• J'ai reçu, voici quelques jours un message d'un collectionneur de vieux trains en tôle. Il appartient à un club de collectionneurs qui essaie de faire  des recherches sur un train électrique de provenance JEP (le jouet de Paris) qui porte l'inscription POULT en jaune sur le toit de la cabine de la locomotive. C'est l'article du blog sur la famille Poult  qui l'a orienté vers nous.

    Dans le message, il me précise:

     

     Cette locomotive à l'échelle 0 (43 ème) se retrouve de temps en temps sur certains sites d'enchères,sa valeur est minime car c'est un modèle modeste donc ne donne pas de raisons valables pour la fabrication d'un faux.Nous pensons à une fabrication spéciale par JEP pour le compte de la biscuiterie pour des clients, fournisseurs ou pour des étrennes,cadeaux commerciaux ou bien encore arbre de Noêl de l'entreprise.

    Votre site fait référence à la famille POULT mais aussi à de nombreux sujets sur la région de la biscuiterie. Pensez vous pouvoir nous aider à retracer cette production (je pense années 1950).

    Très cordialement
    Pierre VENTRE administrateur du forum du CFE (cercle ferroviphile européen)
     
     

     On ne sait jamais... Peut-être un nouveau visiteur aura une réponse...

    Et puis l'idée me plait bien, de penser qu'on pourrait aider un club de ferroviphile (au passage j'apprends un nouveau mot).

    Pour le moment, vous pouvez écrire un commentaire, je donnerai à ceux que ça intéresse une adresse pour poster d'éventuels messages.

    J'essaierai de mon côté de rendre visite à quelqu'un à Montauban qui aura peut-être une réponse.

     

    à suivre...

     
     
     
     
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  • C'est un couple qu'il va falloir découvrir

    indice n°1

    indice n°2

     

    Deux indices, et Marie a trouvé qu'il fallait découvrir Ossip ZADKINE et Valentine PRAX.

     

    Chaque année, pour la saison estivale La Dépêche du Midi publie un journal pour les vacanciers:

        

    Je me suis donc rendue sur place, à Caylus

    Ce jour là, je n'étais pas la seule à franchir le seuil de la petite église de Caylus à la recherche du Christ de Zadkine

        

     

    Ossip Zadkine, né en 1890 à Vitebsk en Bielorussie. (l'indice n°2 montrait un tableau de Chagall, né lui aussi près de cette ville). 

    Après un petit passage dans le nord de l'Angleterre, Ossip Zadkine se trouve à Paris, à partir de 1909, inscrit à l'Ecole Nationale des Beaux Arts. Il travaille à la Ruche (indice n°1). Il y rencontre Brancusi, Apollinaire, Lipchitz, Picasso, Bourdelle, Survage et Delaunay. Matisse visite également son atelier.

    Il participe à la guerre de 14-18. Après sa démobilisation, épuisé, son ami peintre Henri Ramey l’invite à passer l’été près de Montauban, dans le village médiéval de Bruniquel.

    Et c'est à Bruniquel qu'il se marie avec Valentine PRAX, en août 1920

    Tables decennales en ligne AD82

     

     

    photo prise dans une vitrine de magasin à Caylus

    Valentine PRAX, est quant à elle née à Bône en Algérie. Elle fait ses études artistiques à l'école des Beaux Arts. d'Alger. Elle arrive à Paris en 1919.

    Je vous laisse découvrir l'histoire de ces deux artistes, de passage dans le Tarn-et-Garonne en suivant les liens ci-dessous.

    Les parisiens peuvent visiter le musée Zadkine et je pense que prochainement j'irai visiter le musée Zadkine aux Arques dans le Lot.

     

     

    liens:

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ossip_Zadkine

    http://www.zadkine.paris.fr/fr/ossip-zadkine/sa-biographie/son-mariage-avec-valentine-prax

    http://www.zadkine.paris.fr/fr/collections/le-fonds-valentine-prax/valentine-prax-biographie

    https://www.lesarques.fr/museacutee-zadkine.html

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Valentine_Prax

    http://www.galeriedesmodernes.art/fr/artists/valentine-prax-post-cubisme-expressionisme-montparnasse-336

    https://www.nouvelobs.com/societe/20110629.OBS6102/la-ville-de-paris-devra-t-elle-rendre-les-uvres-de-zadkine.html

     

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  • Je suis dans les relevés du notaire Joseph de Ynard à Montauban 1642-1674 (depuis quelques temps... et ce n'est pas fini...). Sa signature ressemble de plus en plus à celle de Guillaume Rigaud chez qui il est apprenti.

     

      

    J'ai précédemment écrit un petit article sur ces deux notaires de Montauban  ici

    Pour re- situer ces notaires à Montauban: Guillaume RIGAUD jusqu'en 1655, puis son fils Jacques jusqu'en 1686 

    Joseph de Ynard (si je reprends sa signature) prend la suite de son père Jean de 1642 à 1674. Je suis actuellement dans les dépouillements de 1660 et les deux notaires Jacques RIGAUD  et Joseph de YNARD recueillent de nombreux contrats.

    En 1660, Joseph de Ynard recueille un contrat de mariage où j'ai retrouvé un patronyme que j'avais déjà rencontré.

    AD82 5E 1787

    Estienne FERNEAU, compagnon cordonnier, semble-t-il venant de Sancerre dans le Berry, est chez Paul BENASSY, maître cordonnier à Montauban. Il s'agit du dernier contrat de mariage de 1660 (le 19 décembre)

    Estienne FERNEAU promet de solenniser son mariage en "l'église de la religion chrétienne réformée dont il fait profession" avec sa future épouse...

    et sa future épouse, c'est:

     Antoinette CONTECOR. Son père, Pierre CANTECOR est marchand chapelier à:

    CAUSSADE.

    CANTECOR dans le secteur de Caussade... ça ne vous rappelle rien?

    avec les relevés de Thierry, j'avais retrouvé

     

    o Jean CANTECOR, cultivateur, né en 1754 à Septfonds, marié à Caussade en 1787,avec  Perrette GLEYE 1770-1846.

    devenue par la suite  Pétronille CANTECOR, la "créatrice" du chapeau de paille. 

     

    Près de 90 ans séparent Pierre CANTECOR, maître chapelier de Pétronille CANTECOR...

    Quel est le lien entre Pierre et Jean CANTECOR? Quels chapeaux commercialisaient Pierre CANTECOR en 1660?

    ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    Je continue avec la famille CANTECOR, cette fois, chez le notaire Jacob DUMONS à Montauban...

    Jacob DUMONS 5 E 649

    Nous sommes en le 8 mai 1680. Jean CANTACOR, chapelier (fils de Pierre CANTACOR maître chapelier de Septfonds et Magdelaine SERRES) épouse Jeanne PERRY (fille de Bertrand PERRY, maître chapelier et de Jeanne MESAMAT habitants de Montauban).

     

     

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  • indice n°1

    indice n°2

     

    indice n°1: une école. Pierre Gamarra a été enseignant (Ecole Normale de Toulouse). Il est connu dans les écoles pour ses poèmes incontournables à la rentrée, ses fables: 

    Mon école

    Mon école est pleine d’images,

    Pleine de fleurs et d’animaux,

    Mon école est pleine de mots

    Que l’on voit s’échapper des pages,

    Pleine d’avions, de paysages,

    De trains qui glissent tout là-bas

    Où nous attendent les visages

    Des amis qu’on ne connaît pas.

    *

    Mon école est pleine de lettres,

    Pleine de chiffres qui s’en vont

    Grimper du plancher au plafond

    Puis s’envolent par les fenêtres,

    Pleine de jacinthes, d’œillets,

    Pleine de haricots qu’on sème ;

    Ils fleurissent chaque semaine

    Dans un pot et dans nos cahiers.

    *

    Ma classe est pleine de problèmes

    Gentils ou coquins quelquefois,

    De chansons, de poèmes,

    Dont on aime la jolie voix

    Pleine de contes et de rêves,

    Blancs ou rouges, jaunes ou verts,

    De bateaux voguant sur la mer

    Quand une brise les soulève.

    Pierre GAMARRA (1919 – 2009)

          

      

    Mon cartable

    Mon cartable a mille odeurs,
    Mon cartable sent la pomme,
    Le livre, l'encre, la gomme,
    Et les crayons de couleurs.

    Mon cartable sent l'orange,
    Le bison et le nougat,
    Il sent tout ce que l'on mange,
    Et ce qu'on ne mange pas.

    La figue, la mandarine,
    Le papier d'argent ou d'or,
    Et la coquille marine,
    Les bateaux sortant du port.

    Les cowboys et les noisettes,
    La craie et le caramel,
    Les confettis de la fête,
    Les billes remplies de ciel.

    Les longs cheveux de ma mère,
    Et les joues de mon papa.
    Les matins dans la lumière,
    La rose et le chocolat. 

    Pierre GAMARRA

     

    La mouche et la crème

    Une mouche voyant une jatte de crème 
    S'écria : « Quelle chance ! Ah ! Que cela me plaît !
    Ô délice! Ô bonheur extrême ! 
    Des oeufs frais, du sucre et du lait, 
    un tendre arôme de vanille ; 
    rien ne met plus de douceur en mon coeur. » 

    Elle volette, elle frétille, 
    elle s'approche, elle gambille
    sur le rebord 
    et c'est alors 
    que sur la faïence trop lisse,
    la mouche glisse 
    et succombe dans les délices
    de cette crème couleur d'or. 

    Parfois, les choses que l'on aime 
    sont des dangers. 
    Il n'est pas toujours sûr que l'on puisse nager 
    dans la meilleure des crèmes.

    Pierre Gamarra

     pour ses livres de littérature jeunesse:

                   

    indice n°2: le drapeau FTPFFI des résistants durant la seconde guerre mondiale

    Pierre Gamarra, né le 10 juillet 1919 à Toulouse, a juste 20 ans au début de la guerre. Il participe à la Libération de Toulouse et devient journaliste .

    indice n°3: 

    en 1948, il entre à la revue Europe fondée par Romain Rolland en 1923. Il en devient rédacteur en chef puis directeur en 1974, après la disparition de Pierre Abraham, fonction qu’il occupe jusqu’en 1987.

      

    indice n°3

     

       

    Une vue du village de Bessens

    Pierre Gamarra est venu y habiter en 1980

    https://pierregamarra.com/2018/10/23/ciels-de-bessens/

    Décédé à Argenteuil en 2009, l'urne de ses cendres a été déposé au cimetière de Bessens.

    https://www.ladepeche.fr/article/2009/05/31/614882-bessens-l-hommage-a-pierre-gamarra.html

    Pierre Gamarra, écrivain, est souvent présenté comme « un écrivain occitan de langue française ». Son œuvre, traduite en plus de vingt langues, compte près de quatre-vingts ouvrages.

     

    Il faut visiter le site qui lui est dédié

     Les Amis de Pierre Gamarra ont pour ambition de conserver vivante la mémoire de l’écrivain et de promouvoir son œuvre. Constitués par les ayants droit et la famille de l’écrivain, ils disposent des archives personnelles de Pierre Gamarra.
    Ils se proposent de partager des textes inédits ou rares à travers ce site, et d’en publier certains sous forme de recueils.  https://pierregamarra.com/  

    lire sa fiche MAITRON  pour mieux découvrir cet écrivain grand amoureux du sud-ouest

     

    A Montauban, l'école de Gasseras a été baptisée "école Pierre Gamarra" ainsi que le groupe scolaire de Bessens https://www.ladepeche.fr/2019/06/07/le-groupe-scolaire-baptise-du-nom-de-pierre-gamarra,8243737.php

     

    Cliquez sur les liens (en jaune) pour mieux découvrir Pierre Gamarra.

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  •   

    Pour la commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale est paru ce livre aux éditions unicité collection poètes francophones planétaires.

    sous la direction de Pablo Poblète, codirection: Marie-Ange Bousinhac de Lacaze et Michel Jean Marcel-Angély Carcenac.

     

     

     

     

    Le 10 février 1880, se marient à Varen Jean Andrieu et Marie Angélique Hébrard.

    De cette union naîtront 6 enfants, 4 filles et deux garçons.

    • F Marie Rose ANDRIEU 1881-1974
    • H Angély Joseph Auguste ANDRIEU 1882-1916
    • F Rose Berthe ANDRIEU 1889-1969
    • F Marie Agnès ANDRIEU 1892-
    • H Marcel Maximin ANDRIEU 1893-1915
    • F Marie Léontine ANDRIEU 1895-1985

    Les deux garçons nés en 1882 et 1893 sont mobilisés à la guerre de 14. Deux filles sont mariées et ont leur époux au front.

    Angély Joseph Auguste ici

    Marcel Maximin  ici

    Frédéric Raymond Auguste POUX ici

    époux de Marie Rose

    Jules Marcelin BERGER ici

    époux de Rose Berthe

     Angély a entretenu une correspondance régulière avec sa famille qui est retranscrite dans le livre.

    Le 6 septembre 1915, personne n'a de nouvelles de son jeune frère Marcel. Le 8 septembre 1915, ils savent qu'il est porté disparu depuis une attaque de nuit le 18 juin à Souchez. La famille espère... il est peut-être blessé, soigné en Allemagne... Le 6 octobre 1915, Angély écrit à sa soeur pour enlever tout espoir de retour de Marcel. Il aurait été tué par un obus au début de l'attaque.

    Angély envoie toujours des lettres "rassurantes", mais lui aussi est porté disparu le 6 mars 1916 à Forges-sur- Meuse.  

     

     Le 21 février 1916, le tonnerre des canons marque le début de la bataille de Verdun. Situé sur le secteur de Verdun, le village perdu par les troupes françaises le 6 mars 1916 et repris le 26 septembre 1918 disparaîtra totalement sous l'acharnement des pilonnages des obus français et allemands.

    source wikipédia

     

    "porté disparu" , un terme qui laissera un espoir à certaines familles. Ce n'est qu'en 1921 que les "portés disparus" sont jugés "mort pour la France". Des mères, des pères, des femmes, des fiancées ont attendu ainsi des retours...

    Marcel était jeune, il n'avait que 22 ans. Angély en avait 33. 

    Michel Carcenac est le neveu de Marcel et Angély. 

    Voici ce qui paraissait dans La Dépêche du Midi en octobre 2018: ici et ici

    Personnellement, je trouve dommage que le poète Angély ANDRIEU et le livre qui est composé avec ses écrits n'ait eu un écho national que parce que sa fiancée avait un nom aujourd'hui connu. Alors que ce livre est un témoignage de ce qu'ont pu vivre les familles lorsque leurs enfants étaient au Front lors de cette terrible guerre comme toutes les guerres).

     

    Martine

     

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