Tarn-et-Garonne; et de celle des arts, des sciences et de l'agriculture, de l'Ariège.

Le grand âge auquel il était parvenu n'avait point altéré ses facultés intellectuelles : il n'avait aucune des douloureuses infirmités qui, en général, affligent la vieillesse, et son heureux caractère avait conservé l'amabilité de la jeunesse : c'était toujours le même esprit chevaleresque, la même élégance de manière et de langage, la même politesse qui, pendant toute sa vie, avait fait aimer et rechercher son commerces et son intimité. Encore au moment de sa mort, la bienveillance dont son âme était pénétrée se retrou­vait sur la sérénité de ses traits. Les nombreux habi­tants des départements de Tarn-et-Garonne et de l'Ariège auxquels il avait rendu service peuvent attester à quel point il portait l'obligeance et l’affabi­lité. Les pauvres et les hôpitaux trouvèrent toujours en lui une âme généreuse et compatissante : c'est qu'une foi sincère l'avait pénétré de ses douces inspirations, et que la morale évangélique fut tou­jours le mobile et le guide de toutes ses actions. Enfin, jusqu'au tombeau, il conserva pour ses concitoyens les sentiments d'affection qu'il leur avait voués dès sa plus tendre enfance; et alors que sa main glacée ne pouvait plus leur être utile, son cœur, qui pour eux n'avait jamais vieilli, leur témoignait encore combien ils lui étaient chers. Avant de mourir, il donna en legs d sa ville natale une galerie de soixante-quatre tableaux d'une valeur considérable, précieux héritage de son père, et qui avait fait les délices de sa vie. Le Conseil Municipal accepta avec reconnaissance celte libéralité, qui a été le fondement du Musée de Montauban; et, par sou ordre, le portrait de M. de Mortarieu a été placé dans cette galerie, avec celle inscription, qui doit ù jamais rendre sa mémoire impérissable dans notre cité :

le baron De Mortarieu, fondateur du Musée.

Il avait consacré sa vie à ses concitoyens: il leur consacra son dernier soupir. 

 

  

  

 

   
 

l'Hôtel Vialette de Mortarieu rue Lasserre à Montauban

(photos février 2019)

mis en page par Martine

quelques liens:

http://patrimoines.laregion.fr/fr/rechercher/recherche-base-de-donnees/index.html?notice=IA82100256

https://francearchives.fr/commemo/recueil-2008/39350

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M
Merci pour vos compléments.<br /> Je n'ai pas "écrit" cet article. J'ai reproduit un article d'un annuaire du Tarn et Garonne, trouvé aux AD82 (je le précise au début de l'article).<br /> Je me suis contentée d'ajouter quelques illustrations...<br /> Je n'avais pas les éléments, ni les connaissances historiques suffisantes pour produire un article plus complet. C'est un livre qu'il faudrait écrire.<br /> Je viens de trouver sur Internet une partie de la généalogie de cette famille https://gw.geneanet.org/fti7ykk96e?lang=fr&iz=12680&p=arnaud&n=vialetes<br />  
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R
Oublié 1841- Don d'Agathe, par testament, 4 tableaux provenant du palais des papes. Don de Joseph Pierre 1841 64 tableaux provenant de la collection de son père décédé en 1831.
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R
Vous avez oublié l'épisode de 1794: Il était élève du peintre Gros et pastelliste réputé(Cf L.A. ). A Paris  chroniqueur  judiciaire, il est dénoncé par Sauvières Sauveboeuf et emprisonné, en juin, à la prison de la force. Sur intervention de Agathe Cohorn de la Palun, il est sauvé par  Boilly, peintre qui avait fait le portrait de Robespierre.Tous ceux arrêtés avec lui sont guillotinés. Il est libéré après le 9 thermidor sur constitution d'un dossier réponse à sa mise en cause et sur intervention du comité de sureté (cf rapport de Police, arch. Laissardière). Il se marie le 5 frimaire an II.(Arch. V. Paris) Cela lui permet de connaitre Barras cousin de sa belle mère et de devenir , ainsi, fournisseur aux Armées. C'est à partir de cette date que commence son ascension financière. Il fréquente Joseph Bonaparte. De plus les Cohorn sont voisins des Beauharnais.   En 1808, il prête de l'argent à Joseph Bonaparte , futur roi d'Espagne, ce qui lui vaudra l'ordre de Naples et des 2 Siciles.<br /> En  mars-Avril1814, il s'oppose, avec vigueur, au commandant de la place de Montauban, le général Loverdo, alors que la guerre civile couve. C'est son père Paul-Elie  qui rallie le duc d'Angoulême à Bordeaux et qui ramène, avec une proclamation, le calme et la soumission de la troupe. Ce qui  vaudra, à ce dernier, le 20 août 1814, la croix de St-Louis.  C'est aussi ce dernier qui au moment des 100 jours crée un corps militaire qui rallie le duc d'Angoulême(défait dans l'Héraut) et qui vaudra la destitution de son fils de Maire. (arch. laissardière). Joseph-Pierre obtient au retour du roi,  le Lys.(Cf tableaux)<br /> C'est son fils Alphonse, mousquetaire gris  du Roi, ancien page de Napoléon et vétéran de Liepzig, Hanau et Reims où il est blessé, qui par son intervention directe,  sauvera le 29 mars 1815 au relais de Pontoise, la fuite de Louis XVIII. Le père et le fils furent décorés de la croix d'officier de la LH et Alphonse eut une carrière rapide, car de Lieutenant en 1815 , il est lieutenant-Colonel en 1821.  Il sera ensuite barré , lui et ses frères par Loverdo devenu ministre.<br /> En 1818, Epaulé par Evrard, Il conseille Richelieu sur la réforme financière qui permet de libérer le pays de l'occupation des alliés. Pressenti comme ministre en fin d'année , il est évincé sur intervention des Ultras.<br /> Louis XVIII, fait appel à lui en juin 1821 en le nommant Préfet de l'Ariège,pour régler la succession Calvet de Madaillan et désamorcer la bombe médiatique qui en résulte.  Surtout pour se débarrasser d'un acteur politique gênant, car il avait publié, un an avant, une réforme financière  jugée révolutionnaire.(Arch. Laissardière).<br /> Mon N°0672870520                                                                            <br />  
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M
Bonjour, Vous pouvez envoyer un message via le formulaire de contact du blog (colonne rubrique à gauche et contact tout en bas)<br /> J'aurai ainsi une adresse mail pour répondre plus précisément à votre demande.
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R
BJ. Je souhaiterai discuter avec vous sur la documentation qui vous a  permis de développer cet article.<br /> Merci de votre retour. Cordialement. Y Rousselet de Mortarieu
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