• Léon Cladel, les amis du Quercy

    Pour composer cet article, je m'appuie sur une partie de la correspondance de la famille Cladel et le livre "La vie de Léon Cladel" de Judith Cladel

    AD 82 17 J 18

      

    Camille DELTHIL

    (1834-1902)

    un article suivra prochainement

    C'est l'ami du collège de Moissac. chez qui Léon Cladel, les amis du Quercyil réside régulièrement lors de ses séjours dans le Tarn et Garonne.

    C'est aussi l'ami qui essaie de négocier avec une usurière moissaguaise  impatiente qui demande le remboursement d'un prêt fait à la famille Cladel.

    (correspondance Mme Cladel  AD82 17 J 18)

     Moissac rend un bel hommage à ces deux amis en baptisant deux boulevards qui se suivent à leur nom.

    Emile POUVILLON

    (1840-1906) voir article précédent

    C'est l'ami qui lors de ses séjours à Paris est reçu chez les Cladel.

    Judith Cladel, en parlant des visiteurs à Sèvres, dit de lui:

    Emile Pouvillon, dont l’œuvre, la causerie, l'accent dégageaient délicatement l'arôme du terroir montalbanais.

    Il est régulièrement présent dans la correspondance de Madame Cladel (mère) entretien avec son fils.

      

    23/6/89 Sèvres

    AD 82 17 J 18

       

    Montauban 19 juin 1879

     C'est sans compter sur la fidélité d'Emile Pouvillon qui après la disparition de son ami a milité à Montauban pour pérenniser la mémoire de Léon Cladel

     

    Elisée RECLUS

    (1830-1905) géographe-anarchiste

    Il n'est pas vraiment tarn et garonnais, mais a régulièrement fait des séjours à Montauban. Fils de pasteur il a fait des études de théologie à Montauban. Se connaissent-ils de Montauban, de la Commune ou de la franc-maçonnerie, je ne sais pas. Toujours est-il qu'il est très présent dans la vie parisienne de Léon Cladel. Il est présent à son chevet quelques temps avant sa mort.

    Judith Cladel le cite souvent dans son livre sur Léon Cladel.

     

     

    Elisée Reclus, la haute admiration de mon Père qui rêvait pour cet apôtre, dont il ne pouvait suivre jusqu'au bout le rêve égalitaire, la Pré­sidence de la République;

     

    Dans les derniers temps de sa vie, il fit connaissance d'un éminent magistrat, son compatriote, devenu chef du Parquet, qui. plein de bonhomie et de simplicité, fréquen­tait volontiers notre demeure : « Vous êtes exposé à rencontrer ici mon ami Élisée Reclus, lui dit-il à sa deuxième visite; si cela ne vous va pas, vous pouvez rester chez vous!" Ce manque de diplomatie, qui prou­vait à ce haut fonctionnaire combien toute cordialité allait à sa personne et non à ses titres, l'enchanta et l'attacha définitivement.

     

    Firmin BOUISSET

    (1859-1925) voir article précédent

    C'est la nouvelle génération de Tarn et Garonnais qui "monte à Paris" pour faire Léon Cladel, les amis du Quercysa carrière. 

    Il a réalisé un dessin qui illustre le livre Kerkadec garde-barrière.

    Il rend, lui aussi régulièrement visite à Léon Cladel à Paris

     

     

      

    Antoine BOURDELLE

    (1861-1929) article à paraître prochainement

    C'est aussi un élément de la jeune génération qui va conquérir la capitale. Il a réalisé les bustes de ses compatriotes Emille Pouvillon et Léon Cladel.

     

       
           

    Auguste QUERCY

    (1854-1899) article à paraître prochainement 

    Ce natif de Lafrançaise est un ami d'enfance d'Antoine Bourdelle.

    Il existe une correspondance avec Léon Cladel où il l'encourage à défendre la langue du pays.

    Il fait partie du comité Cladel à Montauban et oeuvrera avec Emile Pouvillon pour un hommage montalbanais à l'écrivain.

     

    dessin Antoine Bourdelle

      

    Fernand ICRE

    (1856-1888)

     Ce fils d'instituteur natif de l'Ariège (Bordes sur Arize) a fait ses études à Montauban.

    Il entre à l'école des Chartes, mais interrompra ses études pour se consacrer à la poésie. Il s'assurera un revenu en étant instituteur. Il semble avoir été un temps professeur au collège de Moissac. En 1880, grâce à Léon Cladel, qui l'a pris sous son aile protectrice, il publie son premier recueil de vers, Les Fauves, chez Lemerre, sous le pseudonyme de Fernand  Crésy. 

     

    Jean Pierre MANAU

    (1822-1908) ici

    né à Moissac, avocat à la cour d'appel de Paris en 1848.

    En 1850, il revient exercer la profession d'avocat à  Montauban.

    Il sera ensuite magistrat à Paris.

     

     

     

     
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