• J'avais commencé cette suite d'article sur Jean Pierre Alibert, que j'avais délaissée en partant sur d'autres projets. Je la publie aujourd'hui, parce que je viens de recevoir un mail concernant les précédents articles dont je vous ferai certainement part.

     

    Sophie a trouvé quelques compléments:

    et surtout celui-ci https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6532184w/f55.image

    une conférence de Joseph Forestié, membre titulaire de l'Académie de Montauban, lors d'une séance du 6 avril 1992.

    Trois maires se sont succédés

    1983- 20 août 1994:  Hubert Gouze  PS Conseiller général de Montauban-2Députéseptembre

    19942001:  Roland Garrigues PS 1er adjoint au maire (1983-1994) Conseiller général de Montauban-1 
    Député 19 mars 2001

    en cours Brigitte Barèges RPR puis UMP puis LR Présidente du Grand Montauban Conseillère départementale de Montauban-3 Députée

     et rien n'a changé...

     

    J'ai lu le livre de Gérard Georges "le piocheur des terres gélées", mais je n'ai eu aucune réponse à mes demandes. C'est un roman à partir d'un personnage réel, et il s'agit bien de Jean Pierre Alibert, natif de Montauban (introduction). Mais il s'agit uniquement du curiste de Châteaunef les Bains.  

     

    à bientôt pour la suite...

     

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  • La semaine dernière, je faisais un article sur une partie de la famille ROUFFIO. J'avais besoin d'élements complémentaires pour relater l'histoire d'un capitaine Rouffio de la garde nationale de Montauban en 1790.

    A tout hasard, aux AD82, entre deux registres de notaire à Montauban, je suis allée "jeter un petit coup d'oeil" dans le classeur à fiche. Je trouve la fiche " la tombe du capitaine Ruffio" BR 1480, un article de Jules Momméja dans un Bulletin de la Société Archéologique du Tarn et Garonne en 1893.

    Et de 1790, où je pensais me trouver, je me trouve projetée en 1621. Je me trouve donc maintenant avec des Rouffio en 1750, d'autres en 1790 et maintenant en 1621. Et je n'arrive pas encore à les "raccrocher".

    Je vous laisse découvrir ce capitaine Rouffio avec l'article de Jules Momméja.

     

    Auprès de Monteils, entre la grande route de Puylaroque et un chemin de service qui n’a pas de désignation spéciale, s’étend la plaine de Las Places, où des restes confus de toutes époques gisent en si grand nombre, que les paysans affirment qu’une ville s’y élevait jadis. Une gravière ouverte l’année dernière y a fait découvrir, parmi de nombreuses sépultures régulières d’un âge incertain, de belles tuiles, avec des briques à rebords admirablement conservées et de dimension peu communes. Quelques années avant, à 150 mètres de ce point, on mit au jour plusieurs sarcophages en grès, à couvercle en dos d’âne, qui sont certainement antérieur eu Xe siècle. Mais la découverte la plus intéressante est celle qui fut faite il y a déjà longtemps dans une gravière abandonnée depuis peu. Cette découverte impressionna vivement les habitants de Monteils, et ils n’en parlent pas sans une certaine émotion, à l’heure qu’il est, bien que plus de vingt années les en séparent. Non loin du petite chemin de service dont j’ai parlé, on trouva, à une faible profondeur, dans le banc de gravier, une large tranchée, dans laquelle gisaient vingt-deux squelettes pressés les uns contre les autres, et entremêlant même les ossements desséchés, comme si les cadavres avaient été entassés là au plus vite, avec le peu de précautions et de respect dont on usait pour des vaincus.

     

     

     

    Détail important, tous les crânes présentaient de belles dentitions, dénotant des hommes dans la force de l’âge.

    Evidemment s’étaient-là les victimes de quelque combat ; nulle autre hypothèse ne saurait expliquer les caractères particuliers de cette inhumation collective.

    D’ailleurs, aucun objet caractéristique ne se trouvait avec ces squelettes, à l’exception d’une trentaine de monnaies. Je les ai soigneusement examinées ; ce sont toutes des deniers et des demi-deniers de Louis XIII, au type jeune des premières années du règne.

     

     

     

       

     

     

     

    Dans le temps qui s’écoula entre le siège de Montauban et la pacification définitive du Bas-Quercy, plusieurs combats furent livrés entre Caussade et Septfonds, mais ce sont tous des engagements sans importance que les historiens relatent à peine, et il serait absolument impossible de deviner celui qui a couché ces vingt-deux squelettes dans la gravière de Las Places, si nous n’avions à notre disposition les mémoires de Jacques Thuet.

    Heureusement, le pieux juge de Réalville est assez explicite. « M. de Monferran, dit-il, estant allé visiter sa maison, revient à Montpezat, le 25 dudit mois de février 1629. Six jours auparavant la cavalerie de M. d’Epernon, assistée des garnisons de Belfort et Septfonds, tuarent vingt-deux hommes de Caussade, près Monteils, venant de la guerre. Le capitaine Rouffio, de Nègrepelisse, y fut tué entr’autres. » On ne peut guère désirer une indication plus précise. Pour nous, sans aucune ombre d’un doute, les vingt-deux squelettes de Las Places sont ceux des vingt-deux Caussadais tués par les cavaliers du duc d’Epernon. Si grand que soit le hasard, il ne produit guère de pareilles coïncidences de lieu, de temps et de nombre.

     

     

    Louis XIII et le siège de Montauban

     

     

    Parmi ces misérables restes, déposés aujourd’hui dans le cimetière de Monteils, se trouvent donc ceux d’un homme qui a joué un certain rôle dans les luttes épiques des premières années du XVIIe siècle, le capitaine Rouffio, qui Commandait le détachement caussadais. Son nom paraît fréquemment dans l’histoire de ces temps déplorables, mais, il faut bien le dire, toujours en seconde ligne, après celui des Dupuy, des Reyniès, des Montbrun, des Saint-Michel, et de tous ces valeureux partisans qui tinrent si longtemps en échec les généraux de Louis XIII.

    Voici quelques renseignements sur lui, puisés pour la plupart dans les ouvrages de Le Bret et de Cathala-Coture.

     

     

     

     

    En juillet 1621 le capitaine Rouffio était au nombre des braves qui reprirent le vieux fort anglais de Corbarieu sur de duc de Mayenne. Le comte d’Orval lui en confia momentanément la garde avec une partie de la compagnie de Reyniès.

    Peu de temps après, on lui fit parvenir des renforts commandés par un intrigant, le capitaine Lacaze, qui « jaloux de commander seul, dit Le Bret, le renvoya sous prétexte que sa présence était nécessaire à Montauban. » Mais Lacaze était moins brave que jaloux : aussi le lendemain même il s’enfuyait de Corbarieu, sur le simple avis que Mayenne songeait à l’attaquer.

    La place ne fut cependant pas perdue, car le 12 août suivant, Rouffio s’en emparait de nouveau, et ne l’abandonnait que pour courir à la défense de Montauban, investi par Louis XIII.

    Il fut l’un des trente-un capitaines qui organisèrent cette prodigieuse résistance ; mais son rôle fut assez effacé dans cette lutte de tous les instants, qui lui coûta son fils tué au premier rang, sur la brèche ouverte par de Bassompierre, à la corne de Montmurat (23 septembre).

    Dans la suite, Rouffio se montra toujours au premier rang des fauteurs de désordre qui tentèrent d’éterniser la guerre. Il contribua puissamment au coup d’Etat, par lequel, le 3 mai 1625, le commandemant de Montauban fut entre les mains de Montbrun, et il fut spécialement préposé à la garde de Villebourbon, avec Feutrier et Laurac. Deux ans plus tard, quand Saint Michel se fut emparé à son tour du pouvoir, Rouffio devint capitaine de ses gardes, avec La Peyrère, que ses rêveries sur les Préadamites n’empêchaient pas d’être un vaillant soldat.

    Dès lors nous trouvons notre capitaine Rouffio dans toutes les escarmouches qui se livrent dans le pays montalbanais. Tantôt, avec la Peyrère et de Viaud, le propre frère du célèbre Théophile, il tient tête au duc d’Epernon ; tantôt, avec Massonnié, il pousse une pointe jusqu’à Montricoux, d’où il chasse la compagnie de Montastruc (22 juin 1628).

     

    Plus tard, enfin, nous le retrouvons à Caussade où on l’avait expédié avec le major de Valada pour réparer les fortifications. Et telle étaient la bonne réputation de ces deux vieux traineurs de rapière, que leurs corréligionnaires d’humeur paisible, comme Jacques Thiet, s’enfuient à la seule nouvelle de leur venue. Resta-t-il à Caussade jusqu’à sa mort ? Nous l’ignorons, car nous n’avons pas su découvrir d’autres renseignements sur son compte, jusqu’à la note laconique que nous avons reproduite plus haut, et qui clôt pour l’éternité la série de ses belliqueuses chevauchées à travers le Bas-Quercy.

    Paix à ses cendres ! comme tous ses rudes compagnons d’armes, il a bien gagné pour ses vieux os fatigués, l’égalitaire lit d’argile dans lequel la pioche d’un terrassier l’a momentanément troublé.

    Jules Mommeja BSATG 1893

     

     

     

    Jules Momméja ne donne pas le prénom de ce Rouffio. Mais il donne quelques indices: il a un fils qui est décédé au siège de Montauban. Il était donc marié. Protestant, on doit pouvoir le trouver dans des registres des consistoires. Ou un jour on trouvera dans nos registres un contrat qui nous donnera plus de renseignements pour trouver sa descendance.

    "Mon plus ancien ROUFFIO" est né vers 1660, il était maître tanneur à Montauban.

    A bientôt pour un autre Rouffio...

    Martine

     

     

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  • Voici une famille que j'ai découvert tout à fait par hasard.

    C'est en cherchant un soldat qui était parti combattre dans la Nouvelle France (le Canada) que j'ai trouvé Joseph ROUFFIO ici

    Ce qui m'a donné l'occasion de feuilleter les registres en ligne et surtout de demander à Fabienne les photos de certains contrats dont elle avait les photos.

    Je commence l'histoire de cette famille avec Raymond ROUFFIO, tanneur à Montauban, décédé vers l'âge de 30 ans en 1690 à Montauban. De son mariage avec Rachel VIDAL, il aura 3 enfants:

    Jean Jacques, Jeanne et Marie.

    J'ai envoyé sur le groupe de compte rendu du testament de son épouse Rachel VIDAL comme suit:

     

    Testament Rachel VIDAL 4 janvier 1724 à Villenouvelle de Fossat à Montauban

    dans la maison de la succession de Raimond Rouffio, maître tanneur

    Rachel VIDAL, veuve dud Raymond ROUFFIO

    voulant qu’après son décès son corps soit enseveli chrétiennement.

    Donne aux pauvres de l’hospital général de Montauban le somme de cinq livres une seul fois payable dans l’année de son décès

    Sa fille Jeanne ROUFFIO s’est mariée avec Simon DELON

    Sa fille Marie s’est mariée avec Pierre NEGRE et a deux enfants Dominique et Jeanne NEGRE

    Son fils Jean Jacques, s’est marié avec Marquize NEGRE et a pour enfants :

    Rachel (filleule de la testatrice) : 300 livres payables à ses 25 ans

    Dominique, Pierre, Jean et Marie : 100 livres

    HUG son fils Jean Jacques ROUFFIO

     

    Nous sommes en 1724, et Jean Jacques ROUFFIO a 5 enfants.

     

    Son contrat de mariage le 13 juin 1709, avec Marquise NEGRE (fille de Jean et Marie DEGEX) est également présent sur le groupe. Sa soeur Jeanne est déjà mariée avec Simon DELON, qui est témoin lors du contrat.

    Le 27 mai 1710, il fait un premier testament, son épouse semble enceinte.

    Mais il survivra encore quelques temps puisqu'il est décédé à Montauban, le 28 janvier 1752 à l'âge de 66 ans (registre protestant), faisant auparavant un autre testament. Le 25 janvier 1752, avec pour témoins Jean RIGAIL, médécin et Pierre BRUN marchand apothicaire, il dicte ses dernières volontés.

    Sa fille aînée Marie est mariée alors avec François ROMAGNAC et a deux enfants: Jean et Marc Antoine 

    Son Héritier Universel et Général est son fils aîné Dominique ROUFFIO. Ses fils Jean jeune, Pierre et Joseph auront 8000 livres.

    Marquise NEGRE, son épouse  gardera l'usufruit de la maison de  Villenouvelle, d'un jardin avec vignes dans la paroisse de St Eteienne de Tescou et une métairie à Beausoleil.


    Marquise Nègre fait un testament quelques années plus tard que l'on peut résumer ainsi:

     

    Testament Marquise NEGRE 22/5/1755

    Delmas jean étienne 5E 2035 montauban

    Marquize NEGRE veuve de Jean Jacques ROUFFIO, marchand habitante de Villenouvelle

    Corps enseveli chrétiennement

    Six livres aux pauvres de l’hospital général de Montauban

    Donne à

    Dominique ROUFFIO, Pierre ROUFFIO CRAMPES aîné du nom, Jean, Joseph, François et Estienne ROUFFIO et Melle Marie=Rachel ROUFFIO épouse de Mr PLANCADE, notaire, à delle Marie ROUFFIO épouse du sr ROMAGNAC, négociant et delle Marie ROUFFIO jeune du nom, ses neuf enfants de feu Jean Jacques ROUFFIO, 200 livres

    Et à Marie ROUFFIO jeune du nom, toutes les nipes linge et hardes

    HUG Pierre ROUFFIO jeune du nom son autre fils de Jean Jacques ROUFFIO 

     

    Son fils Dominique est décédé à Montauban, le 4 mars 1752 à 28 ans (registre protestant)

    Marquise NEGRE décède le 16  décembre 1755 à Montauban (registre protestant)

      Jean Jacques ROUFFIO Marié vers 13 juin 1709 avec Marquese NEGRE †1755 dont
    • Joseph ROUFFIO 1730-
    • Marie Aînée ROUFFIO
    • Dominique Vieux ROUFFIO †1772
    • Dominique Jeune ROUFFIO †1752
    • Marie Jeune ROUFFIO
    • Pierre ROUFFIO CRAMPES
    • Pierre Jeune ROUFFIO
    • Jean ROUFFIO
    • Marie Rachel ROUFFIO
    • François ROUFFIO
    •  Estienne ROUFFIO
     

     

    Revenons à l'histoire de Joseph ROUFFIO dont j'ai trouvé le nom dans plusieurs documents. Dont celui-ci:

     

    ’On trouvait la compagnie des Rouffio parmi la quinzaine d’entreprises protestantes installées en Nouvelle-France dans les années 1750 comme celles d’Alexandre Dumas, François Havy, Jean Lefebvre, François et Jean-Mathieu Mounier. L’histoire d’amour entre Pierre puis Joseph Rouffio, huguenots, et Louise Cadet, catholique, a défrayé la chronique.

    je vous laisse découvrir la suite ici  page 6

     

    Voici donc, les frères Rouffio Jean, Dominique, Pierre, François, Étienne et Joseph – ainsi que leur beau-frère, François Romagnac. Et une jeune fille Louise CADET qui est un bon parti, très convoitée par les frères.

      

    C'est ce livre, disponible partiellement sur Internet (cliquez sur la couverture pour ouvrir le lien) qui permet de découvrir l'importance de cette famille de bouchers.

    J'ai essayé de remonter un peu leur généalogie à partir des données du livre ici 

    Une famille de bouchers et une famille de tanneurs c'est assez complémentaire.

    Je n'ai pas encore trouvé si des frères ROUFFIO avait fait souche au Canada.

    Mais j'ai retrouvé à Montauban certains de leurs enfants:

    C'est ainsi qu'il y avait dans les relevés de Fabienne à Montauban, le contrat de mariage d'un Joseph ROUFFIO avec Antoinette TAYAC. 

     

    Caminel bertrand 5E 1950 MONTAUBAN

    22 mars 1793

    Joseph ROUFFIO commissionnaire, négociant, habitant de la paroisse de Villenouvelle fils majeur de

    feus Joseph ROUFFIO bourgeois et Louise CADET mariés

    et Antoinette TAYAC fille de feu Blaise commissionnaire et Françoise DELBREIL habitants de la paroisse St Jean

    déclarant les dits citoyens Joseph Rouffio que les meubles et effets qui seront dans la chambre qu’il occupera avec la dite citoyenne Antoinette Tayac appartiendront à cette dernière qui les y a elle-même placés comme lui appartenant en propre, desquels elle pourra disposer ainsi qu’elle avisera, lesquels dits meubles et effets les dits futurs conjoints ont évalués à la somme de sept cens livres ; déclarant led citoyen Joseph Rouffio qu’il n’a aucuns biens ni revenu présumé convenant au surplus les dits futurs conjoints qu’au cas de predécès de l’un d’eux sans enfant du présent mariage, le survivant gagnera en propriété et usufruit sur les biens du prédécédé la somme de cinq cens livres

    et en outre la future épouse gagnera aussi les robbes  ardes et bijoux dont elle sera nantie au décès dud futur conjoint qui ne pourront lui être imputés sur le dit augment outre lequel lad future conjointe reprend à elle sa dite garniture de chambre ou l’équivalent …

    présents

    Louis Antoine GAUTIER avocat au Tribunal de commerce et Pierre DUFFAU , François FRECHET et Jacques PERES, aubergiste

     

    J'ai retrouvé Dominique aîné ROUFFIO, époux de Jaquette VIDAL, décédé le 2 octobre 1772 à Montauban, grace à l'acte de mariage de son fils Joseph avec Anne ROUFFIO (il était veuf de Marie Mariette décédée en 1806 à Montauban) le 31 décembre 1808. Anne ROUFFIO est fille de Jean ROUFFIO (décédé le 5 février 1806 à Montauban) et de Marguerite PERNON

    J'ai retrouvé François ROUFFIO dans son contrat de mariage avec Anne  NOALHAC (le 24 juin 1753). Et c'est certainement lui que j'ai trouvé dans ce document https://huguenots-france.org/english/pastors/pag50.htm

    J'ai trouvé aussi un Dominique ROUFFIO (fils de feu Pierre et Louise FREJEVISE), né en Suisse (Genève le 9 juillet 1764) qui se marie avec Jeanne Perrette PERIES le 2 décembre 1803 à Montauban. Louis FREJEVISE vit alors à Marseille. Et c'est Pierre ROUFFIO LACOSTE (cousin de l'époux) qui la représente lors du mariage.

    Et j'ai quelques ROUFFIO ou ROUFFIO-CRAMPES à raccrocher

     

     à suivre...

     

    Martine

     

    http://www.biographi.ca/fr/bio/rouffio_joseph_3E.html

    http://shpfq1.org/wp-content/uploads/2015/11/SHPFQ_BULLETIN22_1208.pdf    page6

     

     

     

     

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  • Voici un peintre qui aura donné du travail de recherche.

    Clovis avait commencé un article sur lui ainsi:

      Jean Hubert Ludovic BERGERE, appelé Hubert BERGERE est né le 5 décembre 1893 à Montauban (déclaré le 6 décembre) rue Rollin, au domicile de son père Antoine Eugène Bergère, âgé de 40 ans, adjudant vaguemestre au 11ème Régiment d’Infanterie, décoré de la médaille militaire. Sa mère Marguerite Labaissière, sans profession, est âgée de 32 ans. L’acte de naissance (N 1893 registre 6e121-494 n°471 vue 30/4) est signé par le père et les 2 témoins sergents majors Hubert Rocher et Jean James  tous les 2 âgés de 25 ans.

    De la classe 1913, il est inscrit sous le n°12 au conseil de révision à Montauban-Ouest :

    Il sera ajourné à un an pour faiblesse, maintenu ajourné le 30 octobre 1913, exempté en 1914 pour « cachexie » (trouble profond de toutes les fonctions de l’organisme), maintenu exempté le 29 décembre 1914. Il sera maintenu exempté par la commission de réforme de Montauban du 23 mars 1917 (Loi du 20 février 1917).

    De ce fait il sera tenu éloigné des champs de bataille durant la guerre 1914/1918.

     

    Quand il a passé son conseil de révision à 20 ans, il était élève à l’Ecole des Beaux-Arts de Montauban.

    Il a donc pu continuer à suivre les cours et devenir artiste peintre.

       

    En 1917 il fait un séjour à Paris avec son ami Lucien Cadène, à la « Ruche » lieu très connu pour avoir abrité de nombreux artistes renommés. Ils étaient embauchés par le céramiste André  Metthey.

     

    Le 6 avril 1918, son frère Ludovic Armand Paul, aviateur durant la guerre de 14, est noté tué à l'ennemi avec la mention Mort pour la France dans sa fiche matricule. Avant sa mobilisation, ce frère habitait dans le Puy-de Dôme.

     

     Mais voilà, Clovis n'est pas montalbanais et se trouve trop loin de ce qui se déroule en ce moment dans la ville. Alors je vais essayer de prendre le relais de son article.

    Vivant à Montauban, j'ai toujours entendu parler de Bergère et de Cadène par mes grands-parents et ma mère.

    Mais les quelques recherches que j'avais pu faire pour écrire un article sur ce peintre n'avaient pas donné beaucoup de résultats.

    C'est alors qu'un ami d'Hubert Bergère déteneur d'une partie de ses oeuvres a organisé une exposition dans sa boutique d'antiquité de la rue d'Elie.

    Et cet ami, c'est Jean Claude Periès (qui pourrait lui aussi faire l'objet d'un article).

     

    En 1998, il a fermé sa pâtisserie de la rue des Carmes (une référence dans la pâtisserie montalbanaise) et a installé (ou repris, je ne sais pas) une boutique d'antiquités, brocante dans la rue d'Elie. 

    Les horaires d'ouverture sont un peu atypiques: parfois le matin et l'après-midi de 16h à 19h.

     

    Une première fois, je me suis contentée d'essayer de regarder à travers la vitrine et j'ai volé la photo d'une affiche  que j'apercevais à l'intérieur.

       

    Le deuxième fois, je suis allée faire un passage chez le bouquiniste Maurice Baux, place Nationale où j'ai trouvé quelques nouveaux livres.

    Et la troisième fois, enfin, la porte était ouverte. Et là...

    Monsieur Péries, assis derrière son bureau, à gauche de l'entrée, un chat roux qui a traversé la boutique en miaulant, des meubles, des tas de vieux livres et papiers, des tableaux jusqu'au plafond, une odeur...

    Et Bergère tout au fond de la boutique.

    Une table avec deux tiroirs ouverts contenant une collection de photos noir et blanc. Sur la table, des dessins. Sur les murs des tableaux, des panneaux peints, sur contre-plaqué, isorel ou toile de jute...

     
      

    et un livret avec des reproductions photographiques des oeuvres exposées, accompagnées d'un texte de Jean Claude Péries, qui raconte le Hubert Bergère qu'il a bien connu.

    On apprend ainsi qu'Hubert Bergère n'était pas un artiste qui vivait dans l'aisance avec son art. Il n'avait aucun confort dans sa petite maison de la rue Henri Nazon (sa maison natale).

    Il était passionné par les "cailloux". Membre de la Société Archéologique, il s'intéressait particulièrement à la Préhistoire. D'ailleurs il avait un emploi (un jour par semaine) au musée d'Histoire Naturelle)

     Certains commerçants l'avaient pris en affection. Il réalisait des panneaux pour leurs vitrines. On lui offrait un repas...

    Quand j'ai dit à ma mère que j'envisageais de faire un "article" sur Hubert Bergère, elle m'a dit "Mais tout le monde le connaissait à Montauban. On le voyait tous les jours passer devant le lycée Michelet avec son grand chapeau. Il était tout petit..." (elle a 83 ans).

    D'après Jean Claude Péries, il mesurait 1m 50.

    Je pense que sa maison existe toujours, à l'angle de la rue Nazon et de la rue Lagravelle avec son petit jardin. Jean Claude Periès en a fait un beau dessin qui figure dans son livre.

     

     De son vivant, une personne a contribué à faire connaître Hubert Bergère, c'est Maurice Bès.

    En introduction du livret présentant les pigeonniers dessinés par Hubert Bergère, il écrit: 

     

     

    Si vous êtes Montalbanais de toujours ou même depuis quelques années il est impossible que vous ne connaissiez pas Hubert Bergère.

    Vous l’avez vu au moins une fois drapé dans sa cape de laine, un légendaire chapeau de feutre noir à large bord, posé sur une longue chevelure romantique poivre et sel…

    Ou bien perché sur sa bicyclette, qui comme avertisseur porte un grelot au guidon ; oui Hubert Bergère fait partie du Folklore Montalbanais, et chose rare, enfant du pays il ne compte que des amis !

    Hubert est un véritable artiste d’une probité à toute épreuve, consciencieux ayant l’amour de l’art pour lui-même.

    Vieux garçon il a deux marottes, la peinture et les vieilles pierres.

    On n’a jamais su s’il avait plus de joie à courir la campagne à la découverte de vieux cailloux taillés ou polis par nos ancêtres ou armé de son chevalet et de sa boite à peinture à la recherche du paysage unique.

    Sa maison est un véritable musée et s’il vous montre toujours : les coups de poings, les silex, les clefs Gallo Romaine ou encore sa merveilleuse collection d’estampes japonaises, c’est toujours avec contrainte qu’il fera défiler sous vos yeux sa production.

    Modeste, il n’aime pas parler de lui et pourtant…

    Sa palette est large et généreuse : peintre, céramiste, portraitiste, sculpteur, graveur

    Maurice Bes (extrait)

    Une autre série sur les maisons du Quercy (que je viens de trouver chez le bouquiniste)

     
     

    Je trouve de grandes similitudes avec ma maison: l'entrée sous le balet, le toit de la grange qui descend jusqu'au sol...

     

    et régulièrement dans un petit coin du dessin, une chèvre ou une fermière avec sa chèvre

    Hubert Bergère a également illustré des menus, une série de cartes postales sur les vieux métiers a aussi était éditée. Elle révèle les talents de dessinateur. Ci-contre: le pelharot.

    "On dirait un peilharot*" C'est ce que nous disait ma grand-mère quand c'était la mode de nous habiller avec les vieilles chemises de grand-père.

    Et quand elle a déménagé elle a fait venir un peilharot pour débarasser son grenier.

     

    * chiffonnier

     

    Mais nous retrouverons très certainement cet artiste dans d'autres articles... 

     

     Comme je vois qu'en ce moment, on écrit beaucoup sur Hubert Bergère (voir liens à la fin de l'articles), je pensais qu'on pouvait se différencier en apportant un complément  généalogique.

     

    BERGERE, n'est pas un patronyme qui est courant dans notre département. Il suffisait de chercher le mariage des parents d'Hubert Bergère pour voir que son père était originaire de l'Ariège. Il est né à Lavelanet. (mariage 21 mai 1878 à Montauban vue 48/49)

    avec son épouse, Marguerite LABAISSIERE, née à Cahors ils ont eu au moins 4 enfants, 4 garçons:

    Mais cette famille BERGERE est principalement originaire de Montségur.

    o Jean Pierre dit Jean Lanès & Catherine MOUNIE

    o Antoine 1801- &1820 Mariette AUDOUY 1801- cabaretiers
    o Martin 1823- &1844 Joséphine Rise Dite Mandousse BONNET 1823-   tisserand, barbier
    o Antoine Eugène 1853- &1878 Marguerite LABAISSIERE 1861-  (vaguemestre)
    o Armand Hector Pierre 1885-
    o Paul Elie Marius 1888-
    o Ludovic Armand Paul 1891-1918
    o Jean Hubert Ludovic 1893-1983

     

    J'ai souvent lu, ici et là, qu'Antoine-Eugène Bergère (le père d'Hubert) était brocanteur, mais je ne l'ai lu dans aucun acte, ce n'était pas son activité principale.

     

    Hubert BERGERE est décédé en août 1983, à l'age de 89 ans, dans sa maison natale. 

     

    quelques liens:

    https://www.ladepeche.fr/article/2018/12/26/2930865-hubert-bergere-peintre-meconnu.html

    https://galeriehazart.wordpress.com/tag/hubert-bergere-peintre/

    http://viedelabrochure.canalblog.com/archives/2017/02/03/34888895.html

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    Clovis et Martine

     

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  • En 1863, Gustave GARRISSON, (un article prochainement sur sa famille), écrivait  un article, repris dans plusieurs journaux (Courrier du Tarn et Garonne, Express du Midi), au sujet de Léonce RIGAIL de LASTOURS.

    Nous avons découvert son fils Jacques Marie François lors d'un précédent article. Ce dernier a 8 ans, ce 27 août 1863.

    Pour cet article, je vais compléter, les propos  de Gustave GARRISSON.

     

    Monsieur le Rédacteur,

    Vous me demandez de communiquer à votre journal les quelques paroles que j’ai prononcées sur la tombe de notre cher et malheureux ami, Léonce Rigail ! Hélas, ce que j’ai dit, le sais-je moi-même ! Ce n’est pas avec des paroles, mais avec des sanglots que j’ai pu donner le dernier, le suprême adieu, à celui que j’aimais comme un frère. Que pouvais-je ajouter d’ailleurs, en présence de cette foule immense, élue, désolée, qui accompagnait à sa dernière demeure un des meilleurs citoyens, un des plus nobles esprits dont puisse s’honorer notre cité ? Ces regrets universels n’étaient-ils pas le plus grand et le plus sincère des éloges ? ce deuil de toute une ville n’était-ce pas la plus éloquente des oraisons funèbres ?

    Tous ceux qui ont connu Léonce Rigail, l’ont aimé : il portait en lui comme un don particulier de plaire, un charme qui gagnait tous les cœurs ; l’exquise douceur de son âme se reflétait dans son regard ; il y avait dans son maintien, dans son geste, dans l’étreinte de sa main loyale, quelque chose qui révélait l’homme de bien, le vir probus.  Jamais la vertu ne fut plus aimable, jamais l’inébranlable fermeté des principes ne s’allia à des formes plus conciliantes, à une bienveillance plus affectueuse. Aussi , Léonce  Rigail, malgré la franchise de ses opinions, l’activité de son dévouement politique, et bien qu’il ait porté dans des jours d’orage le drapeau d’un parti*, n’a-t-il  jamais eu un seul ennemi personnel ; ses adversaires l’estimaient, que dis-je, l’aimaient en le combattant, et dans ce cortège immense et funèbre qui traversait hier nos rues, les hommes de toutes croyances, de tous les rangs, de tous les partis, confondaient leurs regrets et leurs larmes. C’est là un exemple qui, peut-être, ne se représentera plus, mais qui nous prouve, du moins, que la loyauté, le dévouement, l’austère probité, trouvent une première récompense en ce bas monde.

      

    * libéral démocrate

      

    Léonce Rigail de Lastours appartenait à une famille ancienne et considérée*. Son père, un des hommes les plus aimables et les plus brillants de la société montalbanaise, exerça pendant de longues années les fonctions de conseiller de préfecture. Léonce tenait de lui et de la société d’élite qui l’entourait, cette exquise distinction de manières, ce sentiment si parfait des convenances, ce bon ton et ce bon goût qui donnaient un charme de plus à sa nature si sympathique. L’ami que nous pleurons reçut de bonne heure l’austère éducation du malheur : il perdit sa mère au sortir de la première enfance**, et à peine avait-il passé sa vingt-et-unième année que sa sœur, Mme Boudet***, veuve d’un député de Caussade, mourut en lui laissant la tutelle de ses quatre enfants. Léonce Rigail fut admirable de dévouement dans l’accomplissement de cette tâche longue et délicate. Il s’y consacra tout entier, se rompit aux affaires les plus ardues et devint pour les jeunes orphelins le père le plus tendre.

      

    * C'est une famille montalbanaise au moins depuis le début du 17e siècle. 

    ** Antoine Paul Léonce est fils de Jean-Dominique RIGAIL de LASTOURS et de Elisabeth Stéphanie GRENUS (fille d'un rentier genevois, mais aussi homme de Lettres Jean Louis GRENUS). Elisabeth GRENUS est décédée à Montauban, grand rue du Moustier, le  23 novembre 1833 à l'âge de 43 ans. Son fils Léonce n'a que 13 ans.

    *** sa soeur Louise Suzanne Pauline Rigail de Lastours mariée à Pierre Paul Boudet (décédé en 1844) en 1835, est décédée en 1845 à 28 ans, après la naissance de 4 enfants.

      

    La Révolution de 1848 l’appela un moment à la vie publique, dont il était si digne par sa haute raison, son dévouement sans borne aux intérêts populaires, et son esprit aussi ferme que conciliant. Il dirigea pendant quelques mois la sous-préfecture de Castelsarrasin*, au milieu des circonstances les plus difficiles, et sut se faire des amis de tous ses administrés. Rappelons-nous ici, qu’appelé par ses devoirs à réprimer un désordre passager, il mit tant d’équité et de convenance dans sa conduite, que ceux-là même contre lesquels il avait dû faire exécuter la loi, sont devenus ses amis les plus fidèles et les plus dévoués. Quelques années plus tard, Léonce Rigail fut le candidat du parti libéral et démocratique aux élections générales, et il obtint la majorité dans la ville de Montauban.

      

    * sous préfet de Castelsarrasin du 18 mars 1848 au 19 août 1848

      

    Depuis son mariage et pendant dix années de calme et de bonheur*, il se consacra à l’agriculture et devint bientôt l’un de nos plus habiles praticiens et le premier de nos agronomes. Il a réalisé d’admirables résultats dans ce beau domaine de Lastours, qu’il embellissait avec tant d’amour, et un goût si fin et si vrai des arts décoratifs. Au Concours régional de 1862, il disputa la prime d’honneur ; son nom fut balloté avec celui de M Adrien Avy**, et, dans cette lutte si honorable pour les deux concurrents, si Rigail, plus jeune dans la vie agricole, n’obtint pas la prime, il eut du moins la médaille d’or.

      

    *Léonce Rigail de Lastours se marie à Bordeaux en 1853 avec Laure Pauline Antoinette Delort Ils ont 4 enfants : Jacques Marie François (1855), Charlotte Emma Marguerite (1857), Berthe Charlotte Suzanne (1859) et Julie Charlotte (1862)

    ** Adrien Avy est mon sosa 112. Il était absolument inconnu de ma famille avant que je me lance dans la généalogie et ce que j'ai trouvé pour faire cet article m'a fourni de précieux documents que j'exploiterai plus tard. Ce qui me confirme dans l'idée que pour mieux connaitre ses ancêtres il faut aussi connaitre ceux qui les entourent. 

      

    Léonce Rigail, reçu membre de la Société des Sciences, Agriculture et Belles-Lettres, dont son père avait été un des fondateurs, conquit rapidement l’estime de tous ces collègues ;  dans les questions agricoles, sa voix était toujours très écoutée ; il prit en main la direction du Recueil Agronomique*, et l’enrichit d’une foule d’articles excellents, sagement pensés, écrits avec méthode et clarté, plein d’enseignements utiles et de conseils pratiques. Son esprit savait s’élever sans efforts aux plus hautes régions de la science agricole et économique ; il avait fait avec fruit les lectures les plus sérieuses, et nous ne doutons pas que s’il avait vécu quelques années de plus, il ne fût devenu une autorité dans le monde agricole, car il joignait l’élévation des idées à l’expérience et au sens pratique.  Devenu vice-président de la Société des Sciences, ce fut lui qui organisa la commission permanente d’agriculture, et il prêta son utile concours à la création de la vigne-école. Ses collègues le destinaient à la présidence, elle lui était offerte par l’assentiment unanime : il la refusa par un sentiment trop excessif de modestie, et voulu rester au second rang, lui si digne du premier. Membre du Consistoire de l’Eglise protestante, il apporta dans son sein ce même esprit de conciliation et de douceur qui lui permettait de conquérir les sympathies de tous, sans rien retrancher de l’intégrité de ses convictions personnelles.

      

    * Tous les numéros de ce recueil agronomique sont disponibles ici

      

    Tel fut l’homme extérieur ; mais que dire de l’ami, de l’époux, du père ? Quels trésors de sensibilité, quelle rectitude de conduite, quelle fermeté  d’âme dans le malheur, quelle ardeur dans le dévouement ! Léonce Rigail, et ce mot explique toute sa vie, fut un grand cœur ; il avait le cœur non-seulement tendre et fidèle, mais véritablement grand. Il savait aimer et c’est pourquoi il a été aimé si tendrement de sa famille et de ses amis ; il aimait le peuple, qui lui avait voué à son tour un inébranlable attachement ; il aimait les pauvres ; il a été plus que charitable, véritablement bien faisant. L’amitié même la plus intime n’a pas toujours connu le secret de ses bonnes œuvres ; mais les bonnes actions, qui restent cachées sur cette terre, servent au juste de cortège dans le ciel.

      

     

      

    Frappé dans la vigueur de l’âge par une mort tragique, enveloppé dans l’effroyable  catastrophe du chemin de fer de Beaucaire, Léonce Rigail laisse à ses quatre enfants et à leur digne mèe, un nom sans tache, une mémoire vénérée de tous, et qui leur servira d’égide dans les luttes de la vie. Il laisse à ses amis d’inconsolables regrets, un vide qui ne se comblera pas, et en même temps de nobles exemples à suivre. Tous les cœurs montalbanais garderont avec respect le souvenir de cet homme d’élite, à qui l’occasion seule a manqué pour devenir un grand citoyen !

      

    Le 23 août 1863, - Beaucaire (Gard): vers 12 h 30, un train express Sète-Tarascon quitte la voie à l'entrée du viaduc sur le Rhône par suite de la présence d'un obstacle sur les rails. La locomotive, le fourgon à bagages et trois voitures heurtent le parapet, puis tombent dans un fossé. L'accident fait 6 morts, dont le mécanicien et un garde-frein, et 10 blessés. Peu de temps après, des enfants surpris à placer de nouveaux obstacles sur les rails seront soupçonnés d'avoir provoqué cet accident. L'un d'eux, âgé de neuf ans, sera placé en maison de correction.

    Antoine Paul Léonce Rigail de Lastours sera une des victimes de cet accident. Il a 42 ans. Son épouse décèdera au même âge quelques années plus tard en 1871.

    Je suis en train de dépouiller les registres du notaire Me NAZON à Montauban, et j'y trouve quantité de pièces. Un inventaire est fait en 1871 (5 E 18428) que je ne vais pas détailler n'y comprenant pas grand chose. Et tous les registres contiennent des pièces: des rapports de tutelle, des quittances... C'est Théophile DELORT, oncle des enfants qui est chargé de la tutelle. Suivent égalment toutes les pièces concernant l'accident de train et les comptes rendus des jugements des assurances. Il y aurait de quoi passer des heures à étudier précisément tout le dossier.

     

    J'ai trouvé au cimetière urbain le caveau d'une partie de la famille.

    On y retrouve le père de Léonce RIGAIL de LASTOURS (Jean Marie Dominique), son épouse décédée en 1871 (Laure DELORT), ainsi qu'une partie de la famille de sa  fille: Berthe Charlotte Suzanne, mariée en 1881 avec Jacques Antoine Fernand DUHARD. Charles DUHARD (Louis Charles né en 1821 (25 décembre) étant sans doute son père (DCD le 21 juin 1894 à Montauban)

      

    Le couple a eu au moins une fille Clémence Charlotte Renée qui se marie en 1901 à Réalville dans une salle du château de Lastours avec Henri Auguste de FRANCE-MANDOUL. Marie de FRANCE-MANDOUL épouse de Bernard CHAVARDES est probablement leur petite fille.

    Cette famille DUHARD vivait au château de Lastours à Réalville.

     

    J'ai retrouvé dans les contrats de Me NAZON à Montauban, les contrats de mariages des deux autres filles de Léonce RIGAIL de LASTOURS.

    Charlotte Emma Marguerite RIGAIL de LASTOURS a épousé Isaac Georges HINE (contrat de mariage 1879), négociant à Jarnac (Charentes Maritimes)

    et 

    La petite dernière Charlotte Julie RIGAIL de LASTOURS, s'est mariée, en 1883, dans une salle du château de Lastours avec Louis Paul Lambert DUPRE de POMAREDE, originaire de Lot et Garonne (voir château de Pomarède à Moncrabeau-Lot et Garonne)

     

    Martine

     

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