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demande de divorce

le 8 floréal 6 à Finhan

AD 82 Finhan mariage 1797-1798 p 14

 

Bernard Garguy ajoute[.... quil fonde sa demande en divorce sur se que la ditte Bernard(e) Besse, quoique mariée avec luy depuis environ quatorse mois, n'a jamais voulu luy obeir et consentir aux devoirs que la religion, d'acord avec la nature, luy ordonnoit pour parvenir a avoir des enfans avec ledit Garguy malgré que se dernier est employé toute espèce de (moyens aunettes) pour obtenir de laditte Besse se qu'elle n'avoir pas le droit de luy refuser en pareil cas.

 

et plus loin

car elle craint de périr si elle devenait enceinte ,

 

Béatrice et Simone

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C
Pour compléter l'histoire de ce monsieur , il y avait eu un premier CM le 11/1/1796 avec Antoinette Thau, à priori non suivi de mariage<br /> puis donc le second avec Bernarde Besse le 4/2/1797, suivi du mariage le 28 février et du divorce le 156/1798<br /> et enfin le troisième CM le 25/11/1798, avec Raymonde Reilhac, je n’ai pas le mariage ,mais la naissance de 2  enfants vers 1801 et vers 1811 à Montech<br />  <br /> Bernarde Besse, s'est remariée le 25/5/1807 avec Jean Gibert , je n'ai pas d'enfant  ... elle avait 33 ans donc encore en âge d'en avoir !<br />  
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T
J'ai un ancêtre, il voulait tellement faire plaisir à son fils qu'afin que le mariage qu'il convoitait puisse avoir lieu, lui avait donné dans son contrat de mariage des biens qu'il n'avait pas car c'était la condition pour que le mariage se fasse. Evidamment le propriétaire des biens n'entendait pas les choses de la même façon.<br /> Dans le livre de raison (absolument génial) d'un bourgeois libournais, ce dernier déclare que lors de son premier mariage : il a était marié mais pour le second il s'est marié. Les femmes n'avaient pas le choix mais beaucoup de jeunes hommes non plus.<br /> J'ai trouvé aussi à 2 reprises des veufs & veuves se mariant qui lors de leur contrat de mariage envisageaient de marier leurs enfants respectifs (enfants très très jeunes) mais il était précisé que ce ne serait possible que si la fillette, arrivée en âge d'être mariée, trouvait le fils de son paratre à son goût. Dans le bordelais j'ai souvent trouvé des témoignages où des parents mettaient la priorité aux choix de leurs enfants comme ce père qui dit avoir été marié par raison et qui ne veut pas qu'il en soit de même pour sa fille voulan qu'elle choisisse son futur. Il y avait tout de même des gens qui mettait l'amour avant la raison même si, comme toi, je ne pense pas qu'ils étaient les plus nombreux.<br /> C'est vrai qu'il y a beaucoup de cm où les futurs ne sont pas présents et j'aime beaucoup cette phrase où les marieurs déclarent qu'ils se chargent de faire accepter et ratiffier le présent contrat par les intéressés.<br /> Béatrice
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T
Je n'ai fait qu'aider à la transcription (avec un petite erreur de frappe de ma part : "n'avoir" au lieu de "n'avoit") c'est Simone qui a trouvé cette pepitte. Tout le mérite lui revient.<br /> Je trouve ce texte très intéressant, c'est un témoignage concret des craintes des femmes face à l'enfantement, face à la mort mais aussi sur les relations de couples. Il soulève des tas de questions sur la vie et la personnalité de cette femme. A t elle été traumatisée par la mort d'une mère, d'une soeur... Etait ce une façon de repousser un époux pour lequel elle n'avait guère d'attirance ?<br /> Béatrice
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