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Triste anniversaire de la retirada

Le 26 janvier 1939, les troupes franquistes prenaient la ville de Barcelone. Près d'un demi-million d'espagnols fuient vers la France.

Le 27 janvier, les autorités française ouvre la frontière aux femmes, aux enfants et aux vieillards, puis aux blessés. Les pères sont séparés de leur famille. Le 1er février la frontière est ouverte aux combattants.

C'est ainsi qu'à la Vajol, au col de la la Manrella qui a servi de lieu de passage, l'on peut voir ce monument: 

Sculpture en bronze rendant hommage aux exilés. C'est le seul monument dédié à l'exil en France. Il représente un homme et sa fille de 6 ans qui ont perdu une jambe lors des bombardements des troupes franquistes à Monaco en novembre 1937. Ils se sont dirigés vers Prats-de-Mollo, où ils arriveraient après une odyssée avec des dizaines de milliers d'exilés. Son parcours douloureux a été immortalisé par la photo d'un journaliste étranger et il est devenu un symbole de l'exil et le motif du monument à La Vajol.  

  

 

  

Parmi les personnalités qui passeront la frontière, il y a:

Lluis Companys: président de la généralité de Catalogne, exilé en Bretagne, il sera arrêté par la  gestapo et livré au régime franquiste. Il sera exécuté à Barcelone sur la colline de Monjuïc.

Diego Martinez Barrio: premier ministre du président Azana, décédé à Paris en 1962. En exil au Mexique, où  il est désigné en 1945 président de la Seconde République espagnole en exil.

José Antonio Aguirre:  président du gouvernement autonome du Pays basque espagnol, décédé à Paris en 1969 

et 

Manuel Azaña élu président de la République espagnole le 11 mai 1936.

Manuel Azaña repose au cimétière urbain de Montauban.

A l'entrée du cimetière, un plan vous indiquera son lieu de sépulture.

      

 

Il meurt le 3 novembre 1940 à Montauban dans l’hôtel du Midi, abritant le siège de la légation du Mexique, où il avait reçu asile en vue d’entraver les manœuvres des polices pétainiste et franquiste visant à son enlèvement ; le 5 novembre, son cercueil est amené au cimetière de la ville recouvert d’un drapeau mexicain, répliquant en cela à l’interdiction faite par « le préfet Albert Durocher d'apposer des drapeaux républicains avant la visite du maréchal Pétain à Montauban.».

Selon l'historien Max Lagarrigue : « Ce jour-là, plus de 3 000 républicains espagnols et de nombreuses personnalités » l'accompagnèrent jusqu'au cimetière communal de la cité d'Ingres où il repose encore aujourd'hui.

source Wikipedia

 
 

Mais n'oublions pas les réfugiés parqués dans les camps de concentration en France, et pour le Tarn et Garonne ceux qui ont du essayer de survivre dans le camp de Judes.

cimetière du camp de Judes

Les Archives Départementales du Tarn et Garonne possèdent de nombreux documents pour ceux qui veulent y faire des recherches. http://www.archives82.fr/fileadmin/mediatheque/archives-departementales/documents/Rechercher_consulter/Pistes_de_recherche/Republicains_Espagnols.pdf

Mais heureusement, de nombreuses familles ont pu trouver une vie plus agréable dans notre département, et je pense à tous les camarades de jeunesse ou les collègues de travail dont j'ai découvert l'histoire bien plus tard.

Je suis d'origine espagnole par ma grand mère Samper, née vers 1911 à Calahorra (inscrite née à Cahors dans les recensements de Toulouse), mais sa famille a quitté l'Espagne dans les années 20...

Martine 

 

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