-
Par macas le 11 Août 2018 à 11:47
Le Tarn-et-Garonne, la patrie des pigeonniers
Vous ne pourrez les manquer au cours de votre séjour dans le département, les pigeonniers ou colombiers sont partout. En plein champ, près des corps de ferme ou d'un château, parfois même dans les villages, le Tarn-et-Garonne est la patrie des pigeonniers. On en compterait plus de 700 encore sur pied. Il y a une raison historique et surtout économique à leur profusion : l'usage de la fiente de pigeon - la colombine - servait d'engrais depuis l'époque médiévale jusqu'au XIXe siècle. Leur construction s'est particulièrement démocratisée après la Révolution française, avant cela c'était principalement l'aristocratie locale qui en possédait près de leur château. Avoir un pigeonnier conférait aussi à son propriétaire un prestige indéniable, un signe extérieur de richesse dirions-nous aujourd'hui. Il en existe de toutes les sortes.
Je pensais faire un article sur les pigeonniers, lorsque j'ai découvert le blog d'Annie, une jeune retraitée qui sillonne le département et qui fait des photos de pigeonniers. Je lui ai demandé l'autorisation d'utiliser son sommaire qui vous renverra sur son blog pour voir ses photos.
- A : Albefeuille-Lagarde Albias Asques Aucamville Auty
- B : Bardigues Barry d'Islemade Beaumont de Lomagne Beaupuy Belbèse Belvèze Bessens Bioule Boudou Bouillac Bouloc Bourg-de-Visa Bourret Brassac Bressols Bruniquel
- BEAUMONT DE LOMAGNE
- CASTELSARRASIN
- C : Campsas Canals Castanet Castelferrus Castelmayran Castelsagrat Castelsarrasin Castéra-Bouzet Caumont Caussade Caylus Cayrac Cayriech Cazals Cazes-Mondenard Comberouger Corbarieu Cordes-Tolosanne Coutures Cumont
- D: Dieupentale, Donzac, Durfort-Lacapelette
- E : Escatalens Escazeaux Espalais Espinas
- F : Fajolles Finhan Fonneuve (1930 maison Labro)
- G : Gasques Goudourville Gramont Grisolles
- L : Labarthe LabastideDuT LabastideDeP Labourgade Lachapelle LacourtStP Lafitte Lafrançaise LamotheCapdeville Lamothe-Cumont Larrazet Lauzerte Lavilledieu Lavit Léojac LePin LesBarthes Lizac Loub
- M : Malause Marsac Mas-Grenier Maubec Meauzac Merles Mirabel Moissac Molières Montaigu Montaïn Montalzat Montastruc Montauban Montbartier Montbequi Montech Monteils Montesquieu Montgaillard Montjoi
- MOISSAC
- MONTAUBAN
- * Petit Lexique
- P : Piquecos-Pommevic
- S : Salvetat Belmontet -StAignan-StLoup-StPaulD'Espis-StPierreDeNajarc-StPorquier-StSardos-StVincentLespinasse-SteThècle
- - Vers Lamothe Capdeville,Loubéjac, Molières, Rouzet, Labarthe
- - Vers Villemade, St Hilaire, Falguières
- - Vus dans d'autres départements...
- V : ValenceD'Agen-Verlhac/tescou-Vigueron-
Bonne visite et encore merci à Annie. Si vous utilisez ses photos pensez à lui demander la permission.
4 commentaires -
Par macas le 6 Août 2018 à 10:10
Navigateurs-négociants et négriers caussadais au XVIIIème
conférence Caussade-patrimoine Jean BADIA
conférence Caussade-patrimoine
conférence Caussade-patrimoine
votre commentaire -
Par macas le 2 Août 2018 à 06:03
des extraits du quotidien l'Express du Midi
Un rapport du général Joffre
Paris le 25 août
Un officier d’Etat-major du général Joffre a porté à la fin de la journée, à MM Poincaré et Viviani un rapport sommaire sur les opérations des trois armées de trois corps chacune, soit 400 000 hommes, plus le corps d’armée anglais, 40 000 hommes, qui auraient été opposés à 7 ou 800 000 Allemands arrêtés et qui attendaient l’attaque.
Les positions de couverture sur lesquelles nous sommes maintenant sont excellentes.
Le retard apporté à nos opérations en Belgique semble dû à la nécessité dans laquelle on se trouvait de combiner et de coordonner les efforts des trois armées alliées et d’attendre le complet débarquement des Anglais.
Voici quelques détails complémentaires sur la grande bataille en Belgique :
Pendant un moment, les troupes africaines, tirailleurs et zouaves, malgré leur infériorité numérique étaient maîtresses à l’ouest de la Meuse, les allemands lâchaient pied, lorsqu’en face du danger, ils firent donner la garde ; les héroïques troupes noires affaiblies par de grosses pertes, ont du se replier, sur l’ordre des chefs ; mais la garde prussienne est pour ainsi dire décimée ; elle a subi des pertes énormes.
Dans cette affaire on s’est heurté à des forces allemandes considérables ; l’Allemagne a fait tout son effort en Belgique ; elle y a amené tout ce qu’elle pouvait.
Alors que nous mettons en ligne 400 000 hommes, plus de 40 000 anglais, les Allemands, comme nous l’avons déjà dit , étaient environ sept à huit cent mille ; de plus ils occupaient des positions plus avantageuses que les nôtres ; il semble que nous avons pris l’offensive dans des conditions défavorables sur des troupes arrêtées et attendant l’attaque.
Nous nous retirons sur nos positions de couverture qui sont très bonnes et qui sont celles que nos troupes occupaient au premier jour de la mobilisation, avec cette différence que nous avons à faire à un ennemi déjà très éprouvé.
L’affaire en est restée là.
Les pertes éprouvées par les allemands sont si considérables qu’elles les ont empêchés de poursuivre leur avantage momentané.
Il convient d’ajouter, car ce n’est pas trahir un secret, que le retard apporté dans notre offensive en Belgique semble dû à la nécessité où l’on était de combiner et coordonner les trois armées alliées.
Il y a eu nécessairement des lenteurs ; il a fallu attendre le complet débarquement des Anglais et lier les deux armées.
Bien que les communications télégraphiques soient interrompues avec Lille, la ville n’est pas occupée par l’ennemi : le train de Lille parti à midi est arrivé normalement à 6h du soir.
et cartes postales
et l'on peut lire un peu plus loin
Paris le 25 août
Il se confirme que la grande bataille e Belgique a été au moins aussi dure pour les Allemands que pour nous.
La tenue des troupes anglaises a été admirable ; elles n’ont regagné les positions de couverture que sur la consigne formelle du généralissime, mais non pas sous la pression de l’ennemi.
Il en a d’ailleurs été de même pour nos propres troupes.
Leur retraire, après les assauts répétés et magnifiques pour couper l’armée allemande, s’est faite dans le plus grand ordre, à l’appel du commandant renonçant à son dessein.
Les Allemands avaient tellement soufferts qu’ils n’ont pas fait de contre-attaque.
Nos fortifications sont intactes, ainsi que le matériel.
Les troupes, dont la tenue a été partout superbe et plutôt fougueuse à l’excès, ont un moral excellent.Il faut lire l'article précédent, sur Bertrix ici pour mieux mesurer les informations très approximatives qui sont données par la Presse
votre commentaire -
Par macas le 2 Août 2018 à 06:03
L'histoire et la mémoire de Bertrix sont, par ailleurs, étroitement attachées à celle de Montauban (France). En effet, « Les soldats de la 33e Division d’Infanterie basé à Montauban seront décimés dans la forêt de Bertrix, le 22 août 1914 ». Dans chacune de ces deux localités, une statue a été récemment érigée pour rappeler la tragédie de ces premiers combats de la Grande Guerre.
Sur les 3348 hommes ayant quitté Montauban le 5 août, seuls 524 ressortent vivants de cet affrontement.
"Mélancolie" statue de Flavio de Faveri sculpteur montalbanais à Bertrix
Tout a commencé par la réception de l’ordre de mobilisation générale reçu le 1er août 1914, à 15 h 30, à Montauban. Nos régiments, qui composent le 17e Corps d’Armée du Général Polline, embarquent dès le 5 août par voie ferrée pour rejoindre la frontière belge dans la région des Ardennes, se situant à l’est de Châlons-sur-Marne. La 33ème division est formée pour l’essentiel des unités suivantes :
- le 7e régiment d’infanterie de Cahors
- le 9e régiment d’infanterie d’Agen
- le 11e régiment d’infanterie de Montauban
- le 20e régiment d’infanterie de Montauban
- Trois groupes de canons de 75 du 18e Régiment d’artillerie de campagne d’AgenPour le 11e régiment d'Infanterie
Le corps est mis en route par chemin de fer en 3 éléments de transport
1er élément Etat-major du régiment, 1e section des mitrailleuses 1er bataillon embarqué à Montauban Bas-Pays le 5 août 1914 à 15h
2ème élément 2e section de mitrailleuses, 2e bataillon, fraction de l’Etat-major embarqué à Montauban Bas-Pays le 5 août 1914 à 21h
3ème élément 3e section de mitrailleuses, 3e bataillon, fraction de l’Etat-major embarqué à Montauban Bas-Pays le 6 août 1914 à 2h
Débarquement à Suippes ( Marne) 7 août à 13h (1er élément), 7 août à 17h (2e élément) , le 7 août à Cuperly à 22h (3e élément)
Le 11e régiment fait partie du 17e corps d’armée, 33e division, 66e brigade
S'ensuit une marche de plusieurs jours pour arriver le 22 août à Bertrix, aux abords de la forêt de Luchy
A la reprise de la marche, un biplan allemand survolant Bertrix, est abattu par la fusillade et échoue, détruit, à 200m au NE du carrefour 463, 2 km nord de Bertrix.
...
Le commandant Sèvre est blessé à la main à son premier poste de commandement vers D, et plus gravement une deuxième fois à son deuxième poste au carrefour B. Au carrefour B pendant la marche en retraite, le lieutenant Turie, commandant l’équipe téléphonique, a pris le commandement d’une fraction du 2e bataillon (cet officier a disparu).
p 14/22
Ce qui reste du 2e bataillon avec le drapeau et la CHR( ?) bat en retraite vers Bertrix et pendant la nuit vers Herbeumont. Ce détachement est conduit par le capitaine de Jausiondy (blessé), il arrive le soir à 23h à Herbeumont où il cantonna. Il a un effectif de 275 hommes.
(…)
Ordre est donné aux diverses troupes de se tenir prêt à quitter le cantonnement à partir de 4h.
A 3h 50 rassemblement des débris du 11e Régiment d’infanterie par le capitaine de Jausiondy sur la place devant l’église d’Herbeumont
p 16/22
DEBRIS pour parler des rescapés?
Version dactylographiée
à partir de la page 20, vous trouverez la liste de tous les tués à Bertrix.
Parmi eux de très nombreux Tarn et Garonnais.
Peut-être plus tard, la suite avec le 20e Régiment...
lire ce qui est écrit un peu plus tard dans la Presse ici
Les débuts de la Grande guerre ont été les plus meurtriers. Le 22 août 1914, le 17e corps d'armée de Toulouse connaît son premier combat à Bertrix, dans les Ardennes belges. Les Ariégeois, Tarn-et-Garonnais, Gersois, Lot-et-Garonnais, Haut-Garonnais, Lotois engagés y subissent une défaite écrasante. En six heures d'affrontement, sur un front de seulement 6 km, plus de 30 000 hommes y font leur baptême du feu et y découvrent la nature de la Grande Guerre : un ennemi invisible sur un champ de bataille saturé de projectiles, une mort anonyme et statistique où la valeur personnelle du soldat n'a aucune influence. C'est la rencontre avec une guerre déjà industrielle. Parler de cet épisode de la bataille des frontières, c'est dresser le bilan de phénomènes uniques à ce stade du conflit : records de tués, banqueroute sanitaire, prisonniers en masse, exactions sur les civils belges, fugitifs en errance entre les lignes, campagne de presse . La défaite implacable qu'ont subie les troupes françaises est restée longtemps incompréhensible tant le carnage a été cruel. Pour la première fois, cet ouvrage, rassemblant de nombreux témoignages inédits, établit que la catastrophe ne fut pas fortuite, mais produite directement par la pensée militaire dominante de l'époque.
En quelques heures, le samedi 22 août 1914, plus de 10 000 hommes sur un effectif total de 15 000 ont été tués, blessés ou portés disparus dans les Ardennes belges, entre Rossignol et Neufchâteau.
Cette journée sera la plus meurtrière de l’histoire de France. Soldats, officiers et gouvernement comprennent que cette guerre ne sera pas ce qu’on imaginait.à lire aussi
http://villemur-historique.fr/2017/11/26/22-aout-1914-les-villemuriens-a-bertrix/
http://www.chtimiste.com/batailles1418/divers/historique11.htm
2 commentaires -
Par macas le 1 Août 2018 à 09:52
Montauban, ville de garnison
Importante ville de garnison, Montauban dépend du 17e Corps d' Armée de Toulouse. En 1908, 2 831 militaires, près de 10% de la population, sont ainsi répartis : 10e régiment de Dragons (caserne Doumerc, Cours Foucault), 11e régiment d'infanterie de ligne (1er et 2e bataillons, caserne Pomponne, 3e bataillon à Castelsarrasin), 20e régiment d'infanterie de ligne (dont 2 bataillons, caserne La Hire, Villebourbon), 17e escadron du Train des Equipages (Gasseras) ; sans oublier le magasin à fourrage et le dépôt de matériel à l'Arsenal. En 1914, Caylus n'est encore qu'un terrain de manœuvre et un champ de tir.
« Le 10e Dragons est parti ce soir, par une pluie d'orage. Ce sont de longs échanges de saluts avec la foule. On crie : Au revoir ! Dans un mois ! Billet de retour pour Berlin ! ».
Dépêche du Midi 28/12/2008
caserne Guibert 11e Régiment Infanterie
Caserne du train des équipages
caserne Doumerc 10e et 19e Dragons
http://www.cparama.com/forum/cartes2016/1457511245-Montauban-Bouis-42.jpg
Castelsarrasin 11e Régiment Infanterie de ligne
Quelques jours plus tard dans la Presse
1 commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique