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    Après avoir exposé le but de la réunion, Monsieur le Préfet donne lecture de la lettre suivante que lui a adressé M. L’Inspecteur d’académie.

    « J’ai l’honneur, conformément, aux instructions reçues de mes chefs, de soumettre à la Commission de révision et d’augmentation de l’hospitalisation que vous présidé (orthographié tel quel), quelques propositions  dictées par cette double considération, empruntée à la circulaire du 19 septembre 1915 :

    1° accroître les ressources hospitalières. 2° sauvegarder les intérêts généraux et locaux de l’enseignement avec le souci de maintenir intégralement dans les positions respectives qu’ils occupaient avant la guerre, les établissements de l’enseignement public et ceux de l’enseignement privé.

    Je ne puis offrir, pour augmenter les ressources hospitalières aucun des locaux affectés dans un département à nos lycées et collèges, car tous ont été réquisitionnés dans leur totalité dès l’ouverture des hostilités. Mais je pense qu’à MONTAUBAN on pourrait facilement trouver un supplément de 150 lits pour nos blessés en agrandissant par une réquisition totale des locaux, l’hôpital actuellement installé dans l’école SAINT-THEODARD. Les élèves de cet établissement pourraient d’ailleurs trouver asile dans les immeubles neufs de l’école LACORDAIRE où pensionnent déjà quelques petites classes de ces deux maisons. Tout en fournissant de nouvelles et excellentes ressouces au service sanitaire cette combinaison permettrait encore aux établissements d’enseignement secondaire privé de conserver des locaux scolaires et son internat alors que l’enseignement secondaire public n’a plus rien qui lui appartienne en propre.

    A CASTELSARRASIN, où l’école primaire supérieure de jeunes filles et le collège de garçons sont réduits à un provisoire des plus précaires. Je ne propose aucun local scolaire parce que ceux qui n’ont pas été réquisitionnés ne permettraient d’ouvrir que de petites hôpitaux complémentaires dont tout le monde s’accorde à souhaiter le disparition totale.

    A MOISSAC, la nécessité de sauvegarder l’enseignement secondaire se fait un devoir de réclamer l’évacuation de l’hôpital du collège qui pourrait être remplacé par la combinaison suivante :

    1° on rendrait à l’hôpital de l’école primaire supérieure la partie des locaux que cette école vient de récupérer

    2° On utiliserait l’hôpital actuellement installé dans l’école IMBERT, mais où aucun blessé n’a, paraît-il, encore été reçu, et on réquisitionnerait en totalité l’établissement pour y trouver un supplément de 100 lits.

    A SAINT-NICOLAS de le GRAVE, petit chef- lieu de canton éloigné de la voie ferrée se trouve un très modeste hôpital installé dans les locaux scolaires. Il y aurait tout intérêt à le transporter, en l’agrandissant à VALENCE D’AGEN, où les locaux du pensionnat SYLVAIN-DUNON peuvent recevoir une centaine de lits.

    Telles sont, Monsieur le Préfet, les propositions que je vous prie de bien vouloir soumettre à la Commission, pendant que l’hospitalisation des blessés constitue un glorieux devoir au devant duquel chacun de nous doit courir et dont l’université ne peut prétendre à assumer la charge exclusive, au risque de priver autrui du même honneur et de compromettre son œuvre éducatrice qui représente, elle aussi, un grand effort national dont l’efficacité a fait ses preuves sur les champs de bataille en la personne des élèves qu’elle a formée. »

    L’Inspecteur d’Académie

    Signé : FONTAINE.

    Le Médecin principal PETIT tout spécialement qualifié pour répondre à la lettre précitée est prié par Monsieur le Préfet d’exposer

     

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  •  En faisant des recherches sur Internet, j'ai trouvé ces sites

     

    correspondance de Xavier Perry (82)

        correspondance de Léon Hugon (47)

     

    Gérard LANGLADE

     

       

     

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  • Un jour Béatrice se demandait ce qu'il advenait lorsque dans un testament on décidait de messes à perpétuité.

    Je savais que j'avais vu dans un registre de Villebrumier (Mr Guilhemot 5 E 9429) quelque chose sur le sujet.

    J'ai fait quelques coupes dans la transcription

    L’an mil sept cent dix neuf et le quatrième jour du mois de juillet à Villebrumier après midi, diocèze .., reignant Louis quinzième par devant moi notaire royal soussigné et présents les témoins bas nommés dans mon étude constitués en personne de Mr Antoine Pendaries prestre et curé de Villebrumier d’une part et Jean Delcros laboureur dud Villebrumier fils et héritier de feue Jeanne de Ferran sa mère et Icelle héritière pour une portion de feue Salvie de Ferran sa tante femme de Me Guillaume Pendaries notaire royal de Villemur d’autre part. Lesquelles parties degré soubs réciproques stipulations et acceptations ont mis et mettent fin au procès entre eux pendant devant mosieur le juge de Villebrumier porté par appel en la Cour de Mr le Sénéchal de Toulouse pour raison de la demande faite par led Sieur Pendaries curé de la condamnation de la rente obituère fondée par lad feue Salvie Ferran d’une messe haute qu’elle vouloit estre célébrée à perpétuité dans l’église du Villebrumier où elle vouloit être appelé six prestres et allumé deux cierges de demy livre chacun, et des arreyrages de lad rente depuis vingt neuf ans savoir depuis un an quand l’instance en sa faveur comme ayant fait le service dud hobit et le surplus en faveur de l’église dud lieu en augmentation dud hobit, et promettent lesd parties de à l’avenir ne faire aucune poursuite dud procès pour ce qui regarde led Delcros directement ni indirectement Ce faisant led Delcros se démets et désiste de l’appel qu’on avoit relevé à son nom en lad Cour de Monsieur le Sénéchal de Toulouse de la sentance rendue par led sieur juge de Villebrumier, le dix septième aout dernier au rapport de Mr Alexandre dufeau juge commis du lieu, acqueresse à lad sénéchaussée et suivant icelle pour payement de sa portion du capital de lad fondation dud obit fondé par lad Salvie de Ferran, tante de la mère dud Delcros par sond testament du quinzième janvier mil six cens vingt deux retenu par feu Mr Rouzet notaire de Layrac ou pour la portion qui  compette led Delcros du capital des arreyrages adjugés par lad sénéchaussée en faveur de l’église dud lieu en augmentation dud obit, et encore pour payement du capital d’une rente  obittuere de vint sols de rente annuelle que led Delcros fait au sieur curé comme  subrogé au droit et place de Barthelemy Brunet d’un bail de location faite an sa faveur par acte retenu par Mr Dupuy notaire le vingt six may mil six cents trente un, led  Delcros tout sol et fraude cessant bailhe à titre dantieroze pour neuf ans prochains à compter d’aujourd’hui aud sieur Pendaries  prêtre et curé de Villebrumier  ici présent et acceptant une pièce de terre et une joignant de contenance d’une razade deux boysseaux ou environ et toute la pièce en corps dépendante de l’hérédité de la feue Salvie de Ferran, située au-delà de la rivière de Tarn vis-à-vis le port dud lieu qui confronte du levant biens et terre des héritiers d’Antoine Guilhemot et de septamtrion la rivière de Tarn et autres confrontations plus …

    ……

     

    Laquelle pièce les parties ont estimé valoir la somme de trente six livres….

    Si au bout des neuf ans ne seroit  pas en état de faire le rachat de lad pièce il veut et prie led Sr curé et ses successeurs continue la jouissance de lad pièce au même titre dantiereze et en fasse les fruits sines comme auparavant jusques a ce que le did Delcros, ses héritiers et successeurs fassent le rachat de lad pièce et payent aud sieur curé sa portion de lad rente et arreyrages liquidés en faveur de lad église en augmentation dud obit et qu’il s’oblige de payer à l’avenir la rente annuelle de vingt sols par an pour lad location faite en faveur dud Brunet à laquelle il demeure subrogé par led acte comme aussi lesd parties ont dit avoir liquidé les parties ont dit avoir liquidé les arreyrages de lad rente obituère depuis trois ans que led sieur curé en a fait le service à raison de trois livres quatorze sols par années tant pour la rétribution réglée par le testament de lad feue Salvie de Ferran que pour le livre de cierges porté par icelui ensemble les dépans qui regardent led Delcros liquidés par lad sénéchaussée à la somme de dix neuf livres treize sols quatre deniers, en déduction de laquelle somme de dix neuf livres treize sols quatre deniers led Delcros bailles à prendre aud sieur Pendaries trois razes de bled qu’on lui donne pour le louage du sol dixme  quoz fait dans la pièce la présente année lesquelles trois razes de bled led sieur Pendaries tiendra en compte aud Delcros sur la somme comme le bled vaudra à Villemur le premier marché du mois d’aoust prochain et le restant de la somme led Delcros promet et s’oblige payer aud sieur Pendaries dans un an prochain à compter d’aujourd’hui moyennant quoi led Pendaries promet ne rien plus demander aud Delcros de sa portion de lad rente obittuère arreyrages et dépans liquidés par lad ……..

    ……

    Il y a difficulté d’avoir le nombre de six prêtres  commit est porté par led testament à cause que le ( ?) se doit faire le lundi de la seconde semaine de Carème qui est un temps ou messieurs les curés et vicaires ne peuvent pas quitter leurs paroisses lesd parties ont cinvenu et demeure d’accord soubs le bon plaisir de Monseigneur notre Evêque queled sieur curé et un autre prestre seulement feront led service et diront chacun une messe haute, et outre led sieur curé dira le dimanche pendant les vespres de Mort pour le repos de l’ame de lad fondatrice ou de ses autres parents qui en auroient besoin ce refermant led sieur Pendaries l’exécution de l’exécutoire de rapport et ….

    Tout ce que je sais de Salvie Ferran, je l'ai trouvé dans les transcriptions de Jean Charles: son contrat de mariage avec Guillaume Pendaries (notaire de Villemur) le 12 octobre 1614 ici

    On y apprend qu'elle est veuve de Guillaume BEDEL (ou VEDEL) de Villebrumier.

    Elle semble avoir pour Frère Guillaume FERRAN, notaire de Villebrumier

    et surtout pour soeur Jeanne FERRAN épouse de Guillaume DELCROS d'où son fils le pauvre Jean DELCROS...

    Jean a : -une soeur Jeanne qui se marie en 1679 avec Bernard CLAMENS (laboureur de Reyniès) CM chez Mr Guilhemot à Villebrumier

                  -une soeur Marie épouse de Hugues VACQUIE laboureur de Nohic

               -un frère François (?)

    Et je n'en sais pas plus... 

    La transcription complète de Jean Charles ici 

    définition de obit: Messe célébrée par fondation pour un défunt à la date anniversaire de son décès (http://www.cnrtl.fr/definition/obit)

     

    Un rebondissement

    Toujours chez Mr Guilhemot à Villebrumier, dans le même registre (5E 9429), le 9 février 1720, nous retrouvons d'autres héritiers de Salvie FERRAN concernés par cet obit.

    Jean Charles en a fait une transcription ici 

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  • J'ai un sérieux rangement à faire dans mes photos... En voici quelques unes en attendant...

       

     

     
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