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André MARIETTE

registres du Consistoire en ligne AD82

 

Le 17 janvier 1654, André Mariette épousait Jeanne Carrel. 

Claudie écrivait en note ceci:   vue 46/185
année 1654

célébré le 10

entre André MARIETTE et Jeanne 
de CARREL filhe de feu Jean fiancés le 
22 novembre achevées le 17 janvie
étant pour épouser après opposition 

Nous sommes plusieurs dans le groupe à nous intéresser pour nos généalogies familiales à cette famille Mariette.

Pour le moment, je ne pense pas que nous ayons trouvé le registre dans lequel figurerait ce contrat de mariage. "Mes  Mariette" sont plus anciens, dans le secteur entre Villemur et Montauban. Ce sont des foulons ou des tondeurs de draps.

Un contrat, découvert au hasard dans un registre de Jacques Rigaud en 1661:

 

Jacques RIGAUD 5 E 1281

 

 

Il nous  apprend que le métier d'André Mariette: maître tondeur de draps à Montauban et que son épouse Jeanne Carrel est décédée. Jeanne Carrel est fille de Jean et de Guillaumette Molinou. Elle a une soeur Paule qui a épousé Pierre Calvet. C'est un contrat concernant deux maisons à Villebourbon appartenant de son vivant à Jean Carrel dont les deux soeurs sont héritières.  

 

Mais c'est dans un autre registre que j'ai trouvé une autre petite histoire concernant cet André Mariette. 

Nous sommes alors en 1655, dans un registre de Joseph Ynard (5 E 1777). J'ai envoyé le contrat à Béatrice (c'est toujours à elle que je les envoie pour la ralentir dans ses relevés, on n'arrive pas à suivre son rythme pour les photos) et voici sa transcription:

 

Comme ainsin soit que André Mariette,
tondeur de draps de la présante ville, eust
contracté mariage avec Jeanne de Carrel
le vingt deuxiesme novembre mil six cens
cinquante quatre et que après la publication
des bancz Jeanne de Tournon eust présanté
requeste devant le séneschal de la présante
ville en opposition envers ledit
mariage et observation d'une préthendue
promesse verballe qu'elle disoit luy avoir
esté faicte par ledict Mariette et qu'an
préjudice de ceste instance civille la dicte
de Tournon ayant porté plainte devant monsieur
le juge criminel supposant avoir esté
rendue ensainte des oeuvres dudit Mariette,
icelluy auroit esté constitué prisonnier et
en suitte donné requeste en ladite juridiction
civille en cassation dudict emprisonnemant

page 2
et procédure criminelle et en relaxe
diffinitif des fins et conclusions contre luy
prinses desnyant formellement d'avoir faicte
aucune promesse de mariage a la dicte de
Tournon ny eu aucune frécantation et cohabitation
avec icelle et moingz l'avoir rendue
ensainte. Surquoy après que la cause auroit
esté rettenue en la juridiction civille, sentence
y auroit esté rendue le (blanc)
portant qu'avant dire droit sur les fins des 
parties, elles seroint confrontées entre elles
pour ce faict estre ordonné ce quil appartiendroit
despans réservés de laquelle ledict Mariette
vouloit rellepver appel disant avoir
esté greué en ce que ledict sénéchal n'avoit
cassé les procédures criminelles par
incompétance et indeu recours ne l'avoir
relaxé des fins contre luy prinses

page 3
et codempné la dicte de Tournon en l'amande
pour la calomnie et fauxce accusation.
Laquelle de Tournon se voyant en estat de
ne pouvoir pas justisfier les faictz par elle
advancés et estant en volonté de déclairer
que le dict Mariette estoit inossant et immune
d'iceux a la charge quil renoncat a toutes
prethentions et despans, domaiges et inthérests,
les parties, pour arrester le cours dudict
procès, sont venues en accord comme sensuit :
pour ce est il que aujourdhuy seitziesme
du mois de janvier mil six cens cinquante
cinq, regnant notre très chrestien prince Louis
quatorziesme, par la grace de Dieu, roy de 
France et de Navarre, à Montauban, après midy,
pardevant moy, notaire royal, et présans les
tesmoingz bas nommés, dans la maison
d'habitation de monsieur maître Estienne de Crunel, docteur
et advocat, establys en leurs personnes

page 4
le dit André Mariette, tondeur de draps 
de la présante ville, d'une part, et ladicte 
Jeanne de Tournon, majeure de vingt cinq 
ans, ainsin qu'elle a affirmé avec seremant,
d'autre part. Lesquelles parties de leur
gré, franche et libre vollonté, dol et fraude
cessant, soubz réciproques estipulations et
acceptations, ont renoncé au dict procès,
circonstances et deppendances pour n'en
estre cy après faicte poursuitte directemant
ny indirectemant soubz quel pretexte ni
occasion que ce soit. Et au principal
la dicte de Tournon a déclairé que le dict
Mariette est inossant et immune des faictz
de l'accusation qu'elle a intentée contre luy,
de laquelle elle se despart et désiste pour n'en
estre cy après faicte aucune poursuitte
ensemble de l'opposition par elle formée
a l'accomplissemant du mariage dudict Mariette

page 5
avec la dicte de Carrel, consantant qu'icelluy
Mariette demeure deschargé de ladite accusation,
promettant pour ce regard prester tous
les consantemans necessaires et en fournir
telles procurations dont il sera besoing, donnant,
la dicte de Tournon, pouvoir a maître Jean Mila,
son procureur, de prester tous consantemans
necessaires au relaxe du dict Mariette. Et,
moyenant ce, ledict Mariette a renoncé a
toutes prétentions de despans, domaiges et
intheretz contre ladite de Tournon a raison
de la susdicte accusation. Et générallemant,
les dictes parties, pour raison de ce dessus,
se sont respectivemant quittées l'un a l'autre,
promettans ne ce rien demander ny souffrir
leur estre demandé a peyne de tous despans,
domaiges et intheretz. Et pour l'observation
de tout ce dessus, les dictes parties respectivemant
obligent leurs biens presans et advenir

page 6
que ont soubmis a toutes rigueurs de
justice et l'ont juré avec deue renontiation.
Présans messieurs maîtres Estienne Crunel (et) Michel
Leclerc, docteurs et advocats en la cour, \maîtres/ Jean Regis et
Jean Mila, procureurs, le sieur Estienne Bousquet,
marchant de ladite ville, soubzsignés avec ledit Mariette.
Ladicte de Tournon ne sait escrire et moy notaire.
Signatures

 

 

J'ai trouvé une deuxième histoire de ce type en 1671 avec une certaine Dalphine ESTOULHE et le pipotier Antoine PRESSEQ. Chaque fois la plainte est retirée.

 

Martine et Béatrice

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