• En faisant certaines recherches, je rencontre très souvent cette famille ALBRESPY à Montauban et ailleurs dans le département.

    Le plus vieil ALBRESPY que j'ai trouvé dans mes relevés de Jacques Rigaud, se marie en 1666 à Montauban.

    C'est Jean ALBRESPY (fils de Jean et Jeanne GAUBIL) , brassier, qui se marie avec Jeanne FORESTIE (fille de Pierre, brassier et de Marfguerite TOURNON). C'est un mariage "en la religion prétendue réformée".

    J'imagine déja Claudie, plongeant dans ses archives et découvrant qu'elle a trouvé plus ancien dans les registres du Consistoire avec un Jean Albrespy, sarger, se mariant en 1650 avec Marguerite GONTAUD. Mais Claudie a aussi trouvé un Jean ALBRESPY, maître sarger, marié en 1662 avec Jeanne ESTAMPES en 1662. Ce dernier pourrait correspondre à l'ascendance d'André ALBRESPY (objet de cet article).

    De mon côté, je me trouve avec un Jean ALBRESPY, négociant (terme assez vague), qui a un fils Alexis propriétaire (terme encore plus vague), qui a deux fils Jean Auguste (associé à Raymond Gascou neveu dans une filature de soie) et André, qualifié suivant les actes ou les contrats de "négociant" ou "propriétaire"

     

    Jean Cadet  Surnommé Pierre & Marie BERGIS

    négociant

    o Marguerite 1786- &1804 Pierre PORTAL 1778-1869
    o Alexis 1794-1867 &1822 Adélaide Marguerite ALBRESPY 1801-
    propriétaire 
    o André 1823-1887 &1852 Jeanne Philippine Valérie CUMENGE 1831-
    o Alix Jeanne Marguerite 1854-1926 &1879 Léonce BOUDET 1841-1904
    o Henriette Marguerite Valentine & Arnaud Auguste Eugène Michel Paul Henri VENE
    o Jean Auguste 1825- &1854 Anne Laure DEYMIE 1835-1873 
     

    Vous pouvez remarquer au passage la présence de Léonce BOUDET (rencontré dans un précédent article)...

    Mais revenons à André ALBRESPY. Il est né le 22 septembre 1823 (et non 1833 comme je l'ai trouvé dans certains documents) à Montauban. Il se marie à Castres avec une demoiselle Jeanne Philippine Valérie CUMENGE le 25 novembre 1852 (vue 15/22 AD81 en ligne). Il a 29 ans. La demoiselle Cumenge a 21 ans  est fille de négociant. 

    J'ai trouvé son testament olographe chez Me Nazon à Montauban, déposé le 26 janvier 1888.

     

    ceci est mon testament

    Je soussigné, André Albrespy, donne et lègue à Valérie Cumenge, ma femme,

    Premièrement une somme de trois mille francs payable à mon décès.

    Deuxièmement, une rente annuelle viagère de quatre mille francs payable en sa demeure, de six mois en six mois, à partir du jour de mon décès.

    Troisièmement l’usufruit et la jouissance pendant sa vie, vec dispense de fournir caution et de faire emploi.

    1° de la maison d’habitation, et du parc et jardin de mon domaine de Choisy ( ?)

    2° du premier appartement de ma maison située à Montauban, rue Porte du Moustier, avec écurie, remise, caves et une partie du troisième étage à son choix.

    3° du mobilier qui se trouvera dans ma maison de Choisy, et dans celle de Montauban à l’époque de mon décès, à l’exception des titres, créances et valeurs qui ne sont pas compris dans la présente disposition.

    Ce que je laisserai en dehors de ces legs, sera partagé en deux parties aussi égales que possible entre mes deux filles Marguerite et Valentine.

    Montauban le 10 décembre 1886

     

    André Albrespy est décédé le 13 décembre 1887 à Montauban. Il est alors noté "propriétaire".

    Et pourtant, il n'a pas été que "propriétaire".

    Il a été peintre:

    3 de ses oeuvres sont propriété du musée Ingres.

      

    deux toiles de Montauban et un portrait de femme

    base Joconde

    et il existe d'autres oeuvres:  

    1861

     

    1863

     

     Puis André Albrespy s'est consacré à l'écriture:

     

    Influence de la liberté et des idées religieuses et morales sur les beaux Arts 1867

    De l'enseignement du dessin dans les écoles primaires de province 1872

    Comment les peuples deviennent libres 1875

    La liberté comme en Belgique 1876

    Les libres penseurs de la République 1878

    Morale et démocratie 1883

     

    J'ai retrouvé quelques uns de ses ouvrages sur Gallica

        

     Voilà, ce qui peut se cacher derrière un "propriétaire" dans la deuxième moitié du 19e siècle.

    André Albrespy habitait dans cette maison.

    Je vous laisse consulter la base de données du patrimoine pour voir plus de détails.

    http://patrimoines.laregion.fr/fr/rechercher/recherche-base-de-donnees/index.html?notice=IA82100253

     

     

     

     Dans la partage sont listées toutes les propriétés: 

     

    La maison d’habitation* sis à Montauban rue porte du Moustier, n°i et promenade des Carmes ;

    Le domaine de Fonneuve situé commune de Montauban

    Le domaine de Choisy** situé commune de Lavilledieu

    La métairie de Turbieu située commune d’Albefeuille Lagarde

    La vingtième partie indivise d’une maison avec jardin sise à Montauban grand rue du faubourg du Moustier n°8
     

    * Je pense que toute la maison ne lui appartient pas puisque dans le partage il y a neuf trente neuvième à paratger entre les deux filles

    **il y a un chemin de choisi à Lavilledieu (La Ville-Dieu-du-temple) et j'y ai vu une jolie demeure...

    et dans un registre du notaire Nazon, j'ai trouvé un plan candastral de cette maison, mitoyenne de la maison de Mr Rigail de Lastour.

     

    Martine

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  • un petit clin d'oeil de Collioure...

    Toujours pas trouvé la tombe d'Henri Marre dans le cimetière, pourtant il n'est pas très grand.

    Mais comme je logeais juste à côté de la maison Pams, je me devais de visiter le musée, surtout qu'il est balisé par cette affiche.

    Pour la petite histoire: 

    "Mis en place dans les années trente par le peintre Jean Peské (1870-1949), le Musée d'art moderne de Collioure rassemble des collections du début du XXe siècle, ainsi que d'art contemporain. Le peintre d'origine russe est attiré dès 1902 par la beauté du petit port : il a donc l'idée, en 1933, de créer un musée, qui prendra place un an plus tard dans la salle de réunion de la mairie de l'époque. La collection compte alors 190 œuvres – toiles, dessins et lithographies – offertes par ses amis artistes, dont notamment Valtat, d'Espagnat et Brayer. Mais dans les années soixante, dix ans après la disparition de Jean Peské, la mairie est réaménagée, et les œuvres cessent d'être présentées. Les collections ne peuvent plus s'accroître jusqu'au début des années 1980. L'Association des amis du musée voit alors le jour et incite la municipalité à ouvrir le musée dans la villa de l'ancien sénateur Gaston Pams, permettant dans le même temps d'en sauver la magnifique colline, aujourd'hui reconvertie en parc public. Au début des années 1990, un atelier d'artiste en résidence est créé. Depuis cette date, le musée accueille également un artiste en résidence sélectionné par le prix Collioure. Le prix Collioure, attribué tous les deux ans par la ville, récompense de jeunes artistes européens. Il met à leur disposition l'atelier du musée pendant un an. Le musée propose deux à trois expositions temporaires chaque année, d'art historique du 20e siècle ou d'art contemporain."

    http://www.musees-mediterranee.org/portail/musee_fiche.php?menu=1&num_musee=219

     

    même la plaquette du musée reprend le tableau d'Henri Marre

    Le musée est petit et toutes les oeuvres ne peuvent y être exposées en même temps.

     

    Mais....

     

     

    Dans la salle du premier niveau:

      

    La même photo n'est plus possible à prendre, des constructions se sont ajoutées depuis 1915.

      

    Le musée de Collioure possède l'autre toile que Clovis a mis dans son article. Mais elle n'était pas exposée. Pas plus que des tableaux d'Henri Martin.

    Je suis même allée boire un thé au café des Templiers, mais je n'ai pas vu de tableaux d'Henri Marre

    Les deux peintres qui sont surtout mis à l'honneur à Collioure, c'est:

                            Derain                                         et                         Matisse

     

    Mais on ne voit plus en fond, les belles barques catalanes qui partaient pêcher les anchois.

    Matisse et Derain étaient à Collioure en 1905. Je pense qu'Henri Marre et Henri Martin y ont séjourné plus tard.

     

    Et si vous voulez customiser un compteur disgracieux, voilà une idée trouvée dans une rue de Collioure...   

    Martine

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  • MALRIEU Marguerite Marie Solange Emilienne dite Margot... fille de Victor MALRIEU

    n'est pas née à Montauban.

    J'avais cependant un indice: je savais qu'elle était morte dans un camp de concentration.Internet m'a permis de la retrouver.

    Cavalier, née Malrieu (Marguerite) le 18 juillet 1898 à Châteauroux (Indre), décédée le 20 février 1945 à Ravensbrück (Allemagne).

    source

     

    25 028 noms de femmes déportées à Ravensbrück. Elle comporte de 24,9 % de Polonaises, 19,9 % d'Allemandes, 15,1 % de Juives, 15 % de Russes, 7,3 % de Françaises, 5,4 % de Tziganes et 12,4 % d'autres origines, réparties dans les catégories suivantes : 83,54 % de politiques, 12,35 % d'anti-sociaux, 2,02 % de criminels, 1,11 % de Témoins de Jéhovah, 0,78 % de « hontes de la race » et 0,2 % d'autres cas. Cette liste est l'un des rares documents sauvés de la destruction qui précède la fuite des SS devant les forces alliées par les Mury, un groupe clandestin de scoutes polonaises formé au camp dans le but de fournir de la nourriture et des soins médicaux aux détenues les plus faibles.

    Les prisonnières de Ravensbrück sont l'objet de sévices permanents, battues, astreintes au travail et assassinées lorsqu'elles n'en sont plus capables, pour un acte de rébellion ou sans raison particulière. Les prisonnières jugées inaptes au travail sont tuées par balle jusqu'en 1942. Après cette date, elles sont transférées à Auschwitz et vers d'autres centres d'extermination. Plusieurs sont exécutées à l'infirmerie du camp par injection létale.

    source Wikipédia

     

    J'ai trouvé sa naissance à Chateauroux et son mariage à Montauban avec Louis Maurice Clément Ferdinand. CAVALIER le 6 avril 1926. Au moment de son mariage, Marguerite est répétitrice au collège de jeunes filles d'Avranches dans la Manche et son époux Maurice est commis d'économat au lycée de garçons de Marseille. Ils ont tous les deux leur famille à Montauban.

    En 1943, Marguerite et Maurice sont à Paris. Ils sont dans la Résistance.

    En cherchant sur Internet, j'ai trouvé ceci :

     

    Jean Pivet ("Michel"), qui travaillait au contrôle du ravitaillement (rue Mabillon), confectionna des faux papiers pour les aviateurs alliés ; il fut aidé en cela par Maurice Cavalier. En novembre 1943 le Dr Porcher prit la direction du secteur imprimerie de Shelburn.

     

    Le jour du débarquement, Marguerite et Maurice sont arrêtés, emprisonnés à Fresnes puis déportés en août. De nombreux résistants ont été arrêtés et déportés après la débarquement.

    Marguerite est  conduite au komando de Torgaü, où elle refuse de travailler dans les usines d'armement. En représaille elle est envoyée à Kustrin où elle travaille à niveler les pistes d'atterrissage, attelée à un rouleau.

    Devant l'avancée russe, les SS se sont enfuis. Les femmes ont eu l'espoir de voir arriver l'armée russe, mais les SS sont revenus et les ont transférées à Ravensbruck. Marguerite y serait morte autour du 20 février. (source Poids brut, carnet de guerre 39-40 Jean Malrieu)

    57474 (Ra)

    CAVALIER

    Marguerite

    F

    18/08/1898

    ?

    F

    Tor,Ra

    DCD

    ?

    Ravensbrück

     

     J'ai lu ce livre de Germaine Tillion qui décrit la vie dans le camp de Ravensbruck: C'est inimaginable.

    La faim, la soif, le froid, les maladies, l'épuisement, les expériences médicales,  les chambres à gaz, les fusillades (jugées plus économiques)...

    Marguerite Malrieu, fait partie de ces anonymes victimes de la terreur nazie

     

    Maurice CAVALIER a été déporté à Dora et il est décédé à Ellrich le 13 janvier 1945.("Ce Kommando, dépendant du camp de Dora, est constitué de bâtiments abandonnés d'une fabrique, avec un vaste terrain en friche, au sud de la ligne de chemin de fer de Herzberg à Nordhausen, à hauteur de la gare de la petite ville d'Ellrich. Entre mai et septembre 1944, on évacue vers Ellrich des milliers de détenus pour travailler sur des chantiers dépendants du ""Sonderstab Kammler"", qu'il s'agisse du creusement de galeries souterraines ou de tous les travaux de génie civil en surface.")

    77183 (Bu)

    CAVALIER

    Maurice

    M

    29/10/1895

    Montauban (82)

    F

    Do(El)

    DCD

    12/01/1945

    Ellrich

     http://www.bddm.org/liv/details.php?id=I.264.

    Dans le site ci-dessus en lien, vous pouvez retrouver un déporté, écouter quelques témoignages.

    Dans les registres d'état civil AD82 en ligne, on peut lire, en marge de l'acte de naissance de Maurice:

        

    et à la fin du registre: 


    Les familles vivront quelques temps avec l'espoir de les voir revenir. Hélas Marguerite et Maurice n'ont pas survécu. Jean Malrieu, le frère de Marguerite a écrit un beau poème "litanie" sur les femmes déportées. Je ne le trouve pas sur Internet et je ne me sens pas autorisée à le reproduire, le livre dans lequel il figure étant protégé par un copyright.

     

    et pour finir, une partie de la généalogie de Maurice Cavalier à Montauban:

     

     Jean †1837 & Marie TIROUX

        charron

    o Louis Augustin 1798-1870 &1839 Marie FRAYSSE
         cocher
    o Louis Arthur 1843- &1868 Justine Clémentine ALMAYRAC 1850-
         voyageur de commerce, négociant 
    o Paul Louis Augustin 1869- &1893 Gabrielle Louise Germaine Jeanne CALVET 1875-
       économe au lycée de Toulouse 
    o Louis Maurice Clément Ferdinand 1895-1945 &1926 Marguerite Marie Solange Emilienne MALRIEU 1898-1945 

     

    Pour écrire cet article j'ai consulté, outre le livre sur Ravensbruck:

     

     

     

    Et prochainement une suite avec Robert Emmanuel Jean MALRIEU... C'est l'article que j'avais envisagé d'écrire au début, lorsque qu'en faisant mes recherches, j'ai trouvé son père et sa soeur

     

    Martine

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  • Je prévoyais de faire un article sur son fils, mais il m'a semblé auparavant important de "parler" de son père.

    Nous nous déplaçons à BOURRET (c'est là que j'allais à la pêche avec mon grand-père, au bord d'un étang) pour y retrouver la famille MALRIEU.

    L'histoire commence à GARGANVILLAR à la fin du 18e siècle, avec Dominique, marié à Marguerite BOURGAC

    Leur fils Jean (décédé en 1838 à Bourret) s'installe comme charpentier à Bourret et se marie avec Rose RIBES (une bourretoise fille de charpentier).

    Le 6 février 1810, nait à Bourret leur fils Etienne qui épouse le 22 juin 1842 à Lacourt Saint Pierre, une jeune fille de Bressol, fille de cultivateur: Jeanne Berthe Antoinette Catherine Flore PATENOU

    C'est en mai 1846 à Bourret que nait leur fils Antoine. Antoine devient tailleur et se marie le 7 octobre 1871 à Cordes Tolosanes avec Marguerite Pauline Chrysogonie Adrienne GRENIER (née à Moissac en 1849 de Marguerite GRENIER.

    Et la famille Malrieu reste toujours à Bourret où naît Jean Victor  le 2 novembre 1872. A son mariage (en octobre 1895 à La Salvetat Belmontet) il est noté "employé des Postes". Il se marie avec Marie Thérèse Nathalie DUCASSE (née elle aussi à Bourret). Ce patronyme DUCASSE me ramène à Touffailles.

    oui oui... Nous poursuivons notre promenade dans le Tarn et Garonne. Le père de Marie Thérèse Nathalie, épouse de Jean Victor MALRIEU, est instituteur. Lazare Antoine DUCASSE est né à Touffailles, lieu dit Labadou  le 29 juillet 1840. C'est à Bourret qu'il s'est marié avec Antoinette PALUE (originaire de Bourret). 

    Nous reviendrons dans un prochain article sur une partie de ces familles

    mais la famille DEMEAUX est de Touffailles, pour les DUCASSE, c'est juste à côté à Saint Nazaire de Valentane.

     Jean Victor MALRIEU, a-til connu des vacances à Labadou chez ses grands parents paternels? Je n'ai trouvé aucun écrit de lui concernant Touffailles.

    C'était la parenthèse généalogique...

    Pour la suite je laisse son fils "prendre la parole". En 1974, il écrit une longue lettre à un ami pour évoquer des souvenirs du 11 boulevard Montauriol.

     

    Pourtant mon père était un rêveur. Sa fantaisie, c’était l’histoire bien qu’il eût écrit quelques poèmes bien rimés. Il ne vivait, semble-t-il, pas dans son siècle, bien que dans sa jeunesse il eût énormément fait de la politique, mais une politique généreuse, pleine d’utopie alors. C’est ainsi que pendant la guerre de 14 –réformé pour myopie- il était le secrétaire général du Parti Socialiste et à ce titre était fiché à la police et noté sur le carnet rouge. Je l’ai vu monter à la tribune, être applaudi au milieu des drapeaux rouges. Sa bibliothèque était remplie de brochures révolutionnaires et dans ma jeunesse je les ai massacrées pour découper les timbres russes. Il devait y avoir là pas mal de publications clandestines car il aimait conserver les archives. C’est ainsi que j’ai hérité de manuscrits invraisemblables de  documents historiques, de papiers mangés par les rats, vieux fonds de greniers de notaires : registres des tailles et gabelles de la Renaissance, parchemins d’évêques avec cachets de cire, assignats de la Révolution, Gazette royale de Louis XV…

    Il existe même un journal illustré d’un soldat de l’expédition de Crimée, un registre des télégrammes envoyés par système optique ( Chappe) sans compter les monographies des communes du département. Mon père, historien local, a donné maintenant son nom à une rue. On aurait pu, tant qu’à faire, la  lui réserver dans le quartier où il passa sa vie, mais bah ! on la lui a donnée dans le quartier du stade où il n’a jamais mis les pieds de sa vie. Les édiles municipaux l’ont appelé archéologue au lieu d’historien, ce qui montre bien leurs compétences. Mon père n’a jamais fait de fouilles si ce n’est dans les archives municipales.

    Extrait d’une lettre à Pierre Dhainaut Marseille, 18 février 1974

    dans Lettres à P.DHAINAUT, J BALLARD & P.-A. JOURDAN  ed L'Arrière Pays publié en 2012 avec le concours du Conseil Régional de midi-Pyrénées

     

     Quelques uns de ses écrits disponibles aux AD82

    BR 588

    Le ravitaillement de Montauban pendant la Révolution Française. La mission de Perroteau fils et Saint-Genies aîné à Paris (vendémiaire-germinal an III) / Victor Malrieu.

    Sans date

    BR 595

    Quelques notes sur l'histoire du Collège des Garçons de Castelsarrasin / Victor Malrieu.

    1928

    BR 598

    Carnets de voyage en Italie du montalbanais Daure (1828-1829) / Victor Malrieu

    1933

    BR 601

    Estimation des objets usuels en monnaie du pays dans la communauté de Bourret / Victor Malrieu.

    1927

    BR 602

    Un poète patois contemporain de Jasmin : Guillaume Prunet (3 fructidor an III - 2 juillet 1847) / Victor Malrieu.

    http://lafeuillebourretoise.a.l.f.unblog.fr/files/2008/05/guillaumeprunetpotebourretois.pdf

    1925

    BR 604

    La justice consulaire à Escazeaux au XIV° siècle / Victor Malrieu.

    1929

    BR 605

    Commune de Bourret : Fête civique du 5 septembre 1926. François Mieulet, ancien capitoul de Toulouse / Victor Malrieu.

     

    BR 603

    L'invasion de 1814 et les Cent Jours dans le Tarn-et-Garonne / Victor Malrieu

    1977

    BR 606

    La fête de la paix célébrée le 2 frimaire an X par la loge La Parfaite Union de Montauban / Victor Malrieu.

    1919

    BR 607

    Une fonderie de canons à Montauban pendant la Révolution (1793-1796) / Victor Malrieu.

    1922

    BR 608

    L'insurrection royaliste de l'an VII dans le Tarn-et-Garonne / Victor Malrieu.

    1922

    BR 609

    Les fêtes civiques à Montauban pendant la Révolution / Victor Malrieu.

    1927

    BR 610

    Des clubs républicains pendant la Révolution dans la région qui a composé le Tarn-et-Garonne / Victor Malrieu.

    1925

    BR 612

    Notes sur quelques cahiers inédits des doléances du Tiers-État de Rivière-Verdun (Avril 1789) / Victor Malrieu.

     

    BR 612

    Un grand procès sous Louis XIV. Les fermiers du Domaine de la Couronne en Languedoc contre les habitants de Bourret en Guienne (1673-1694) / Victor Malrieu.

     

    BR 1101

    Esquisse sur le Tarn-et-Garonne / Victor Malrieu

    1943

     

    source http://penne-mirabilia-museum.blogspot.com/

      

    Jean Victor Malrieu et son épouse sur le pont de Bourret.

    Jean Victor Malrieu est décédé à Montauban le 31 décembre 1943 (source 800 auteurs du Tarn et Garonne)

    Le couple Victor MALRIEU X Marie Thérèse Nathalie DUCASSE a eu 2 enfants:

    -Marguerite Marie Solange Emilienne 

    -Jean Robert Emmanuel

     

    un article suivra concernant ces deux enfants.

     

     

    Martine

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  • Je suis toujours à Touffailles et aujourd'hui je propose trois éléments:

    un extrait d'un des premiers registres d'état civil de la commune (regardez la signature)

     

    Aujourd’hui cinquième pluviose an trois de la république française une et indivisible neuf heures du matin par devant moi Jacques Gras membre du conseil général de la commune de Touffailles élu le 13 janvier 1793 pour recevoir les actes destinés à  constater toutes les naissances mariages et décès  des citoyens a comparu dans la salle de la maison commune étienne vignols cultivateur de la granel assisté de Jean Larroque et de Jean Rauly majeurs journaliers habitants de la granel    lesquels vignols, rauli et larroque m’ont déclaré que Jean vignols  fils aud Etienne âgé de trois mois est mort hier quatrième du présent mois d’après cette déclaration  je me suis transporté au lieu du domicile me suis assuré du décès dud vignols et j’en ai dressé le présent acte qu’aucune partie na signé pour ne savoir de ce requis mais moi fait en maison commune à Touffailles les jours et mois  que dessus


     

     

    une partie du fusil Gras

    et pour finir le château de Combecave à Touffailles

    Quel rapport entre ces trois éléments?

    C'est la famille Gras, très présente sur le secteur.

    Je n'avais pas remonté la généalogie de cette famille au delà du couple Hugues GRAS (notaire à Touffailles) et Marthe DEMEURS.

    Sur généanet, on peut trouver au delà sur les pages de Jean Paul Rigal qui m'autorise à utiliser les données récoltées par sa mère. (ça m'a permis de découvrir que sa soeur Nelly était mon ancienne collègue à Bourg de Visa)

    C'est une longue lignée de notaire depuis le début du 17e siècle. Les registres de ces notaires ne sont pas déposés aux Archives, mais ils semblent être dans une étude à Moissac (source M Gastal qui m'a donné les registres détenus dans cette étude).

    Jacques, l'auteur de l'acte de décès de l'an 3, pourrait être un des fils de ce couple. Il y a un Jacques GRAS né de ce couple en 1737 à Combecave.

    Il a pour frère un Jean, homme de loi, qui s'est marié avec Marie Anne SAVY (ou SAVI). Jean est décédé à l'âge de 73 ans à Combecave le 26 février 1803.

    Voilà donc cette famille GRAS, installée à Combecave (je suppose qu'il s'agit du château).

         mais là il me faudrait le temps d'apprendre à utiliser les données du cadastre disponibles aux AD.

     J'ai oublié quelque chose, c'est le fameux fusil GRAS. Pour le fusil, je vous laisse chercher sur Wikipédia 

    et vous découvrirez ainsi le général de divison Basile GRAS.

    Basile Gras, né à Saint Amans de Pellagal, le 2 janvier 1834.

    Il n'est pas né à Touffailles...

    à quelques années près il y serait pourtant né, à Combecave, comme ses frères et soeurs.

    J'explique...

     

     

    Jean Gras, l'homme de loi, décédé à Combecave en 1803, a un fils Hugues Jean Hilaire qui se marie à Cahors avec une jeune parisienne, Flore Sophie Hyacinthe LEMAIRE 7 juillet 1813 vue 58/92). Ce fils sera notaire et maire de Touffailles. Le couple aura au moins 4 enfants nés à Combecave.

     Pierre Louis le 24 octobre 1814 (vue 28/60)

     Jean Paul le 4 avril 1817 (vue 3/59)

     Paul Gabriel Jules le 25 janvier 1820 (vue 44/59)

     Marthe Valentine Adrienne le 3 février 1822 (vue 16/30)

    Mais, le premier acte de l'année 1836 à Saint Amans de Pellagal:

     

    L’an mil huit cent trente six et le deux janvier à une heure de l’après-midi, par devant nous Pierre Bouissières, maire et officier de l’état civil de la commune de Saint Amans de Pellagal, canton de Lauzerte, arrondissement de Moissac, département du Tarn et Garonne, est comparu Monsieur Hugues Hilaire Gras, propriétaire, habitant Haut-Castel, section du même nom dans cette commune, qui nous a déclaré que Dame Sophie Hyacinthe Lemaire, son épouse a accouché ce matin à une heure d’un enfant de sexe masculin de lui déclarant qu’il nous a présenté et auquel il a donné le prénom de Basile, les dites déclarations et présentations de présentation faites en présence de Raymond Simiol meunier âgé de trente huit ans, de Jean Derruals arpenteur, âgé de quarante ans, tous les deux domiciliés dans cette commune qui ont signé avec nous & le père de l’enfant, lecture a été faite du présent acte de naissance.

     

    La famille a donc changé de château pour celui de Haut Castel à Saint Amans de Pellagal.

    Le père de Basile, propriétaire  et maire de Saint Amans de Pellagal décède en 1848 à l'âge de 74 ans dans son château du Haut-Castel. Basile n'a que 12 ans.

    D'après les recherches de Jean Paul Rigal sa mère aurait vécu jusqu'à 103 ans (décédé à Paris le 26 mai 1897)

    Pour ceux qui veulent connaitre davantage l'histoire de général Basile Gras, je les invite à regarder les pages du site suivant: http://www.saint-amans-de-pellagal.com/3histoire/generalgras.html qui est très complet.

     

    Quant au château de Combecave, j'ai lu dans un document sur Jean Izoulet qu'il en avait fait l'acquisition. Il faut vraiment que j'arrive à retrouver tous les anciens propriétaire de ce château (je n'en ai connu qu'un)

     

    Martine

     

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