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    Le couple Michelet vers 1855  Portraits elle par Amandine Parrot, lui par Thomas Couture – Musée Carnavalet

    http://gendep82.eklablog.com/la-vie-aventureuse-de-yves-mialaret-a151026030

    Athénaïs Mialaret est née à Montauban en 1826, et décédée à Paris en 1899. C'est la seconde épouse de l'écrivain et historien Jules Michelet (1798-1874), de 28 ans son aîné, qu'elle a épousé à Paris en 1849. En juillet 1850, ils ont un fils, Yves « Lazare », qui ne vit que quelques semaines. En 1863, le couple a séjourné quelques mois à Montauban, 21 faubourg du Moustier où il écrit le chapitre de son histoire de France consacré à Louis XIV (une plaque commémorative y a été posée).

    Elle n'a écrit que 3 livres Mémoires d'une enfant, Les funérailles de Michelet et Le centenaire de Michelet, ce qu'il doit être. Ces livres sont signés « Mme Jules Michelet », son nom de naissance n’apparaît pas. Par ses connaissances et son intérêt pour la nature, elle a collaboré activement à plusieurs livres de son mari comme L'oiseau, L'insecte, La mer et La Montagne et a été l'inspiratrice de L'Amour et La femme.

    À la mort de son mari en 1874, elle est obligée de se battre avec acharnement contre l'ancien gendre de celui-ci pour conserver ses droits sur son héritage et même pour faire transférer son corps d'Hyères où il était décédé vers Paris au cimetière du Père Lachaise où il voulait être enterré.

     

      

    Elle s'emploie aux éditions des œuvres de son mari, parfois en les remaniant, et construit sa légende de « pape de l'histoire ». Cela lui a valu le qualificatif de « veuve abusive ».

     

    Ses Mémoires d'une enfant racontent ses souvenirs de petite fille ayant souffert d'une éducation très rigoureuse et privée de signes d'affection.

    Son père  Louis Jacques Hypolitte Mialaret*, originaire de Lauzerte, épouse en Louisiane, en 1820, Emma Becknell, petite-fille d'un riche planteur chez qui il était précepteur des enfants de la maisonnée. Il a 46 ans, elle 15, il a quelques scrupules mais ils sont amoureux et la famille n'y voit aucun problème.

    Deux premiers enfants naissent là-bas, une fille, Sélima, en 1821 et un garçon, Tancrède, 3 ans plus tard.

    La famille rejoint la France et Montauban en 1825. Athénaïs Marguerite y naît en octobre 1826. Sa mère ne pouvant l'allaiter, elle est mise en nourrice à Ardus aux bords de l'Aveyron. Elle y restera 4 ans avant que ses parents se décident à la reprendre. Ces 4 ans seront les plus heureux de son enfance ; elle y vécut une vie très simple, très proche de la nature et entourée de l'affection de sa nourrice. Ce départ sera un véritable déchirement pour elle.

     

    La famille était installée dans une petite propriété à Léojac, dans le vallon du Ramier. Le père y avait fait construire une maison basse de style américain adossée à la ferme. Le domaine, sans murs, était entouré de haies vives qui lui servaient de clôture tout en le laissant respirer. À côté, des prairies, un petit bois de chênes, un verger avec de vieux arbres fruitiers. Dans la maison, beaucoup d'animaux dont dix-sept chats fort choyés par toute la famille.

     

    Quand elle revient de nourrice, 2 autres garçons sont nés, Antonin en 1827 et Henri en 1829. Elle se retrouve donc, seule, au milieu d'une fratrie inconnue : une sœur de 6 ans plus âgée, déjà demoiselle, et 4 frères qui jamais ne la mêleront à leurs jeux. Elle est mise immédiatement à des tâches ménagères, couture, tricot, auprès d'une très belle jeune femme blonde au yeux bleus, sa mère, qu'elle connaît à peine et qui se montre froide et sévère envers elle. Rien ne lui est pardonné.

    Son père est son seul recours, il la console et est d'une affection retenue et maladroite avec elle, mais il n'ose pas s'opposer ouvertement à sa femme.Elle est celle de ses enfants qui lui ressemble le plus et elle l’idolâtre (deux chapitres de son livre sont consacrés à la vie à peine croyable de ce père).

    Pas de jouets, elle se confectionne elle-même une poupée avec un morceau de tissu blanc, une poignée de son et deux bouts de bois pour les bras.

    Pas de visites en ville, pas de toilettes élégantes comme sa mère et sa sœur, mais une robe très simple ; les jours de réception, c'est sa sœur qui décide de sa tenue, le reste du temps toute sa garde-robe est sous clé sous la garde de sa sœur.

     

    Un dernier petit-frère, Hippolyte, naît en 1832 ; il est placé pendant 2 ans chez la même nourrice qu'Athénaïs. Quand il revient dans la famille, elle a 7 ans et on lui confie la charge de s'occuper de l'enfant. Elle espère avoir un nouvel allié, mais quand le petit grandit il se met dans le clan des garçons et l'abandonne à sa solitude.

    La petite fille bénéficie de l'instruction que le père dispense à ses enfants et est particulièrement attirée par l'histoire naturelle. Elle consacre ses rares moments de liberté à l'observation de la nature parfois accompagnée des son père qui l'encourage dans cette voie.

     

    Elle doit avoir environ 8 ans quand elle va à l'église pour la 1ère fois avec sa 1ère belle tenue, faite pour elle. Elle est tellement saisie par ce qu'elle entend, les chants, les cuivres, et voit, les cérémonies incompréhensibles, l'autel chargé de fleurs, les riches tenues des prêtres, et ressent, l'immobilité, l'air renfermé de l'église et les odeurs d'encens, qu'elle ne peut résister et s'évanouit.

    Plus tard, dans la journée, en ville, elle suit sa mère et sa sœur qui vont faire leurs emplettes de tenues pour l'hiver. Elle sait qu'il n'y aura rien pour elle, elle est assise sur un tabouret dans la boutique et ses yeux se fixent sur un bas d'armoire vitrée où il y a des poupées de bois. Quand les achats sont terminés, elle ose attirer l'attention de sa mère sur cette armoire. La mère, sans doute par pitié pour l'évanouissement du matin, fait comprendre à la marchande que les achats de manteaux qu'elles viennent de faire valent bien une poupée pour sa fille. La marchande accepte sans se faire prier et choisit une poupée que la fillette reçoit avec transport. On lui dit qu'il ne faut pas l'embrasser car le teint des poupées ne s’accommode pas des baisers ; n'importe, c'est sa première vraie poupée, et elle est sur un petit nuage ; pour son trousseau, elle devra se débrouiller toute seule.

     

    Vers l'âge de 9 ans, elle tombe gravement malade, avec des accès de fièvre qui la tiennent dans une grande faiblesse pendant deux ans. Elle s'en sort mais reste fragile.

    À l'adolescence, les enfants sont mis en pension à Montauban. À la suite de ses deux aînés, Athénaïs y entre à 13 ans, en milieu d'année en raison de sa santé. Elle doit recevoir une instruction religieuse, faire sa 1ère communion et se préparer à un examen.

    Mais les affaires vont mal pour son père, elle apprend par ses compagnes qu'il se prépare à retourner en Louisiane pour régler ses problèmes, personne de la famille ne l'a avertie.

    Elle veut que son père soit fier d'elle avant son départ et travaille d'arrache-pied pour rattraper les 6 premiers mois qu'elle a manqués. Elle finit par réussir son examen, son père nage dans la joie. Elle espère sa présence le lendemain lors de la distribution des prix, elle est nommée trois fois, mais il n'y a que sa mère et sa sœur à la cérémonie. À la fin toutes ses compagnes retournent dans leur famille, mais personne n'est là pour reprendre ses affaires, elle reste seule jusqu'au lendemain en attendant qu'on vienne la chercher.

    Elle arrive dans un véritable déménagement, Toute la bibliothèque de son père est en caisses, son cabinet de travail est vide. Il est trop préoccupé par son voyage pour s'intéresser à ses prix.

    Comme mots de départ, il lui demande d'être toute à sa mère et que de son attitude envers celle-ci dépendra la tendresse qu'il a pour elle. C'en est trop, elle reste interdite, il sent qu'il a été top dur, veut la prendre dans ses bras et faire couler ses larmes, en vain.

    Le lendemain, c'est déjà le départ, il emmène son fils aîné Tancrède. Sélima les accompagne à Bordeaux jusqu'au départ du bateau.

    Athénaïs Mialaret, Mme Jules MicheletLes garçons vont au collège, la maison, isolée, est jugée peu sûre pour des femmes seules, elles vont s'installer en ville. Athénaïs retournera en pension en octobre.

    Le père a des difficultés à régler ses affaires, la mère supporte mal la séparation, elle décide qu'ils iront le rejoindre. Quand Athénaïs revient pour les vacances, le grand départ se prépare, elle est heureuse.

    À la mi-octobre, la terrible nouvelle arrive, « Il est mort ». Ils sont ruinés, il faut vendre la propriété. Le nouvel acquéreur rase tout pour en faire un champ de production.

    Athénaïs devient préceptrice dans une famille à Bordeaux puis auprès de la famille Cantacuzène à Vienne. C'est là qu'elle lit un ouvrage de Michelet et entame une correspondance avec lui. Fuyant la révolution autrichienne de 1848, elle rentre en France en octobre, rencontre Michelet le lendemain de son arrivée et l'épouse 6 mois après.

    Sophie

     

     

     

    *J'ai demandé à Sophie pourquoi le prénom du père avait changé "je ne sais pas, je pencherais pour ses prénoms de baptême Yves Louis, je me demande si au décès de Jacques Hippolyte son frère et parrain il n'a pas endossé ses prénoms. je ne sais pas, je pencherais pour ses prénoms de baptême Yves Louis, je me demande si au décès de Jacques Hippolyte son frère et parrain il n'a pas endossé ses prénoms. Le fils d'Athénaïs s'appelait Yves Lazare, quoique Lazare soit son prénom usuel, je me demande si le prénom Yves ne lui a pas été donné en mémoire de son grand-père ?"

     

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  •   

    Yves Louis Mialaret est né en 1774 à Lauzerte. Son père est avocat en parlement, originaire du Cantal, sa mère Catherine Craissac est décédée un an après sa naissance après avoir mis un dernier enfant au monde.

    C'est son frère Jacques Hippolyte, de dix ans son aîné, et sa soeur Justine qui le tiennent sur les fonds baptismaux.

    En 1789, pour le soustraire aux troubles révolutionnaires, son père l'envoie rejoindre ce frère dans la colonie française de St Domingue, futur Haïti.

    Quand il arrive là-bas, personne pour l'attendre. Il se retrouve tout seul, à 15 ans, sans bagages ni argent en pays inconnu. Mais, peu importe, il est jeune et instruit et il y a une forte demande d'instruction dans le pays de la part des colons français pour leurs enfants mais aussi des populations créoles et noires et il trouve facilement du travail pour enseigner les uns et les autres, sans distinction. Il préfère s'éloigner de la ville et parcourir la campagne et porter l'instruction aux paroisses les plus éloignées jusque dans la montagne. Il a beaucoup de charme et est bien accepté et apprécié par tous.   
        

    Mais dès 1790, l'orage révolutionnaire arrive dans l'île. Il y a de grandes tensions entre les populations blanche et de couleur. Après un grave affrontement, on l'avertit qu'il y a un Mialaret parmi les morts, c'est son frère ; il lui ferme les yeux et parvient à soustraire son corps à la fureur ambiante pour l'ensevelir de nuit.

    Les grands planteurs qui vivent en France poussent leurs intendants à de grandes violences. Ils sollicitent l'étranger, les Anglais, soulevent les noirs, lâchent leurs propres esclaves. Dans les pillages et les incendies, 3 figures noires se lèvent Toussaint, Jean-François et Biassou.

     

    Après la mort de Louis XVI, les blancs perdant tout espoir en la France se tournent décidément vers l'Angleterre, les noirs vers l'Espagne qui offre des armes et de l'argent.

    Les hommes de couleur* ne veulent leur liberté que par la France, ils s'organisent pour lutter contre ses ennemis. Ils ont besoin d'être aidés, mais leurs instructeurs sont brutaux.Yves Mialaret en a pitié, entre dans la garde nationale, se fait donner un bataillon et lui apprend l'exercice. Il les électrise par sa fougue méridionale et en fait d'excellents soldats.

    Toujours porté par un profond désir de liberté, et de service de la France, il se trouve plusieurs fois à barrer la route à Toussaint Louverture, avide de pouvoir, et qui louvoie entre les forces en présence.

    Quand celui-ci, mécontent des Espagnols, revient en 1794 à la France, il fait saisir Mialaret et l'emprisonne pendant 5 mois où il est condamné à mort avec deux autres Français.

      

    Toussaint Louverture qui a besoin d'un précepteur pour ses enfants demande à sa femme de choisir un des 3 prisonniers pour cette tâche, elle choisit Yves Mialaret sur sa mine avenante, les 2 autres seront fusillés. Il gagne la confiance de la famille, Toussaint bénéficie en cachette de son enseignement. Tout se passe bien pendant quelques années mais le caractère méfiant et ombrageux de Toussaint prend le dessus et il est pratiquement retenu prisonnier dans son domicile.

      

     Une nuit il parvient à s'évader, probablement grâce à Mme Toussaint, et quitter l'île.

    Mais son vaisseau tombe aux mains de corsaires anglais qui après avoir dépouillé leurs passagers les abandonnent sur une île déserte des Lucayes aux Bahamas. De là, avec l'inconscience de la jeunesse, il part sur une barque mais s'échoue sur un îlot sans eau et sans ressources et où il n'est pas loin de mourir. Il a presque perdu espoir quand un navire américain accoste pour prendre du bois. Le capitaine le secoure et l'emmène vers New-York.

    Il y reste 2 ans en prodiguant son enseignement à quelques familles aisées mais il finit par céder à la demande de son père de le revoir et retourne au pays, ce ne sera que le temps de recevoir ses derniers instants. Il trouve un poste de professeur au collège de son enfance mais il souffre d'une affection pulmonaire et le climat trop rude de Lauzerte ne lui convient pas. Il démissionne et est embauché aux « droits-réunis** » ce qui l'emmène dans les Pyrénées, dans le Piémont et enfin, en Toscane. Il est basé à Livourne et de là il a les yeux sur l'île d'Elbe. Son amour des îles le pousse à demander à être muté là-bas. C'est fait en 1812, outre son poste de contrôleur il professe à la chaire de français.   
      

    Il y est encore quand Napoléon y débarque en exil en mai 1814. Il ne peut résister à l'envie d'aller le

    voir. L'empereur l'aperçoit, lui demande ce qu'il veut et, séduit, veut l'engager. Il démissionne des droits réunis et est employé comme précepteur des enfants du maréchal Bertrand qui a accompagné l'empereur dans son exil et il a, en outre, la tâche de lire les pavés de presse anglaise qui arrivent tous les jours et d'en faire des synthèses pour l'empereur.

    Le 1er mars 1815, quand l'empereur et Bertrand partent pour la France, il est chargé d'escorter la maréchale et ses 3 enfants vers Marseille. Quand le bateau arrive, on le prend pour le maréchal et on veut l'exécuter, heureusement une femme le reconnaît, il échappe à la mort mais est emprisonné au château d'If ; la maréchale et ses enfants sont enfermés au lazaret de Marseille.

    Un jour dans sa prison, une femme vient vendre du poisson et lui en vante la fraîcheur en montrant ses ouïes. Il y a là un petit billet plié qui relate la marche victorieuse de l'empereur. Il écrit aussitôt aux autorités de Marseille pour être relâché avec la maréchale. Ils arrivent à Paris, il est hébergé aux Tuileries. Hélas, les ennuis recommencent après Waterloo. Il tente de s'enfuir vers Londres mais est emprisonné au Havre. Là, un Américain le reconnaît comme franc-maçon et le fait évader et embarquer pour les États-Unis.

      

    Là-bas il enseigne un jeune garçon qu'il chérit comme un père mais l'enfant est tué par un cheval sous ses yeux. Désespéré, il part vers le sud et arrive en Louisiane où il trouve des foyers très ouverts, avides de nouvelles du monde. Il arrive dans la plantation des Becknell où il est accueilli à bras ouverts. Il instruit les enfants de la maisonnée dont la jeune Emma, qui deviendra sa femme deux ans plus tard.

    Après la naissance de leur deuxième enfant, en 1825, il décide de rentrer en France et ils s'établissent dans une petite propriété à Léojac près de Montauban. Quatre autres enfants y naissent (voir article sur sa fille Athénaïs).

       Jusqu'à leur adolescence, c'est lui qui instruit ses enfants. Quand son fils aîné Tancrède a 9 ans, il lui prend un camarade de son âge en pension. Ce camarade s'appelle Jacques et n'est autre que le futur père de l'écrivain Marcel Sémézies.

    En 1840, les affaires qu'il a laissées en Louisiane périclitent et il est finalement obligé de retourner sur place. Il part accompagné de son fils Tancrède né là-bas. Voulant que celui-ci soit plongé dans un environnement complètement de langue anglaise, il le met dans un collège 1000 km plus au nord, à Cincinnati dans l'Ohio. Il l'accompagne là-bas, la ville est atteinte par une épidémie de typhus. Il l'attrape et y meurt quelques jours après. Tancrède fera transporter son corps l'année suivante en Louisiane pour être inhumé aux côtés de son beau-père qu'il affectionnait.

    Deux de ses fils, Tancrède et Antonin s'établiront en Louisiane, Henry ira en Estrémadure, seul, le dernier, Hippolyte restera en France où il s'occupera de sa mère et de sa sœur Sélima, malades et qui resteront à Montauban

    * Curieusement, Athénaïs ne compte pas les noirs dans cette catégorie. Elle parle de « jaunes », « mûlâtres » «esclaves nègres»

     ** Administration des domaines

    Sophie

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  •  Un peintre oublié du Tarn et Garonne...

    François Henri NAZON naît à Réalmont (Tarn) le 23 décembre 1821.

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    de Jacques Théodore Nazon, pasteur à Mazamet, âgé de 42 ans, et de Marie Philippe Zélie Cormouls. Son père devient professeur de dogme à l'université protestante de Montauban en 1825 (source )

    Jacques Théodore Nazon décède à Montauban le 2 septembre 1835. Son fils François Henry n'a que 14 ans. Un autre fils François Edouard Nazon est notaire à Montauban de 1839 à 1891.

    François Henry rentre à la faculté de Théologie Protestante qu'il quitte assez rapidement.

    En 1848, il est à Paris élève des peintres Charles Gleyre et Paul Delaroche à Paris.

    Je laisse Marcel Sémézies faire un résumé d'un événement relaté par Ludovic Halevy dans ses mémoires et souvenirs.

     

    Marcel Sémézies trois figures montalbanaises

     Il expose ses oeuvres au Salon dès 1848 jusqu'à 1879.

    Dans le Journal du Salon de 1863, on peut lire: 


      

     

     

    quelques tableaux en vente ici  

    On trouve très peu de photo des tableaux d'Henry Nazon sur Internet, j'ai trouvé une partie de la réponse sur ce site 

    https://hc-delpy.blogspot.com/?view=classic

      

    En 1867, il est membre de l'Académie de Montauban.

    Dans les années 1870, Henri Nazon revient vivre à Montauban dans un endroit aujourd'hui disparu: Chambord avec le ruisseau de Lagarrigue.

     

    Je vais laisser Marcel Sémézies parler de cet endroit qu'il a bien connu.

    On ne voit plus cette rivière de Lagarrigue aujourd'hui.

     

     

     

     

     

    Marcel Sémézies trois figures montalbanaises

    Il faudrait aussi rajouter des extraits des mémoires de Marcel Sémézies, où il décrit les promenades du soir  au cours Foucault avec Emile Pouvillon et Henri Nazon pour admirer le coucher de soleil sur le Tarn.

    Henri Nazon ne peignait plus, rien ne pouvait égaler la beauté de ce qu'il voyait là. 

       

     Henri Nazon s'éteint le 12 mai 1902 à Montauban.

    En 1912, une statue en son honneur est érigée à Montauban. Elle est de la main du sculpteur montalbanais Lucien Andrieu. Elle est placée au Jardin des Plantes.

    Mais en 1942, le bronze a été prélevé pour la refonte des "statues et monuments métalliques ne présentant pas un intérêt artistique ou historique".

     

    En 1893  Henri Nazon avait accordé des séances de pose à son ami Bourdelle pour l’exécution de son buste.

    Le buste en terre cuite est présenté au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts en 1893et remis à la famille du peintre.

    C'est en 1926 qu'Antoine Bourdelle fera réalisé un bronze à partir de son buste en terre cuite, écrivant: "le moulage ainsi fait me servira à faire établir un bronze. et qui ne tardera guère à entrer au musée du Luxembourg. Les bronzes sont assurés d'une durée indéfinie.

     

     

     

     

     Le buste en bronze est visible au musée Bourdelle

    Le musée Ingres à Montauban possède des oeuvres d'Henri Nazon qui ne semblent pas être visibles par le public.

    En 1963, un article dans le BSATG 

    Le seul document récent concerne cette vente en 2017, dont le catalogue est encore visible sur Internet.

    voir ici

    à partir de la page 12, vous pourrez voir des oeuvres d'Henri Nazan

     

     

     

      

    une rue de Montauban porte son nom, perpendiculaire au Boulevard Blaise Doumerc et parrallèle à la rue Jean Doumerc

     

     

    Ce 11 novembre 2018, j'ai essayé de faire un photo du Tarn à partir du cours Foucault, mais la végétation masque la rivière, on ne la perçoit que dans des petites trouées (au loin, on devine le musée Ingres)

    Pour lire l'intégralité de la conférence de Marcel Sémézies ici (merci Sophie)

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  • Clovis a précédemment composé plusieurs articles sur  Jules Marius OURY, dit Marcel LENOIR, fils d'un orfèvre, graveur de Montauban, né en mai 1872.

     

    Le 11 décembre 1867, naissait dans le même foyer, place Impériale (place Nationale actuelle), Désiré Joseph Louis OURY.

    Dans son acte de naissance (vue 16/23 Montauban AD82 en ligne),on y découvre  François ROUGEAU, son aïeul maternel cartonnier.

     

    Louis OURY est donc le frère aîné de Marcel LENOIR.

    Alfred OURY, père, orfèvre émérite est reconnu dans la cité montalbanaise.

     

     

     

    Sur cette carte postale ancienne, on aperçoit la boutique d'orfèvrerie (à gauche).

    annuaire TG 1881

      Louis Oury apprendra avec son père le travail d'orfèvre

    1891-1892: Louis Oury suit des cours à l'Ecole de Beaux Arts de Toulouse

    1893: Il est reçu étudiant à l'Ecole des Beaux Arts de Paris, section sculpture.

     

    Sa fiche matricule militaire nous apprend que dès 1892, il réside à Paris. 

    Le 28 août 1900, il est réformé pour "tuberculose pulmonaire" et ne particpera pas à la guerre de 14-18

     

    Louis Oury se marie une première fois en 1906 à Toulouse avec Marie Sardet.

    Ils auront plusieurs enfants dont une fille Françoise qui sera peintre, elle aussi sous le nom de Françoise Bangor 

    et sur Internet, j'ai également trouvé une de ses petites filles ici

       

     Mais revenons à l'oeuvre de Louis Oury:

    le peintre:

            

    cathédrale d'Albi

      

    le sculpteur:

    le Christ de l'église Sainte Eugénie à Biarritz

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    à Montauban la frise de l'ancienne bibliothèque municipale

     

    L'Aiglon

     

     

     réalisant le buste de son frère Marcel Lenoir

     

       

    L'affichiste:

       

     L'oeuvre est importante, mais dispersée. Je ne sais pas si un musée a une partie de ses oeuvres.

    Louis Oury décède à Soisy sur Seine le 17 janvier 1941.

     

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  • J'ai précédemment fait allusion à Marcel SEMEZIES.

    Pour écrire cet article, je m'appuie essentiellement sur les "mémoires de ma vie et de mon temps 1858-1928" de Marcel SEMEZIES, heureusement publiées par l'Académie de Montauban. (voir dans la bibliothèque du blog)

    Il est né le 24 juin 1858 rue du Sénéchal (aujourd'hui 43 rue de la République). Cette maison était l'ancien hôtel du comte Raymond  de Toulouse et appartenait à sa famille maternelle (les Mallet de Chauny) depuis une centaine d'années. 

     

    une partie de sa généalogie à partir des recherches de Sophie

    Dominique SÉMÉZIES 

    1734 Montauban

    1810

    Montauban

    maître tailleur

     

     

    Marie CAVALIÉ 

    1753 Montauban

    1830 Montauban

     

    Jean "Pierre" GARDÉ 

    sellier

    1762 Laon

    1814 Dieppe

     

    "Catherine" Marguerite LINARD

    sellière

     1769 Rouen

    1819 Dieppe

     

    Mathieu

    MALLET

    capitaine

    de la garde

    républicaine

     

    Jeanne LOCRATE

     

    Barthélemy Joseph Côme CANEBIER

    officier de santé

     1765 Salerne

    1824 Montauban

     

    Philothée

    ?

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    Jean

    SÉMÉZIES 

    fournisseur du Roy et directeur des meubles des châteaux

    1783 Montauban

    1862 Montauban

     

    Marguerite Angélique "Flore" GARDÉ 

    1794 Dieppe

    1834 Montauban

     

    André "Paulin"

    MALLET 

    ca 1802 Montauban

    1884 Montauban

    Avoué juge suppléant

     

    Clara Marie Zoé

    CANEBIER 

    ca 1806 Guadeloupe

    1882 Montauban

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    |

     

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    |

    Dominique Jacques

    SÉMÉZIES

    avocat

     1824 Paris

    1883 Montauban

     

    Anne Marie Éléonore

    MALLET 

    1831 Montauban

    1886 Montauban

    |____________________________________________________________|

    |                                                                                      |                   

    Jean Marie "Marcel"

    SÉMÉZIES 

    1858 Montauban

    1935 Montauban

     

    Marie Pauline "Marguerite"

    SEMEZIES

    1863 Montauban

    1879 Montauban 

    Mariés  le 6 septembre 1887, Prissé, 71360, Saône-et-Loire, Bourgogne,

    Séparés en 1901

       

    Marie Sophie "Ernestine"

    GAIRAL de SÉRÉZIN

       

     

    Marcel Sémézies définit la triple hérédité

    -sang gascon: "esprit d'aventure et cet insouci des choses pratiques qui distinguait les compagnons d'Henry IV"

    -sang normand: "une certaine sagesse avisée, un goût de l'ordre et de la mesure qui luttent souvent contre la fantaisie de l'aventurier"

    -sang créole: "mon ardent amour de la nature, mon sentiment de fraternité avec les bêtes et les arbres, mon horreur du civilisé, du conventionnel, mon goût excessif de l'indépendance et de la liberté"

    Il faudrait rajouter le "caractère caprin". Pourquoi?

     

    C'était la mode de l'époque. Des chevriers parcouraient les rues à certaines heures de la journée et s'arrêtaient de porte à porte pour traire leurs chèvres et livrer le lait.

    La famille Sémézies acheta une chèvre comme nourrice pour l'enfant.

    Son ami Alibert lui dira plus tard "Tous les nourrissons de chèvres gardent quelque chose  d'alerte et de vif au physique, d'indépendant et de capricieux au moral"

     

    On peut compléter la généalogie de Marcel Sémézies par ceci:

    Jean SÉMÉZIES 1783-1862
    &1822 Marguerite Angélique "Flore" GARDÉ 1794-1834
    |

     

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    Dominique Jacques SÉMÉZIES 1824-1883     "Marie" Julie SÉMÉZIES 1823-1893
    Blaise DOUMERC 1815-1876
    |      

    Jean Marie "Marcel" SÉMÉZIES 

    1858-1935

     

     L'oncle de Marcel SEMEZIES est  Blaise DOUMERC  (voir l'article de Sophie)

    Marcel a une enfance heureuse au sein de sa famille.

    "J'ai eu ce bonheur, sans doute rare , d'avoir ma première enfance entourée par six personnes qui, tout en différant sensiblement les unes des autres, gardaient un fond commun de probité absolue,de bonté parfaite, d'intelligence dépassant la mesure moyenne, de délicatesse charmante,de désintéressement rare, de sincérité profonde. Ce furent, mon père, ma mère, mon grand-père et ma grand-mère Mallet, ma tante Alice,sœur de ma mère, mon grand-oncle Benjamin Mallet frère aîné de mon grand père."

    et une petite soeur Marguerite vient compléter la famille en 1863.

    La famille déménage dans une maison allées Mortarieu.

    Il a la vie insouciante d'un enfant de la bourgeoisie aisée de son époque: séjours à Biarritz, la propriété du Colombier-aux-Bois (sur la route de Léribosc à Lafrançaise) et plus tard une maison à Beausoleil...

    Il fréquente ses cousins DOUMERC, les POUVILLON, les GARRISSON....

    Il commence ses études à Montauban, au lycée Ingres et ensuite à Sorèze (ancienne école Royale militaire, tenue alors par les dominicains). A sa sortie de Sorèze, il fait son service militaire à Castelsarrasin. Il renonce à une carrière militaire.

    En 1879, sa soeur décède dans sa 18ème année. Il ne veut pas laisser seuls ses parents désespérés, "renonce à sa carrière d'aventure"  et s'oriente vers le Droit. C'est deux ans de vie toulousaine, d'étudiant insouciant. Pour rédiger sa thèse en latin (sujet tiré au sort) il recopie la thèse d'Emile Pouvillon qui lui même l'avait copiée d'un ami lyonnais. C'est la période des aventures féminines

    Puis ce sont 18 mois de stages au Barreau et au Parquet de Montauban et le départ pour l'Argentière où il sera substitut à partir de 1883. Le voilà amoureux de Clairette et de Madeline (des noms d'emprunt, Marcel Sémézies ne révèle jamais dans ses mémoires les véritables noms de ses conquêtes). Il dit qu'il aurait bien épousé la douce Madeline, mais il y avait une "différence conventionnelle" entre leurs deux classes ("pas du peuple, pas de la société, entre les deux classes, sur des frontières indécises, demi primitives et demi raffinées, des demi demoiselles", écrit-il). Clairette lui inspire un petit roman "Clairette" qu'il publiera dans La Revue Lyonnaise.

    C'est par le biais de ce roman qu'il fera la connaissance de Pierre Loti qui avait été particulièrement touché par le "Cézette" d'Emile Pouvillon. Pierre Loti devint ainsi une "connaissance" du milieu montalbanais et était reçu lors de ses passages à Montauban par la famille Pouvillon.

    Durant l'hiver 1883, il apprend par un télégramme que son père est au plus mal. Paul et Jean Doumerc l'attendent à la gare de Montauban, mais "c'est fini". Le 26 décembre ont lieu ses obsèques.

    le 7 mars 1884, il quitte définitivement l'Argentière et revient auprès de sa mère à Montauban. 

    Il voyage, souvent avec sa mère...

    En juin 1886,  il travaille à la finalisation de deux publications: "L'étoile éteinte" et l'Impasse", dans la maison familiale de Beausoleil et part à Paris.

    Il s'éprend d'une Lucile, fille d'un magistrat  qui a reçu cinq millions d'héritage. "un mariage rêvé" auquel il dit renoncer à cause d'une différence de fortune qui lui "aurait donné l'air d'un coureur de grosse dot"

    Le 25 septembre 1886, il est de retour à Montauban où il trouve sa mère malade. Elle décédera le 15  octobre à presque 56 ans.

    en février 1887, il fait un voyage en Algérie avec son ami Jean Doumerc qui a une villa à Alger. C'est lors de ce voyage qu'il rencontre Marie Sophie "Ernestine" Gairal de Sérézin qui deviendra son épouse.

    le 6 septembre 1887. C'est le mariage en Bourgogne où aucun membre de sa famille et aucun ami de Marcel Sémézies (Pierre Loti et Emile Pouvillon étaient entre autres invités) n'assistent à la cérémonie.

    "Notre union fut un colossal malentendu dont après tout elle devait souffrir autant que moi. Nous n'avions ni une idée, ni un goût, ni un sentiment communs, et de plus il grondait obscurément entre nous cette sorte de sourde hostilité sourde de race qui éclate fréquemment entre un artiste de souche bourgeoise et une mondaine issue d'un milieu nobiliaire"

    Marcel Sémézies dans Mémoires de ma vie et de mon temps

    La maison des allées Mortarieu à Montauban, même remise à neuf, ne convient pas à Ernestine. Ils cherchent vainement une maison plus "digne" sur la Côte d'Azur, mais les ambitions d'Ernestine se portent sur des maisons hors de prix.

    C'est ainsi que Marcel Sémézies achète à Montauban la maison et le jardin Fénié (notaire de Montauban) le 16 décembre 1891. 10 ans de vie mondaine à Montauban: "Ernestine pouvait jouer à la châtelaine" dans sa maison des "Anthémis".

    Je ne travaillais plus, je lisais à peine, je ne vivais plus au grand air et cette vie me manquait. Enfin, ce n'était pas seulement mon esprit qui tournait à vide, c'était mon coeur, j'eus toujours besoin (au moins jusqu'à il y a quelques années) d'une affection vive, d'un sentiment dominant, et je n'en avait pas.

    Je devins irritable, nerveux, impatient...

    Marcel Sémézies dans Mémoires de ma vie et de mon temps

     

     

    Survient l'affaire Dreyfus...

    Et là, Marcel Sémézies entre dans un combat anti-dreyfrusard.

    Il démissionne de l'Académie de Montauban, il écrit des articles retentissants insultant les juifs et les francs-maçons.

    Il s'en veut par la suite et devra se défaire pendant longtemps de son étiquette de clérical réactionnaire.

     Un beau jour, las et usé par cette vie mondaine, Marcel Sémézies déclara qu'il fermait sa porte aux invités d'Ernestine. Furieuse elle lui fit une scène en lui disant que plutôt que de se résigner à la vie qu'il voulait lui faire elle préférait partir, ce à quoi il répondit "Eh bien! allez-vous en

    Ce qu'elle fit, en juillet 1901, elle vint faire "ses caisses"et ne remit jamais les pieds à Montauban. 

    Il ne demande pas le divorce répugnant à se livrer à des procédures où il devrait étaler ses affaires intimes.

    Moralement, il est à bout...

    C'est la deuxième partie et les annexes de ses mémoires que je trouve les plus intéressantes. On y retrouve un Marcel Sémézies tel qu'il se décrit au début de ses mémoires (voir début de l'article) et surtout son témoignage sur la vie montalbanaise de son époque jusqu'en 1935.

    Il décide de clore ses mémoires en 1928, pour les donner à la Bibliothèque Municipale de Montauban. La plupart de ses amis sont morts...

    Le 25 décembre 1928, à minuit et demie, il "réveillonne" seul dans sa grande maison avec "une bille de chocolat, deux biscuits, un  verre d'eau et un petit verre d'eau de vie".

    Le 31 décembre il fait son bilan:

    -J'entre dans mon 70e millésime, ayant vécu 25 949 jours.

    à cette date, j'ai fait 474 conférences, prononcé 324 oraisons funèbres, 107 discours de mariage, 74 discours de banquet et fêtes divers, j'ai présidé 101 conférences d'autrui, soit 1080 fois la parole portée en public.

    -composé à cette date 60 646 vers. -J'ai publié 20 volumes sans compter une quantité d'articles et d'études parus dans des journaux  et revues et dont l'ensemble ferait autant de volumes. J'ai dans deux bahuts et une bibliothèque vitrée 242 manuscrits non parus. Dans 50 ans, de 20 ans à 70 ans (je ne compte ni en deçà, ni au delà), j'ai lu 8797 ouvrages, représentant 10537 volumes (dont 3153 romans, 1351 livres d'histoire, 848 de théâtre, 799 de voyages...) soit 176 ouvrages nouveaux lus par année, soit environ un tous les deux jours. Et le plus grand nombre a été relu plusieurs fois.

    -Ma bibliothèque à cette date comprend 8964 volumes

    Marcel Sémézies dans Mémoires de ma vie et de mon temps

     

    photo collection personnelle Sophie  Doumerc

        

    Marcel Sémézies dans Mémoires de ma vie et de mon temps

    Le 31 décembre 1935, à l'âge de 77 ans, meurt à Montauban, Marcel Sémézies.  

     

    J'ai vraiment aimé lire ses mémoires (je me suis replongée dans une période de l'histoire montalbanaise), même si je vais en faire sourire plus d'un, d'avoir été "charmée" par ce lecteur quotidien de l'Action Française

    Je sais que je retrouverai régulièrement ses écrits pour faire des articles dans ce blog. Avec 324 oraisons funèbres, je devrais recroiser son chemin...

    Martine 

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