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    Le Tarn-et-Garonne, la patrie des pigeonniers

    Vous ne pourrez les manquer au cours de votre séjour dans le département, les pigeonniers ou colombiers sont partout. En plein champ, près des corps de ferme ou d'un château, parfois même dans les villages, le Tarn-et-Garonne est la patrie des pigeonniers. On en compterait plus de 700 encore sur pied. Il y a une raison historique et surtout économique à leur profusion : l'usage de la fiente de pigeon - la colombine - servait d'engrais depuis l'époque médiévale jusqu'au XIXe siècle. Leur construction s'est particulièrement démocratisée après la Révolution française, avant cela c'était principalement l'aristocratie locale qui en possédait près de leur château. Avoir un pigeonnier conférait aussi à son propriétaire un prestige indéniable, un signe extérieur de richesse dirions-nous aujourd'hui. Il en existe de toutes les sortes. 

    https://www.ladepeche.fr/article/2017/06/14/2593704-le-tarn-et-garonne-la-patrie-des-pigeonniers.html

     

    Je pensais faire un article sur les pigeonniers, lorsque j'ai découvert le blog d'Annie, une jeune retraitée qui sillonne le département  et qui fait des photos de pigeonniers. Je lui ai demandé l'autorisation d'utiliser son sommaire qui vous renverra sur son blog pour voir ses photos.

      Bonne visite et encore merci à Annie.  Si vous utilisez ses photos pensez à lui demander la permission.
     
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    Navigateurs-négociants et négriers caussadais au XVIIIème

    conférence Caussade-patrimoine Jean BADIA

    L'industrie chapelière

    conférence Caussade-patrimoine 

    la culture du safran

    conférence Caussade-patrimoine 

     

     

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  • des extraits du quotidien l'Express du Midi

    Un rapport  du général  Joffre

    Paris le 25 août

    Un officier d’Etat-major du général Joffre a porté à la fin de la journée, à MM Poincaré  et Viviani un rapport sommaire sur les opérations des trois armées de trois corps chacune, soit 400 000 hommes, plus le corps d’armée anglais, 40 000 hommes, qui auraient été opposés à 7 ou 800 000 Allemands arrêtés et qui attendaient l’attaque.

    Les positions de couverture sur lesquelles nous sommes maintenant sont excellentes.

    Le retard apporté à nos opérations en Belgique semble dû à la nécessité dans laquelle on se trouvait de combiner et de coordonner les efforts des trois armées alliées et d’attendre le complet débarquement des Anglais.

    Voici quelques détails complémentaires sur la grande bataille en Belgique :

    Pendant un moment, les troupes africaines, tirailleurs et zouaves, malgré leur infériorité numérique étaient maîtresses à l’ouest de la Meuse, les allemands lâchaient  pied, lorsqu’en face du danger, ils firent donner la garde ; les héroïques troupes noires affaiblies par de grosses pertes, ont du se replier, sur l’ordre des chefs ; mais la garde prussienne est pour ainsi dire décimée ; elle a subi des pertes énormes.

    Dans cette affaire on s’est heurté à des forces allemandes considérables ; l’Allemagne a fait tout son effort en Belgique ; elle y a amené tout ce qu’elle pouvait.

    Alors que nous mettons en ligne 400 000 hommes, plus de 40 000 anglais, les Allemands, comme nous l’avons déjà dit , étaient environ sept à huit cent mille ; de plus ils occupaient des positions plus avantageuses que les nôtres ; il semble que nous avons pris l’offensive dans des conditions défavorables sur des troupes arrêtées et attendant l’attaque.

    Nous nous retirons sur nos positions de couverture qui sont très bonnes et qui sont celles que nos troupes occupaient  au  premier jour de la mobilisation, avec cette différence que nous avons à faire à un ennemi déjà très éprouvé.

    L’affaire en est restée là.

    Les pertes éprouvées par les allemands sont si considérables qu’elles les ont empêchés de poursuivre leur avantage momentané.

    Il convient d’ajouter, car ce n’est pas trahir un secret, que le retard apporté dans notre offensive en Belgique semble dû à la nécessité où l’on était de combiner et coordonner les trois armées alliées.

    Il y a eu nécessairement des lenteurs ; il a fallu attendre le complet débarquement des Anglais et lier les deux armées.

    Bien que les communications télégraphiques soient interrompues  avec Lille, la ville n’est pas occupée par l’ennemi : le train de Lille parti à midi est arrivé normalement à 6h du soir.

     

     

     

     et cartes postales

     

    et l'on peut lire un peu plus loin

     

    Paris le 25 août

    Il se confirme que la grande bataille e Belgique a été au moins aussi dure pour les Allemands que pour nous.

    La tenue des troupes anglaises a été admirable ; elles n’ont regagné les positions de couverture que sur la consigne formelle du généralissime, mais non pas sous la pression de l’ennemi.

    Il en a d’ailleurs été de même pour nos propres troupes.

    Leur retraire, après les assauts répétés et magnifiques pour couper l’armée allemande, s’est faite dans le plus grand ordre, à l’appel du commandant renonçant à son dessein.

    Les Allemands avaient tellement soufferts qu’ils n’ont pas fait de contre-attaque.

    Nos fortifications sont intactes, ainsi que le matériel.

    Les troupes, dont la tenue a été partout superbe et plutôt fougueuse  à l’excès, ont un moral excellent.

     

     Il faut lire l'article précédent, sur Bertrix ici pour mieux mesurer les informations très approximatives qui sont données par la Presse

     

     

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    L'histoire et la mémoire de Bertrix sont, par ailleurs, étroitement attachées à celle de Montauban (France). En effet, « Les soldats de la 33e Division d’Infanterie basé à Montauban seront décimés dans la forêt de Bertrix, le 22 août 1914 ». Dans chacune de ces deux localités, une statue a été récemment érigée pour rappeler la tragédie de ces premiers combats de la Grande Guerre.

    source Wikipédia

    Sur les 3348 hommes ayant quitté Montauban le 5 août, seuls 524 ressortent vivants de cet affrontement.

     

     

     

    "Mélancolie" statue de Flavio de Faveri sculpteur montalbanais à Bertrix

     

    Tout a commencé par la réception de l’ordre de mobilisation générale reçu le 1er août 1914, à 15 h 30, à Montauban. Nos régiments, qui composent le 17e Corps d’Armée du Général Polline, embarquent dès le 5 août par voie ferrée pour rejoindre la frontière belge dans la région des Ardennes, se situant à l’est de Châlons-sur-Marne. La 33ème division est formée pour l’essentiel des unités suivantes :

     

    - le 7e régiment d’infanterie de Cahors 
    - le 9e régiment d’infanterie d’Agen 
    le 11e régiment d’infanterie de Montauban 
    - le 20e régiment d’infanterie de Montauban 
    - Trois groupes de canons de 75 du 18e Régiment d’artillerie de campagne d’Agen

     

     

    Pour le 11e régiment d'Infanterie  

    Effectif au jour du départ

    54 officiers  186 sous-officiers   3 108 caporaux et soldats

    29 chevaux d’officiers  118 chevaux de trait

    13 fourgons à vivre et à bagages 3 voitures médicales   (blanc) voitures ambulance

    3 voitures à viande   (blanc) voitures de cantinière

    2 voitures légères d’outils   12 voitures à munitions

    3 caissons de munitions de mitrailleuse

    1 forge   4 voiturettes de mitrailleuses

     

    Colonel APPERT, commandant le régiment

    p 5/22

     

    Le corps est mis en route par chemin de fer en 3 éléments de transport

    1er élément  Etat-major du régiment, 1e  section des mitrailleuses 1er bataillon embarqué à Montauban Bas-Pays  le 5 août 1914 à 15h

    2ème  élément 2e  section de mitrailleuses, 2e bataillon, fraction de l’Etat-major embarqué  à Montauban Bas-Pays  le 5 août 1914 à 21h

    3ème élément 3e  section de mitrailleuses, 3e bataillon, fraction de l’Etat-major embarqué  à Montauban Bas-Pays  le 6 août 1914 à 2h

    Débarquement à Suippes ( Marne)  7 août à 13h (1er élément), 7 août à 17h (2e élément) , le 7 août à Cuperly à 22h (3e élément)

    Le 11e régiment fait partie du 17e corps d’armée, 33e division, 66e brigade  

     S'ensuit  une marche de plusieurs jours pour arriver le 22 août à Bertrix, aux abords de la forêt de Luchy

     A la reprise de la marche, un biplan allemand survolant Bertrix, est abattu par la fusillade  et échoue, détruit, à 200m au NE du carrefour 463, 2 km nord de Bertrix.

     ...

      

    Le commandant Sèvre est blessé à la main à son premier poste de commandement  vers D, et plus gravement une deuxième fois à son deuxième poste au carrefour B. Au carrefour B pendant la marche en retraite, le lieutenant Turie, commandant l’équipe téléphonique, a pris le commandement d’une fraction du 2e  bataillon (cet officier a disparu). 

    p 14/22

    Ce qui reste du 2e bataillon avec le drapeau  et la CHR( ?) bat en retraite vers Bertrix et pendant la nuit vers Herbeumont. Ce détachement est conduit par le capitaine de Jausiondy (blessé), il arrive le soir à 23h à Herbeumont où il cantonna. Il a un effectif de 275 hommes.

    (…)

    Ordre est donné  aux diverses troupes de se tenir prêt à quitter le cantonnement  à partir de 4h.

    A 3h 50 rassemblement des débris du 11e Régiment d’infanterie par le capitaine de Jausiondy sur la place devant l’église d’Herbeumont

     

     p 16/22

    DEBRIS pour parler des rescapés?

      

    Version dactylographiée 

     

    à partir de la page 20, vous trouverez la liste de tous les tués à Bertrix.

    Parmi eux de très nombreux Tarn et Garonnais.

     Peut-être plus tard, la suite avec le 20e Régiment...

    lire ce qui est écrit un peu plus tard dans la Presse ici

    Les débuts de la Grande guerre ont été les plus meurtriers. Le 22 août 1914, le 17e corps d'armée de Toulouse connaît son premier combat à Bertrix, dans les Ardennes belges. Les Ariégeois, Tarn-et-Garonnais, Gersois, Lot-et-Garonnais, Haut-Garonnais, Lotois engagés y subissent une défaite écrasante. En six heures d'affrontement, sur un front de seulement 6 km, plus de 30 000 hommes y font leur baptême du feu et y découvrent la nature de la Grande Guerre : un ennemi invisible sur un champ de bataille saturé de projectiles, une mort anonyme et statistique où la valeur personnelle du soldat n'a aucune influence. C'est la rencontre avec une guerre déjà industrielle. Parler de cet épisode de la bataille des frontières, c'est dresser le bilan de phénomènes uniques à ce stade du conflit : records de tués, banqueroute sanitaire, prisonniers en masse, exactions sur les civils belges, fugitifs en errance entre les lignes, campagne de presse . La défaite implacable qu'ont subie les troupes françaises est restée longtemps incompréhensible tant le carnage a été cruel. Pour la première fois, cet ouvrage, rassemblant de nombreux témoignages inédits, établit que la catastrophe ne fut pas fortuite, mais produite directement par la pensée militaire dominante de l'époque.

    En quelques heures, le samedi 22 août 1914, plus de 10 000 hommes sur un effectif total de 15 000 ont été tués, blessés ou portés disparus dans les Ardennes belges, entre Rossignol et Neufchâteau.
    Cette journée sera la plus meurtrière de l’histoire de France. Soldats, officiers et gouvernement comprennent que cette guerre ne sera pas ce qu’on imaginait.

     

    à lire aussi

    http://villemur-historique.fr/2017/11/26/22-aout-1914-les-villemuriens-a-bertrix/

    http://www.chtimiste.com/batailles1418/divers/historique11.htm

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  • Montauban, ville de garnison

    Importante ville de garnison, Montauban dépend du 17e Corps d' Armée de Toulouse. En 1908, 2 831 militaires, près de 10% de la population, sont ainsi répartis : 10e régiment de Dragons (caserne Doumerc, Cours Foucault), 11e régiment d'infanterie de ligne (1er et 2e bataillons, caserne Pomponne, 3e bataillon à Castelsarrasin), 20e régiment d'infanterie de ligne (dont 2 bataillons, caserne La Hire, Villebourbon), 17e escadron du Train des Equipages (Gasseras) ; sans oublier le magasin à fourrage et le dépôt de matériel à l'Arsenal. En 1914, Caylus n'est encore qu'un terrain de manœuvre et un champ de tir.

    « Le 10e Dragons est parti ce soir, par une pluie d'orage. Ce sont de longs échanges de saluts avec la foule. On crie : Au revoir ! Dans un mois ! Billet de retour pour Berlin ! ».

    Dépêche du Midi 28/12/2008

    caserne Guibert 11e Régiment Infanterie

     

       

    Caserne du train des équipages

    caserne Doumerc 10e et 19e Dragons

    http://www.cparama.com/forum/cartes2016/1457511245-Montauban-Bouis-42.jpg

     

    Castelsarrasin  11e Régiment Infanterie de ligne

     

    Bertrix 

    Quelques jours plus tard dans la Presse

    Les instituteurs au Front 

    des correspondances de Poilus  

     

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