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    Je ne vais pas écrire un article sur Jean LABADIE Je suis loin d'être une experte en matière de religion. Je vous laisse découvrir son histoire avec quelques recherches sur Internet

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_de_Labadie

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Labadistes

    Pour ma part, j'en retiens que cet ancien jésuite rejoint la Réforme de Calvin, puis crée une nouvelle communauté chrétienne : les labadistes.

    Je n'avais pas encore relevé sa présence à Montauban. 

    C'est sa soeur, Marie LABADIE que j'ai retrouvée. Elle est l'épouse de Maximilian DELIF "gentilhome ordinaire de la chambre du roi, gouverneur de la Citadelle de Bourg en Saintonge" (aujourd'hui Bourg sur Gironde ctadelle natale de Jean Labadie) 

    Le couple Marie Labadie X Maximilian DELIF a une fille: Anne qui réside à Montauban entre 1653 et 1654.

    Elle est dans la maison de de Daniel Debia, bourgeois, lorque Jacob Dumons vient recueillir son premièr testament

    AD82 Jacob Dumons 5 E 598 iiiCxLix  27 avril 1653

    son héritier 

    Jean de LABADIE, son oncle, pasteur de l'église réformée de Montauban en 1653.

    Mais précedemment dans les héritiers particuliers, on peut découvrir les parents de Jean de Labadie.

    Le 9 octobre 1654, Anne Delif fait un nouveau testament (5 E 601) , son oncle Jean de Labadie est toujours son héritier universel.

    Elle y ajoute sa filleule Anne de Pichotel fille de Charles Pichotel, conseiller du roi , pour une somme de deux mille livres losqu'elle se mariera. Ainsi qu'Antoine Daben, ecuyer, sous cousin germain, à qui elle lègue une maison.

     

     

     

     

    autres liens:

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5727768d/f20.item.r=henry%20le%20bret

    https://www.geneanet.org/archives/ouvrages?action=detail&book_type=livre&livre_id=412195&page=108&name=de+LABADIE&with_variantes=0

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  • En octobre 2018 a été inaugurée, à Montauban (quartier Villebourbon), l'ornementation du square Marcel Lenoir.

    Pour faire suite aux articles de Clovis sur ce peintre, voici des photos de ce petit square:

     

     

     

     

     

     

          

     

     

     

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  • Le 25 septembre 1815, s'unissaient à Bourg de Visa: Jean Bousquet (fils de Jean, aubergiste à Bourg de Visa et Roze Flourens (native de Lauzerte).

    Le premier septembre 1821, à Bourg de Visa, nait Jean Flourens, enfant de ce couple.

    Pour connaitre la suite de l'histoire de Jean Bousquet (fils) je vous laisse découvrir l'article du chanoine  Gayne en cliquant sur le titre.

     

    Le 10 avril 1853, Victor Hugo, en exil à Jersey, sera appelé pour faire son éloge funèbre. J'ai retrouvé dans Gallica, "Actes et paroles durant l'exil 1852-1870" publiés en 1937 et 1940 par publiées par Paul Meurice, puis par Gustave Simon

     

    oeuvres complètes de Victor Hugo II Actes et paroles en exil

     

    20 avril 1853.

    Victor Hugo, à Jersey, habitait une solitude, une maison appelée Marine-Terrace, isolée au bord de la mer.

    Cependant les proscrits commençaient à mourir. Un homme ne doit pas être mis dans la tombe sans qu'une parole soit dite, qui aille de lui à Dieu.

    Les proscrits vinrent trouver Victor Hugo, et lui demandèrent de dire, au nom de tous, cette parole.

    Citoyens,

    L'homme auquel nous sommes venus dire l'adieu suprême, Jean Bousquet, de Tarn-et-Garonne, fut un énergique soldat de la démocratie. Nous l'avons vu, proscrit inflexible, dépérir douloureusement au milieu de nous. Le mal du pays le rongeait ; il se sentait lentement empoisonné par le souvenir de tout ce qu'on laisse derrière soi ; il pouvait revoir les êtres absents, les lieux aimés, sa ville, sa maison ; il pouvait revoir la France, il n'avait qu'un mot à dire, cette humiliation exécrable que M. Bonaparte appelle amnistie, ou grâce, s'offrait à lui, il l'a chastement repoussée, et il est mort. Il avait trente-quatre ans. Maintenant le voilà ! (L'orateur montre la fosse.

    Je n'ajouterai pas un éloge à cette simple vie, à cette grande mort. Qu'il repose en paix, dans cette fosse obscure où la terre va le couvrir, et où son âme est allée retrouver les espérances éternelles du tombeau !

    Qu'il dorme ici, ce républicain, et que le peuple sache qu'il y a encore des coeurs fiers et purs, dévoués à sa cause ! Que la République sache qu'on meurt plutôt que de l'abandonner ! Que la France sache qu'on meurt parce qu'on ne la voit plus !

    Qu'il dorme, ce patriote, au pays de l'étranger ! Et nous, ses compagnons de lutte et d'adversité, nous qui lui avons fermé les yeux, à sa ville natale, à sa famille, à ses amis, s'ils nous demandent : Où est-il ? nous


    répondrons : Mort dans l'exil ! comme les soldats répondaient au nom de La Tour d'Auvergne : Mort au champ d'honneur !

     

     

     

    L'intégralité du discours est ici:

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6434744t/f58.item.r=actes%20et%20paroles%20pendant%20l'exil%20bousquet

     

     La fiche de Jean Bousquet dans la liste des poursuivis de 1851 est ici 

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    Dans la gare de Montauban, j'ai photographié ces plaques.

    J'ai retrouvé Jean Dillon

    Mais c'est surtout cette plaque qui a attiré mon attention:

    AD en ligne Grand Mémorial

     

    Léon Bronchard est né dans le Pas de Calais en 1896. Sur sa fiche matricule, il est noté "tailleur".

    Prisonnier au combat le 29 septembre 1914, il est rapatrié sanitaire le 29 octobre 1917.

    Le 1er mai 1918, il se réengage dans un régiment de marche de la Légion Etrangère.

    Il se réengage en 1940, et est démobilisé.

    Le 31 octobre 1942, Montauban n'est pas encore occupée par l'armée allemande. Léon Bronchard est alors conducteur d'un train en gare de la ville.

    Il raconte: 

      En attendant ma mise en tête, j'assiste à l'évolution d'une rame que l'on a ajoutée au train que je dois emmener. Sur les marchepieds, des éléments de la police d'État gardent les portières. J'effectue ma mise en tête et je m'inquiète auprès du sous-chef de gare de la raison d'un tel service d'ordre et de sécurité. Il m'apprend que ce sont des internés politiques que l'on transfère d'Eysse à Saint-Pol-des-Jeaux. Aussitôt ma détermination est prise, je refuse d'emmener le train.

    Chef de gare, chef de dépôt, sous-chef de dépôt, inspecteur viennent au pied de la machine discuter avec moi : malgré les conseils, les objurgations, les sommations, les menaces, j'ai continué à refuser ; quand j'en ai eu assez, j'ai coupé moi-même la machine, et avancé auprès du mat. Rentré au dépôt, je me suis rendu au bureau du chef de dépôt, au sous-chef, j'ai dit : 'Si vous voulez, faites venir un médecin pour qu'il puisse constater que je ne suis ni fou, ni ivre."

    »
     

     Il recommencera plus tard avec un convoi allemand. 

    A Brive, où il réside, il est dans un réseau de Résistance. Il aide des juifs à se cacher et à fuir.

    Arrêté avec son fils en janvier 1943, il est déporté dans le kommando de Dora. Il doit y travailler comme ouvrier électricien pour la construction de fusées V 2.

     

    Pour mieux connaitre l'histoire de Léon Bronchard, voici quelques liens:

    https://yadvashem-france.org/medias/documents/14%20novembre%202012%20L'Avenir%20de%20l'Artois.pdf

    http://lipietz.net/Leon-Bronchart-juste-ouvrier-et-soldat  lisez aussi les commentaires, sa petite fille témoigne.

    http://www.brivemag.fr/leon-bronchart-memoire-dun-juste-2/

     

      

    En 1969 a été publié le livre de ses mémoires:

    Peut-être y aura t-il une nouvelle édition...

     Léon Bronchart: Commandeur de l’ordre de la Légion d’honneur, décoré de la Médaille de la Résistance et de la Croix de guerre avec palme, ce grand combattant et résistant s’éteindra en 1986. Le titre de Juste parmi les nations lui a été décerné en 1994.

     

    Martine

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    Voici deux ans que je passe tous les samedis devant la médiathèque de Montaigu et que je n'avais pas remarqué qu'elle avait été baptisée

      

    quelques photos du jour de l'inauguration  ici

    Le 22 octobre 2017, Michel Serres était à Montaigu pour l'inauguration de la médiathèque du village.

     Quelques articles dans la presse locale: 

    https://www.lepetitjournal.net/82-tarn-et-garonne/2017/10/24/inauguration-de-la-mediatheque/

    https://www.ladepeche.fr/article/2017/10/25/2672144-la-mediatheque-michel-serres-a-ete-inauguree.html

    https://www.lepetitjournal.net/82-tarn-et-garonne/2017/10/23/michel-serres-en-salle-de-loustal/

     Les montacutains n'ont pas oublié que Michel Serres était un peu de chez eux.

    Effectivement, regardez une partie de sa généalogie familiale dans le Tarn et Garonne:

    Jean Valmy Serres et Catherine Marie Cécile Delord sont les parents de Michel Serres

     

    Antoine VERDINELLE †1820 Bourg de Visa
    Charlotte CAPELLE
    |
    Jean Philippe VERDINES 1800- Bourg de Visa

    Charpentier de moulin
    &1824 Françoise Thérèze MAYNARD 1803- Montaigu de Quercy
    |
    Marie VERDINES 1826- Montaigu de Quercy
    &1846 François DELORD 1818-  Sérignac (Lot)

    Marchand de bétail
    |
    Jean Urbain DELORD 1849- Montaigu de Quercy

    Marchand de boeufs
    &1875 Elisabeth DELORD 1856- Montaigu de Quercy
    |
    Remy François DELORD 1876-1946 Montaigu de Quercy - Agen

    Marchand de boeufs
    &1902 Hélène Marie POUZET 1885-1973 Montaigu de Quercy- Agen
    |
    Catherine Marie Cécile DELORD 1903-1973 Montaigu de Quercy- Agen
    Jean Valmy SERRES 1897- Montaigu de Quercy-Agen

     

     C'est principalement sa famille maternelle qui est originaire du département: Montaigu de Quercy, Bourg de Visa, Lacour de Visa...

     

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